Des mains qui brûlent PDF


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Titre: Des faits authentiques /
Auteur: Annie

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Des faits authentiques !

Des mains « fantômes » brûlent des livres et des tissus...
S’agit-il de preuves de la survivance ?

par le Professeur Georg SIEGMUND, Docteur en Théologie et en Philosophie
(CONGRÈS D’INNSBRUCK)

LA SURVIVANCE APRÈS LA MORT À LA LUMIÈRE DU PHÉNOMÈNE DES
EMPREINTES DE BRÛLURE PROVOQUÉES PAR DES MAINS
Au cours de ces dernières années, malgré le scepticisme de certains, on a pu assister à un essor important de la
littérature qui traite de la mort et plus particulièrement des manifestations de décédés. Quelques-uns de ces livres ont
même été des « best-sellers » dans le monde entier.
Pourtant, dans cette littérature parapsychologique actuelle, on passe sous silence un phénomène auquel les chercheurs
s’étaient vivement intéressés, il y a quelques dizaines d’années : les empreintes de brûlures provoquées par des mains.
Cela nous paraît incompréhensible, car il s’agit de manifestations beaucoup plus nettes et saisissables que la plupart des
autres phénomènes qui soulèvent actuellement un intérêt passionné.
Samedi
1978...

16

septembre

Le Professeur Dr Georg
Siegmund de l’Université
philosophique et théologique
de Fulda présente un exposé
sur la survivance après la
mort à la lumière du
phénomène de l’empreinte
brûlée de mains, cela dans le
cadre du VIIe Congrès
International d’Imago Mundi à
Innsbruck (Autriche).

La mésestime dans laquelle on tient ce phénomène des empreintes de brûlures provoquées par des mains, a bien sûr une
regrettable conséquence : de nombreux documents probants qui s’y rapportent seront perdus ou détruits. Nombre de
documents importants ont déjà été détruits au XVIII e siècle par une forme de nettoyage que l’Esprit des « Lumières »
mena – au nom de la Religion de la Raison – mais ce rationalisme désuet ne survit-il pas aujourd’hui encore en lançant
ses attaques répétées contre les phénomènes paranormaux ?
Afin d’illustrer ces faits malheureux, nous devons évoquer l’histoire d’un tel document placé dans l’église d’une petite
paroisse du Tyrol, nommée « Thaur ». Dans cette église consacrée à St Romedius, on conserva pendant plus de 120
ans, une boîte de bois portant l’empreinte de la brûlure d’une main. Elle était protégée par une cage de verre et posée
sous la chaire. Un décret impérial de François-Joseph fit alors fermer l’église. Quant à ce haut fait du gouvernement, le
curé qui présidait la paroisse de Thaur à l’époque, Ignaz Brock, inscrivit, non sans ironie, dans son journal de 1784 :

« Par ordonnance suprême, notre Maison de Dieu étant considérée comme superflue et négligeable pour le pastorat, a
du être fermée. À notre époque si "éclairée", on ne permet plus, même dans une autre église, de contempler la relique.
En conséquence, je l’ai fait transférer pour moi et mes successeurs dans ma chambre afin qu’elle y inspire des idées
qui, sans être des pensées de "Lumières", seront salutaires ».
À présent, – été 1978 – ce document repose à nouveau dans la petite église de St-Romedius, protégé par une grille et
fixé en haut d’un mur (voir illustrations page 35). Au cours de mes recherches, il m’a été plusieurs fois impossible de
retrouver de tels documents qui avaient été confiés à des services officiels pour leur meilleure conservation.
Ostensiblement, on les a fait disparaître parce qu’ils étaient gênants. Tout récemment encore, j’ai appris qu’une
religieuse très cultivée a brûlé, dans un accès de révolte, une documentation scientifique et objective irréfutable qui
portait sur des faits ne correspondant pas à sa mentalité.
Afin de préserver d’une critique aveugle le matériel réuni pour cet article, il me faut citer le proverbe : « contra facta,
non valent [fin page 20] argumenti » (Contre des faits, les arguments n’ont pas de valeur).
Empreinte brûlée de main sur un
corporal – linge béni placé sous le
calice de la messe – qui se trouve au
Centre de pèlerinage polonais de
Jasna Gora Czestochowa.

Phénomènes recherchés et phénomènes spontanés
De prime abord, il nous faut établir une différence capitale entre les divers phénomènes ayant trait à un éventuel contact
avec des êtres décédés. Nous devons distinguer la catégorie des phénomènes que l’on recherche et que l’on atteint après
un effort plus ou moins grand et cette catégorie de phénomènes que nous appelons « phénomènes spontanés » qui se
produisent spontanément d’eux-mêmes. Ces phénomènes sont la plupart du temps une surprise pour la personne qui les
vit. Elle se trouve alors sans défense, confrontée à des événements qui la dépassent et, dans sa détresse, elle en
recherche souvent des explications et des conseils auprès de spécialistes. À tous les récits de contact avec des morts,
ceux que nous qualifions d’« hypercritiques ». en donnèrent très longtemps une explication toute prête : il s’agissait
d’une tromperie dont on était soit l’agent, soit le patient.
Ce jugement si absolu s’est par la suite assoupli. Aujourd’hui, pour expliquer les phénomènes occultes, deux théories
s’opposent : l’animiste et la spirite. L’alternative sur laquelle repose leur distinction est la suivante : Est-ce que les
phénomènes occultes dont on ne peut plus mettre en doute l’existence relèvent de facultés extraordinaires –
« paranormales » – de l’esprit ( « anima ») propres à un sujet, ou bien sont-ils provoqués par un Esprit (« spiritus ») qui
se manifeste de l’extérieur du sujet ? Le traditionnel « spiritisme » possède un passé qui est en partie assez complexe et
assez trouble pour que certains se sentent obligés d’émettre quelques doutes quant à la seconde théorie. Malgré cela, les
chercheurs doivent, en premier lieu, se tenir aux simples faits sans viser précipitamment l’une de ces deux théories.

Enquête bibliographique
Dans le cadre de notre enquête, il me paraît indispensable de présenter la littérature existante dans ce domaine.
Tout d’abord, il nous faut nommer le Général JOSEF PETER, mort en 1939, que Roesermüller (1) appella « père
spirituel des parapsychologues allemands ».
Note de bas de page
(1) Wilhelm Otto ROESERMÜLLER. « Begegnunger mit Jenseitsforschern », (« Rencontres avec des chercheurs de l’Au-delà ».) Éd. Nürnberg
1961 – page 34.

Général Josef Peter
Wilhelm Otto Roesermüller l’appelle le « père spirituel des parapsychologues
allemands ». Il est l’auteur de nombreux articles parus dans les « Psychische
Studien » (« Études psychologiques ») dans le « Zeitschrift für
Parapsychologie » (« Revue de Parapsychologie ») et de nombreux ouvrages
tels que « Der Spiritismus und seine Phaenomene » (« Le spiritisme et ses
phénomènes »), « Die Photographie des Unsichtbaren » (« La photographie
de l’Invisible ») et « Auf der Schwelle der Geisterwelt » (« Au seuil de
l’Univers des Esprits »).
Le Général Josef Peter participa avec dix-huit médecins et plus de vingt
universitaires, aux expériences parapsychologiques réalisées par le Baron
von Schrenck-Notzing, médecin psychiatre à l’Institut de Psychologie de
l’Université de Munich.
Roesermueller rapporta une anecdote sur le Général Josef Peter : « Après la
mort de sa chère épouse, le Général était assis à sa table de travail, seul
dans la pièce. Il ressentit alors soudainement la présence d’une personne
près de lui, il se retourna et vit, à son grand étonnement et avec une surprise
qui l’emplit de joie, sa femme décédée assise dans un fauteuil, puis le
fantôme disparut. Cet événement lui donna une grande consolation, même si
quelque temps après, un doute l’envahit. Peut-être l’apparition avait-elle eu
lieu dans une forme de rêve éveillé. Il me raconta plusieurs fois ce
phénomène et il montra toujours, à ce sujet, combien il jugeait de telles
apparitions consciencieusement et avec critique. »
Peter qui eut, en tant que soldat, la réputation de posséder un esprit pratique et un don d’observation particulièrement
aigu, fut aussi mais épisodiquement, professeur de physique et de mathématiques dans une Académie militaire. Il était
membre du Cercle psychiatrique fondé par le célèbre psychiatre munichois VON SCHKENCK-NOTZING et fut un
observateur très attentif et très critique aux expériences réalisées, dont certaines à l’Institut de Psychologie de
l’Université de Munich. Sur ces dernières, le romancier Thomas Mann, qui y avait, assisté en personne écrivit un
rapport favorable.
Josef Peter lut l’auteur d’une dissertation publiée en 1912 et intitulée : « Le phénomène de l’empreinte brûlée d’une
main ». Mais Peter n’était pas le premier à rédiger un ouvrage sur ce thème. Il fit d’ailleurs des références à des
publications précédentes, celles de du Prel et de Zingaropoli.
Ensuite, nous citerons un professeur de l’Université de Freising, AUGUST F. LUDWIG, décédé en 1948. Son autorité,
dans le domaine de la parapsychologie, est attestée par le fait que FANNY MOSER, célèbre femme écrivain, auteur de
l’ouvrage fondamental – « L’occultisme, illusions et réalités » (publié en 1935, réédité en 1974) – lui adressa un
manuscrit pour qu’il l’examine et le juge (3).
August Ludwig découvrit incidemment le phénomène de l’empreinte brûlée d’une main. Avant qu’il ne fût nommé
professeur à l’Université, il était prêtre et s’occupait de pastorat.
Notes de bas de page
(2) Josef PETER, « Das Phaeanomen der eingebrannten Hand » (« Le phénomène de l’empreinte brûlée d’une main ») ; in : « Übersinnliche
Welt » (« le monde extrasensoriel ») – N° 2, Février 1912.
(3) Fanny MOSER. « Spuk, Irrglaube oder Wahrglaube » (« Les fantômes, croyance hérétique ou orthodoxe ») – Materialsammlung Zurich – 1950.
page 26.

À cette époque, un jeune homme était venu le voir pour lui montrer un tissu qui portait les traces brûlées d’une main,
traces qui passaient pour être le signe d’un mort sollicitant du secours. « Lui, ce fort et simple garçon de ferme, qui
nourrissait par le travail de ses mains sa mère veuve, possédait une moralité et une piété attestées par toute la
commune et il ne m’avait donné l’impression, ni à moi, ni aux autres qui le connaissaient, d’être un sujet
pathologique ». (4)
Dans ses recherches sur le phénomène des empreintes brûlées de mains, Ludwig étudia soigneusement un cas dont
l’histoire se déroula en 1736 à Fuchsmühl près de Marktredwitz. Sur ma demande, la cure de Fuchsmühl me confirma
le 16 octobre 1974 que le tissu portant l’empreinte brûlée d’une main existait encore. Jointe à cette confirmation, on me
faisait parvenir une photographie que nous publions ici.

Un autre document cité par Ludwig doit malheureusement être considéré comme perdu. Il s’agissait d’une toile portant
des traces brûlées que des pèlerins avaient confiée au service des archives du centre de pèlerinage d’Altoetting en
Bavière.

L’empreinte brûlée d’une main sur un corporal - JASNA GORA (Pologne)
Par contre, sur une autre indication de Ludwig, nous avons eu plus de chance. Nous voulons parler d’un corporal –
linge béni placé sous le calice de la messe – que l’on a retrouvé au centre de pèlerinage polonais de Jasna Gora
(Czestochowa) avec l’empreinte brûlée d’une main. Au sujet de cette relique, le curé Alfred Reichel (1831-1910) qui
dirigea de 1894 à sa mort, la paroisse de Hundsfeld près de Breslau, a rédigé le rapport suivant qui, précisons-le, n’est
malheureusement pas daté : « Je participais, avec deux confrères, au pèlerinage de Czestochowa. Un moine,
responsable de la sacristie, nous guida pour nous montrer les curiosités. Il nous conduisit dans un passage latéral
voûté et, avec une attention particulièrement aimable, il nous montra entre autres choses, un petit coffre en métal – il
ne le faisait que très rarement, nous dit-il. Puis il en souleva le couvercle et nous vîmes un corporal portant l’empreinte
d’une main d’homme, main qui avait dû être très ardente. Les couches supérieures du tissu plié étaient entièrement
carbonisées tandis que la brûlure s’atténuait sur les couches inférieures. À l’emplacement du creux des phalanges, les
fils de lin s’étaient conservés alors qu’aux endroits de la main où les muscles ressortent, on pouvait très visiblement
constater un plus fort degré de brûlure du tissu ; sur les côtés, il s’atténuait. L’origine de l’empreinte était donnée par
ce récit : Il y a bien des années, deux moines de l’Ordre de St-Paul s’étaient promis que celui qui mourrait le premier
devrait fournir à l’autre un signe de l’au-delà.

Wilhelm Otto Roesermüller
(6.7.1902-13.10.1978)
Au mois d’octobre 1978 s’est éteint Wilhelm Otto Roesermüller à qui nous
devons de remarquables travaux parapsychologiques sur la mort, l’au-delà, les
manifestations des Esprits, la valeur de la prière... La rédaction de PSI
INTERNATIONAL qui l’avait apprécié par ses éminentes recherches, se joint ici
à la douleur de tous ceux qui lui étaient proches.
Nous ne pouvons donner qu’une très brève bibliographie de son œuvre très
étendue. Voici quelques-uns des ouvrages qu’il a publiés : « Gibt es ein Leben
nach dem Sterben ? » (« Y a-t-il une vie après la mort ? »), « Unsere Toten
leben » (« Nos morts vivent »), « Vergesst die armen Seelen nicht ! »
(« N’oubliez pas les âmes du purgatoire »). « Hegegnungen mit
Jenseitsforschern und Gesprache mit Geistern » (« Rencontres avec des
chercheurs de l’Au-delà el Dialogues avec des Esprits ».
Wilhelm Otto Roesermüller écrivit lui-même : « Une science jeune, la
parapsychologie nous bâtit un pont encore plus large vers la religion. Dans les
manifestations spontanées et expérimentales de la parapsychologie animiste et
spirite, nous trouvons des matériaux très riches qui prouvent que nous, êtres
humains, hébergeons un corps impérissable dans notre corps temporel. Après la
mort, nous survivons avec ce « corps de résurrection » dans le monde de l’Audelà. De ce monde invisible, nous arrivent de nos amis et bienfaiteurs contactés
dans l’Au-delà par la prière, assistance et secours en cas de nécessités
spirituelles, physiques et matérielle. »
Note bas de page
(4) CLERICUS (alias August LUDWIG), « Zum Phaenomen der eingebrannten Hand » (« Contributions au phénomène de l’empreinte brûlée d’une
main ») in : Études psychologiques, 41e année, 3e vol. - Mars 1914, page 142.

À présent, il y avait déjà longtemps que l’un d’eux était mort et n’avait donné le moindre signe. C’est à cela que
pensait l’autre moine, alors qu’il venait de célébrer la sainte messe et qu’il repliait neuf fois le corporal, comme
d’habitude.
Un doute pernicieux l’envahit. Il n’y aurait donc aucune survivance après la mort. À ce moment, une main apparut, se
posa sur le corporal et disparut aussitôt. Mais l’empreinte brûlée qu’elle laissa sur la toile de lin pliée neuf fois
prouvera toujours combien cette main fut ardente - Hundsfeld près de Breslau, par le curé Reichel » (5).

von Schrenck-Notzing
(1862-1929)
Médecin et hypnologue réputé
de Munich, le professeur von
Schrenck-Notzing se lia d’amitié
avec Charles Richet qui l’orienta
vers la métapsychique. Il étudia
tous les grands médiums de
l’époque, dont Eusapia Paladino,
Willy et Rudy Schneider. Il passa
quatre années à travailler avec
Eva C., en collaboration avec
Mme Bisson, ce qui lui permit
d’écrire son œuvre la plus
importante « Les phénomènes
physiques de la médiumnité ».

Dans notre enquête sur ce cas, nous avons adressé quelques questions au monastère de l’Ordre de St-Paul. Une réponse
nous parvint rapidement :
« Klasztor 00. Paulinow, Czestochowa, dnia 1. IV 1975...
Nous conservons, il est vrai, dans notre monastère, un corporal portant l’empreinte brûlée d’une main. Veuillez
trouver ci-joint une photographie de celui-ci. Malheureusement, nous ne possédons pas le moindre rapport écrit à son
sujet. Une tradition orale raconte que deux frères religieux très amis s’étaient fait une promesse réciproque : celui qui
mourra le premier devra donner à l’autre un signe de la vie éternelle. Peu de temps après la mort de l’un d’eux, celui
qui était en vie trouva l’empreinte brûlée d’une main sur le corporal de la messe...
P. Jerzy TOMZINSKI »
Le Professeur Ludwig à Freising a dû posséder de nombreux documents relatifs à de tels cas. Mais, comme Wilhelm
Otto Roesermüller nous l’avait dit, sa précieuse collection fut confisquée et détruite par la Gestapo sous le IIIe Reich.
Il nous est impossible de reprendre ici tous les cas qui ont été cités dans les publications précédentes. Nous nous
limiterons aux cas dont nous nous sommes personnellement occupés.
Note de bas de page
(5) CLERICUS, « Zum Phaenomen der eingebrannten Hand » (« Contributions au phénomène de l’empreinte brûlée d’une main ») - page 140,
sqq. Ludwig citait comme source : KELLER - « Armenseelengeschichten », Mainz verlag Kirchheim, 1891. Un rapport devait donc être déjà écrit
en 1891. Un rapport antérieur à celui de Reichel daterait du 25 août 1890.

« Il museo del Purgatorio » Le musée du purgatoire
Un missionnaire italien, le Père Vittore Jouet (1839-1912) a réuni une collection personnelle de documents portant des
traces de brûlure. Il en a constitué à Rome un « museo del Purgatorio », musée privé mais que toute personne intéressée
peut visiter. Dans le guide (6) publié en 1974, on ne dénombre que dix pièces à cette collection. Comme divers rapports
l’indiquent le nombre des biens de ce musée varie de temps à autre. Il y a plus de vingt ans, le PERE REGINALD
OMEZ écrivait : « Nous avons visité plusieurs fois le célèbre "Musée des âmes du purgatoire" à Rome. Celui-ci n’a pas
été fondé par des autorités ecclésiastiques, mais par le Père Vittore Jouet en 1900. Il avait fondé la revue "Le
purgatoire". Ce musée présente aux visiteurs une collection extrêmement originale.
« Impronta di bruciatura »
Empreinte de brûlure
Rome. Le « Museo del Purgatorio » qui se trouve dans la sacristie de l’Église « del San Cuore del Suffragio » n’est pas tout à fait un
musée comme les autres. Il est si petit qu’il ne mériterait peut-être pas ce nom mais il est aussi exceptionnel. Les pièces de la
collection sont exposées dans une seule vitrine : Aussi peu nombreuses que peuvent l’être les phénomènes provoqués par des
âmes du purgatoire.

Les documents présentés ne sont, en aucun cas, des preuves alléguées pour susciter la foi, mais ils sont des témoignages de faits,
témoignages qui ont la garantie de personnes reconnues comme dignes de foi. Ne pouvant ni « a priori », ni « a posteriori »,
constituer une preuve de la réalité du purgatoire, les documents peuvent, cependant, susciter ou raviver la dévotion aux défunts.
Dans ce Musée du Purgatoire, la collection rassemblée est constituée, en majorité, de documents portant l’empreinte brûlée d’une
main – entre autres :
- empreinte de trois doigts laissée par la défunte Pulmira Rastelli sur un livre de dévotion appartenant à Maria Zaganti (28 décembre
1870).
- empreinte de brûlure de cinq doigts de la main gauche laissée par le défunt Joseph Schitz sur un livre de prière en allemand
appartenant à son frère Georges (21 décembre 1838 - Sarralbe, Lorraine).
F.R.
Note de bas de page
(6) Guide publié en 1974 - par : Arciconfraternita del S. Cuore del Suffragio « MUSEO DEL PURGATOR1O » - Adresse : Lungotevere Prati 12,
00193 - ROMA - Italie.

On peut y voir des empreintes de brûlure qu’auraient produit des âmes du purgatoire – sur des livres de prière – comme
celui qui appartenait à Margarete Demmerlé à Erlingen en Allemagne – sur des livres de messe, sur des tissus comme
la chemise du Sieur Joseph Leleux de Mons où se distingue l’empreinte calcinée de plusieurs doigts en date du 21 juin
1789 – sur un manteau militaire très brûlé d’une sentinelle italienne (pendant une nuit de l’année 1932, alors qu’il
gardait au Panthéon le cénotaphe du roi Humbert Ier mort assassiné, le fantôme royal porta sa main de feu sur l’épaule
du soldat après lui avoir confié un message pour Victor Emmanuel III) – sur des planches, sur des dossiers de chaises
marqués par le feu... etc. » (7)

MARGARETE SCHÄFFNER
Parmi tous ces phénomènes sur lesquels notre enquête a porté ces dernières années, nous devons accorder une valeur
particulière à ceux de MARGARETE SCHÄFFNER de Gerlachsheim près de Baden, morte le 13 avril 1949 à l’âge de
86 ans. Bien que méconnue de la population de son village, elle fut, selon l’avis de plusieurs érudits et théologiens, une
mystique supérieurement douée qui a entretenu pendant 68 ans des contacts avec des âmes du purgatoire dans le but de
les aider par sa miséricorde.
Madame Oster. Suissesse originaire de Lucerne, faisait partie des rares gens qui comprenaient Margarete Schäffner, à
qui elle pouvait se confier et qui resta en étroite relation avec elle durant quelques dizaines d’années. À la mort de
Madame Oster en 1946, son fils Léo poursuivit cette relation. Il rassembla tout le matériel disponible sur cette femme
mystique et détermina le savant BRUNO GRABINSKI (8) à publier avec lui un cahier sur Margarete Schäffner.
La singularité de l’histoire de Margarete Schäffner qu’ils racontent, réside dans le fait que des décédés se sont
manifestés – pas moins de cinq fois – auprès d’elle et ont laissé le témoignage de leur présence par une main qui a
imprimé sa brûlure sur plusieurs pièces de tissu.

Margarete
Schäffner
auprès de qui des
décédés se seraient
manifestés.
Ici, dans son petit jardin
à
Gerlachsheim
Allemagne Fédérale

Notes de bas de page
(7) P. Reginald OMEZ « Kann man mit den Toten in Verbindung treten ? » (« Peut-on communiquer avec les morts ? ») - 3e éd. Aschaffenburg
1972, page 149.
(8) GRABINSKI/OSTER, Fegfeuer-visionen der Begnadeten Margarete Schäfffner von Gerlachsheim », « Visions du purgatoire de la mystique
Margarete Schäffner de Gerlachsheim ». 6 éd. 1975.

À l’époque, les théologiens, les prêtres et les évêques subissaient l’influence du rationalisme et refusaient de prendre au
sérieux ces « histoires d’âmes du purgatoire ». On voyait en elles l’expression d’une superstition populaire.
L’autorité ecclésiastique concernée s’efforça, conformément à l’esprit qui régnait à l’époque, de passer sous silence et
même d’étouffer toute l’affaire. Sous prétexte de vérifier les faits, elle confisqua les tissus portant les traces de brûlé
dans le but de les envoyer à l’administration de l’archevêché à Kreiburg en Breisgau. Le prêtre de l’époque à
Gerlachsheim-Nägele, m’apprit pourtant le 21 mai 1974 que cet examen de l’archevêché n’eut jamais lieu. Quelques
mois plus tard, le 27 novembre 1974, le service des archives de l’archevêché répondit à. notre demande d’information :
les dites reliques ne s’y trouvaient plus !
Margarete Schäffner souffrit pendant des années de la méfiance de son entourage. Même le curé du village à qui elle
racontait ses visions ne la croyait pas. En raison de cet isolement, elle implora Dieu de lui donner un signe prouvant
qu’elle n’était pas victime d’une illusion, qu’elle n’était ni trahie par son imagination, ni par des influences
démoniaques.
Sur les cinq tissus portant des traces de brûlure, on doit en considérer quatre comme perdus, tandis que le cinquième fut
remis à Margarete Schäffner par l’archevêque Groeber en 1947, après avoir été conservé en archives pendant vingt ans
à Freiburg. Elle le donna au catéchiste Bundschuh de Karlsruhe qui finalement le rendit aux archives paroissiales de
Gerlachsheim.
Au lieu d’entreprendre une enquête sur l’affaire, l’office épiscopal ordonna à Margarete Schäffner de garder le silence
et elle obéit scrupuleusement aux interdits de l’autorité ecclésiastique.
La soumission du mystique aux prescriptions de l’Église est le signe le plus important qui permette aux spécialistes de
distinguer le véritable mysticisme du faux. L’obéissance inconditionnée en révèle son authenticité. Si le mystique ne
respecte pas ces interdits, s’il cherche à attirer l’attention sur lui en donnant des récits exagérés, s’il cherche à être
reconnu, il offre alors des signes contraires à son mysticisme.
Bundschuh et beaucoup d’autres ont pu confirmer la réputation incontestable de cette femme qui exprimait
modestement ses confidences. Un critère supplémentaire qui permet de mieux [fin de la page 27] distinguer les authentiques
phénomènes mystiques des faux, se fonde sur leur durée. Si l’on considère que Margarete Schäffner poursuivit ses
contacts avec les morts pendant 68 ans, jusqu’à sa mort – à 86 ans, que pendant tout ce temps, elle s’en tint à l’ordre de

l’Église de garder le silence et ne voulut pas attirer l’attention sur elle, on ne peut aboutir qu’à une conclusion positive
sur les phénomènes qu’elle a vécus.
Les témoignages que les décédés ont laissé par l’empreinte brûlée d’une main sur des tissus constituent des exceptions
rarissimes dans les contacts réguliers qu’elle entretint avec eux. Le professeur de religion, Dr Alois Bundschuh, qui la
connaissait très bien puisqu’elle lui raconta à plusieurs reprises des récits précis de ce qu’elle vivait, pouvait déclarer :
Margaret Schäffner faisait l’expérience d’apparitions régulières de décédés qui imploraient d’être aidés par la prière.
« Il faut renoncer à caractériser ces diverses apparitions toutes uniques. Elles sont si nombreuses qu’on peut les
qualifier de quotidiennes, bien plus elles surviennent le jour et la nuit. L’aspect de ces apparitions varie du plus
sombre au plus clair, du lépreux, de l’ulcéré à celui qui est d’une fraîche santé. Habituellement, un représentant attitré
par les esprits en donne oralement leurs noms et leurs désirs. Margarete peut ainsi reconnaître durant l’apparition les
personnes qu’elle a connues vivantes. »
Bundschuh essaya par des questions approfondies de lui faire décrire certains personnages. Il se trouva stupéfait devant
l’exactitude des réponses qui concernaient des personnes que Margarete Schäffner n’avait elle-même jamais connues.
Cela convainquit Bundschuh de la vraisemblance des faits (9). L’atmosphère générale contre laquelle elle ne pouvait
fondamentalement rien faire s’est illustrée par un événement significatif : à l’occasion d’une « Mission populaire » –
manifestation ecclésiastique – au cours de laquelle des sermons étaient présentés par des prêcheurs venus de toute part,
quelques fidèles aimant les indiscrétions de bavardage avaient informé l’un de ces prêcheurs des visions de la mystique
que l’on ne prenait généralement pas au sérieux. Il repoussa fermement l’authenticité de ces phénomènes. D’une voix
tonitruante, il déclara de la chaire : « Une telle chose n’est jamais possible. Jamais. » Lorsqu’on apprit l’événement à
Margarete, sa réponse fut simple et brève : « Nous allons prier pour ce père afin qu’il comprenne ».
Margarette Schäffner n’utilisa jamais ces phénomènes mystiques à des fins personnelles. Elle était souvent importunée
par des curieux qui demandaient des renseignements sur le sort de leurs parents décédés. Elle aurait pu tirer profit de
ces personnes qui la questionnaient et ainsi améliorer sa situation misérable mais elle ne le fit jamais.
... « Margaret était très pauvre. Il pleuvait dans sa petite maison parce qu’elle n’avait pas suffisamment d’argent pour
faire réparer le toit. Tout ce qu’il lui arrivait de recevoir des bienfaiteurs comme argent et nourriture, elle ne l’utilisait
que rarement pour elle-même et préférait le donner pour des messes ou à des œuvres pieuses pour les décédés ».
Il va sans dire qu’elle a particulièrement souffert pendant la période hitlérienne où tous ceux qui s’occupaient de
réalités transcendentales ou spirituelles étaient persécutés. Elle-même a souvent été persécutée pendant la seconde
guerre mondiale. On trouvait toujours des gendarmes chez elle. Sur son lit de malade qu’elle ne quitta plus avant sa
mort, en décembre 1948, elle déclara à Mr Oster qui lui rendait visite : « Je me suis endurcie. Il faut savoir supporter
les choses de la vie. Si l’on est élu par Dieu pour accomplir une mission, cela ne signifie pas que l’on soit son enfant
favori, au contraire il en résulte toujours un destin lourd à porter. Le missionnaire est le jouet de la providence qui
l’utilise à ses fins. Dieu traite quelquefois cruellement ses outils car ils n’ont pas en eux-mêmes de l’importance. Seuls
comptent les plans divins qui sont réalisés par eux. »
Pendant les derniers mois qui précèdent sa mort, cette femme qui ne quittait plus son lit laissait une impression
inoubliable à ses visiteurs. « Margarete, en dépit de son âge avancé, de ses faiblesses et de ses souffrances, donnait
l’impression d’une grande jeunesse intérieure, d’une agilité d’esprit remarquable. Sa mémoire était excellente. À
différentes occasions, je lui ai posé des questions identiques. Elle en donna des réponses semblables, avec une égale
clarté et une égale certitude » (10).
Une infirmière, Emma Schubert de Freiburg, qui avait bien connu Margarete Schäffner, nous laissa un rapport précis
sur le phénomène d’une empreinte brûlée provoquée par la main d’un Esprit. « Margarete lui a longuement parlé des
rapports qu’elle entretenait avec les décédés. Elle s’est également plainte de la méfiance et de la médisance de son
entourage qui culminèrent avec le refus du curé de lui accorder la sainte communion pendant un trimestre. C’est
pourquoi elle avait un jour prié une âme en peine de lui fournir un signe visible pour que les gens lui accordent enfin
leur crédit. Plus tard, elle reçut alors l’ordre d’étaler un tablier sur la table, ce qu’elle fit. On retrouva l’empreinte de
deux mains qui avaient brûlé son tablier noir qu’elle envoya à l’ordinariat de Freiburg en Breisqau - en la présence de
Madame Schubert. » (11)
Notes de bas de page
(9) GRABINSKI/OSTER, - Fegfeuer - Visionen • (« Visions du purgatoire ») - page 50
(10) GRABINSKI/OSTER - « Visions du Purgatoire » -page 74
(11) GRABINSKI/OSTER - « Visions du Purgatoire » -page 77.

Une autre empreinte de brûlure provoquée par la main d’un Esprit survint un matin pendant la messe, en l’église de
Gerlachsheim. Margarete avait une pièce de tissu étalée sur les paumes pendant la réception de la sainte communion.
Le prêtre qui lui tendait l’hostie aperçut soudainement une tache sombre sur la partie du tissu qui lui faisait face et il eut
l’impression que cette tache s’étendait, Margarete, elle-même, ne s’en rendait pas compte puisqu’elle avait fermé les
yeux. Après la messe, le curé alla rejoindre Margarete à son prie-Dieu sur lequel elle demeurait agenouillée, perdue
dans ses prières. Il lui demanda alors si elle pouvait lui montrer son mouchoir car il avait remarqué une chose étrange
pendant la communion. Ne se doutant de rien, elle le sortit et le déplia. Tous deux découvrirent l’empreinte brûlée
d’une main. Margarete pensa qu’il s’agissait là du signe divin attendu, signe qui était la preuve qu’il y avait des âmes
en peine venant chercher de l’aide auprès d’elle.

Sur ce petit livre de prières que la
famille Hackenberg habitant à
Nieder-Lindewiese (R.F.A.)
possède aujourd’hui encore,
l’empreinte brûlée serait le signe
de la délivrance d’un décédé

Margarete nous a raconté deux fois cet événement miraculeux. Elle n’enjoliva jamais son récit, ce qui atteste de sa
réalité et de sa véracité. Il s’agit précisément de ce tissu dans sa lettre du 5 janvier 1947 où elle confirme sa restitution
par l’archevêque Gröber après vingt ans passés dans les archives de Freiburg.
Au cimetière de Gerlachsheim, on peut aujourd’hui voir la tombe de cette femme mystique, simple pierre gravée d’une
croix. Au-dessous de celle-ci, on lit : Margarete Schäffner -1863-1949. La tombe n’avait pas été construite sur l’ordre
d’un parent, ni non plus sur celui de la commune mais sur celui de Léo Oster, son ami.
Jusqu’à ce jour, ce tissu portant l’empreinte brûlée d’une main est le seul qui a été conservé parmi les cinq. Il repose
actuellement dans les archives paroissiales de Gerlachsheim où nous avons pu le photographier à plusieurs reprises. Ni
les services de l’archevêché ni les différents curés qui ont successivement dirigé la paroisse du village à cette époque,
ne se sont plongés dans l’étude de ce cas singulier. Un acte paroissial adressé à l’archevêque se contente de rappeler
laconiquement : « Au total, elle dispose de cinq de ces tissus dont l’un porterait les empreintes croisées des mains des
prêtres Falk et Dorr :.. » En examinant attentivement les traces de brûlé sur le tissu conservé, on peut nettement
distinguer une main droite assez grande, ses différentes phalanges et ses parties saillantes.

Comment expliquer ce phénomène ?
Un Esprit ne pourrait véritablement pas brûler comme des objets matériels que nous connaissons et laisser ainsi des
traces de brûlure sur d’autres objets. Mais nous devons en premier lieu avoir le courage d’aborder ces faits en toute
impartialité et ne pas les rejeter prématurément. Nombreuses sont les choses qui apparaissent inexplicables mais qui ne

peuvent être facilement niées et qui se révèlent à nous à la lumière d’un travail patient. Il nous semble hasardeux de
retenir comme interprétation aux phénomènes de Margarete Schäffner, l’intervention de dons paranormaux qui lui
seraient propres – dans le sens de l’animisme dont nous avons précédemment parlé. Il serait plus judicieux [fin de la page 30]
de voir ici, comme Margarete Schäffner elle-même ou comme les nombreuses personnes qui - sans aucun préjugé - ont
pris connaissance de l’affaire, les influences de pouvoirs extérieurs. Margarete Schäffner se demandait elle-même dès
le début des apparitions, s’il s’agissait d’apparitions ou de tromperie démoniaque. C’est pourquoi elle implora une
preuve. Si des « signes » physiquement manifestes et que l’on peut présenter lui sont parvenus, nous n’avons alors
aucune raison véritable de les contester sous l’angle de cette caractéristique.

Comment un Esprit dépourvu de corps peut-il provoquer des brûlures ?
Un premier indice de réponse nous est fourni par Margarete Schäffner elle-même : « Ces Esprits se trouvent dans un
état de souffrance, mais il ne s’agit pas d’un feu réel de ce monde ». Par cela, la représentation par trop réaliste est
écartée, dans laquelle les âmes du purgatoire (12) seraient torturées par un feu qui serait tout à fait identique au feu
terrestre. Nous penchons beaucoup plus pour l’hypothèse de « matérialisations ». Les âmes se matérialiseraient pendant
une courte durée dans le but de se manifester dans le monde sensible. Même si nous ne sommes pas en mesure
d’expliquer le processus de telles matérialisations, elles sont attestées par de nombreux rapports si solidement établis
que l’on ne doutera guère de leur réalité. Un indice supplémentaire de la matérialisation se révèle par le fait que la taille
et la forme des brûlures de mains ne correspondent pas toujours à la forme anatomique normale d’une main humaine.

« Urabon » : célébration mortuaire au Japon
Avant que nous abordions d’autres cas, nous allons brièvement parler d’une objection souvent avancée de nos jours
contre la notion de « purgatoire ». On objecte en effet que cette notion serait spécifiquement catholique et ferait défaut
aux autres conceptions religieuses. Ceci est absolument faux. Pour le prouver, nous alléguerons seulement un fait tiré
de l’histoire religieuse du Japon. Chaque été, on célèbre au Japon une fête des morts appelée « Urabon » ou simplement
« Bon ». Cette fête des morts – bouddhique – est très ancienne. Il y a plus de 1300 ans, elle était, déjà célébrée.
Note de bas de page
(12) N.D.T. En allemand, le purgatoire : « Fege-Feuer » - le feu qui balaie, qui nettoie l’âme.

L’aventure d’un disciple de Bouddha a dû entraîner l’institution de cette fête. Parmi les lois de la fête mortuaire
consignés dans des écrits bouddhiques, nous trouvons : « Le disciple du Bouddha, Mu Lien qui possédait l’énergie
d’entrer en contact avec des Esprits voulait rendre des bienfaits à son père et à sa mère. Lorsqu’il sortit d’une
méditation, il vit sa mère tyrannisée par les démons de ta faim et de la soif et elle souffrait terriblement. Il prépara
alors de la nourriture dans un plat qu’il présenta à sa mère, mais avant qu’elle ne pût porter la nourriture à sa bouche,
les aliments furent carbonisés par des flammes. Mu Lien ne pouvait, par sa seule énergie, sauver sa mère. Il sollicita
un conseil de Bouddha. Comme la mère de Mu Lien devait expier de nombreux péchés et ne pouvait être délivrée par
une force humaine, Bouddha lui recommanda de célébrer avec de nombreux prêtres une oraison funèbre le 15 e jour du
7e mois. Mu Lien fit ce que le Bouddha lui avait dit et sa mère échappa aux souffrances de l’enfer et renaquit en un lieu
magnifique. » (13)
En fait, dans ce récit, il n’est pas mentionné où se trouvent les flammes, comment et de quelle nature elles sont. De
nombreuses religions, en dehors du christianisme, connaissent un processus de purification des âmes des décédés dans
lequel revient toujours l’image d’un feu (14). Dans les paraboles de Jésus qui traitent de la vie dans l’au-delà, la
conception d’un « feu » joue un rôle important, sans que la nature de ce feu ne soit approchée avec précision. Ainsi le
débauché condamné, du lieu de la torture où il se trouve, crie au Père Abraham de lui envoyer Lazare : « il devrait au
moins tremper le bout de ses doigts dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car, dans l’ardeur de ces flammes,
j’éprouve de grandes souffrances. » (Luc 16, 24)

Des traces de brûlures dans un livre de prières
Un livre de prières du XVIIIe siècle, très beau et très bien conservé constitue un autre document important du dossier
des empreintes brûlées de mains. Il fut imprimé à Neisse O.S. et appartenait à la famille HACKENBERG habitant à
Nieder-Lindeweise en Tchécoslovaquie. C est un prêtre expulsé qui l’apporta en République Fédérale Allemande.
Aujourd’hui, une famille de Basse-Bavière l’a en sa possession. Nous trouvons, également conservé, le procès-verbal
qu’avait dressé le Directeur du Séminaire de prêtres à WEINDENAU : Dr STAMPFL – 1er novembre 1922
(contresigné par deux témoins) :
« Le petit livre a 10 cm de long, 6 cm de large et une épaisseur d’environ 2 cm. Il fut imprimé à Neiss par Joseph
Schloegel. Il n'est pas daté mais remonte probablement à la seconde moitié du XVIII e siècle. À la page 18, on trouve

l’empreinte brûlée d’une petite main. Les marques de calcination pénètrent sur dix pages et atteignent la couverture
intérieure. On peut nettement distinguer les cinq doigts, la paume de la main et une partie du poignet. La main, y
compris le poignet, a une longueur de 7 cm. Les doigts ont au moins 2,5 cm de long et la paume, 3 cm. Les doigts sont
légèrement écartés et se distinguent facilement les uns des autres. Les empreintes du pouce, de l’index et du petit doigt
sont plus marquées. Notre attention est attirée par ce fait : on distingue plus nettement l’empreinte sur la couverture
que sur les derniers feuillets. Les doigts donnent l’impression de n’être constitués que par des os. »
Selon un ancien rapport conservé par Anna Bernert de la famille Hackenberg, transmis au Dr Stampfl, un membre de
cette famille Hackenberg avait, selon la volonté de son père décédé, entrepris un pèlerinage à Grulich, grand centre de
piété de cette région. Au cours de son retour, il assista à un événement miraculeux à l’occasion d’une halte en pleine
forêt. En disant ses prières du matin, il s’endormit.
« À ce moment, le décédé réapparaît, le remercie et lui dit : "Je suis délivré. Comme signe de ma délivrance et
montrant que j’ai réellement été auprès de toi, je te laisse l’empreinte de brûlures de main dans ton livre de prières."
Le pèlerin Hackenberg se réveille et voit l’empreinte d’une main d’enfant qui avait brûlé son livre de prières, à
l’endroit de la prière du matin. »
Si nous prenons au sérieux ce témoignage, nous devons accepter l’hypothèse d’une « matérialisation ». Car l’empreinte
brûlée de la main ne dépasse pas la taille de celle d’un enfant, or le décède était un adulte. De plus, il ne peut s’agir
d’une âme torturée par le feu du purgatoire puisqu’elle manifeste sa délivrance.
La constitution du procès-verbal omit malheureusement des précisions au regard de quelques questions importantes. Le
rapport ne s appuie que sur des souvenirs transmis dans la famille.
On doit bien sûr penser à leurs altérations. Mais le document parle tout seul. Le Directeur du séminaire de prêtres qui
dressa le procès-verbal, n’eut visiblement aucune raison de mettre en cause la crédibilité des témoins.
Notes de bas de page
(13) « Das Jahr im Erleben des Volkes » (« L’année vécue par le peuple ») - Tokyo 1926 - page 165
- voir aussi : Georq SIEGMUND. « Buddhismus und Christentum » (« Bouddhisme et Christianisme ») 1968 page 168.
(14) Alois RIEDMANN.
« Die Wahrheit des Christentums » (« La Vérité du Christianisme ») - 4e vol. - Freiburg 1956 page 284 et suiv.

Des traces de brûlé dans un livre de messe pour les morts
Après quelques efforts, nous sommes enfin parvenus à trouver un document important, très récent, qui porte des traces
de brûlé, traces que nous avons photographiées. Il s agit d’un missel des morts d’après lequel une messe mortuaire a été
célébrée en 1922. Au cours de cette messe particulière, un Esprit pointa l’un de ses doigts sur un texte de prières et
laissa à ces endroits des traces de brûlé.
L’histoire de la recherche de ce document met clairement en évidence que certains ecclésiastiques essaient de
dissimuler des phénomènes surnaturels auxquels ils ont assisté et qui les gênent ou les tourmentent. Il fallut un long
travail de détective de la part de Bruno Grabinski (15) pour qu’il parvienne à découvrir ce livre de messe.

Le passage marqué du livre
de prières :
les prières du matin « Morgen-Seegen ».

Voir le récit sur l’origine
de cette empreinte brûlée
en page ci-contre (32).

Mais il y est arrivé. Accompagné de son conseiller d’études, Mr Kalitta, Bruno Grabinski découvrit donc ce livre malheureusement, tous deux durent promettre de garder le silence sur certaines données concrètes, celles du nom, de

l’endroit, etc. Malgré ces lacunes, nous connaissons suffisamment de détails pour pouvoir brosser un tableau de ce qui
arriva :
Ce livre de messe appartenait à une église de la région de la Sarre – Allemagne Fédérale. Un jour, il fut utilisé à la
célébration d’une messe pour un prêtre décédé. Une croyante qui assistait à cette messe, vit à deux reprises la silhouette
d’un Esprit s’approcher du livre et le toucher de son doigt. Chaque fois, elle aperçut de la fumée qui en montait.
Grabinski parvint à retrouver l’ecclésiastique qui célébra cette messe. Celui-ci put confirmer les événements. Grabinski
écrit : « Lui-même (le prêtre) ne s’aperçut de rien et ne vit que les traces de brûlé sur le livre qu’après la cérémonie.
Ne trouvant pas d’explication naturelle à cela, il ne crut pourtant pas que les brûlures aient pu être provoquées par des
charbons ardents. Il n’avait plus en mémoire le nom du bénéficiaire de cette messe, le phénomène remontant à l’année
1922. Par contre, il avait bien connu la voyante à laquelle on attribuait des dons extraordinaires. Elle avait assisté à
cette messe, puis s’était, rendue immédiatement à la sacristie pour faire part de ses visions au curé. En examinant le
missel, ils aperçurent les traces de brûlé et vérifièrent donc les observations de la voyante. »
Notes de bas de page
(15) Bruno Grabinski « Beweise aus dem Jenseits. Das versengte Messbuch“ (Preuves de l’Au-delà. Le missel brûlé. » pages 143 à 155.

Si l’on considère plus avant les traces de brûlé, on constate leur emplacement précis sur des passages de texte. Jamais
les bords ou les pages non imprimées ne sont touchés. Jamais non plus, la main entière n’a été posée. La sélection des
passages marqués ne semble pas être due à un simple hasard : dans toutes ces parties du texte, la piété divine est
implorée avec une grande intensité. Phénomène extraordinaire dans le pointage de ces textes : dans le récit, il est
clairement exprimé que la main de l’Esprit tourna les pages du livre, mais cela n’a pas laissé la moindre trace sur les
marges comme on aurait pu s’y attendre. « Les brûlures indiquent, comme l’écrit Grabinski, des passages qui sont
d’une signification particulière dans la messe mortuaire. » Il s’agit toujours de textes qui, d’une manière directe,
implorent la miséricorde et l’indulgence de Dieu :
- Oro supplex et acclinis
Cor contritum quasi cinis... (En m’inclinant, je te supplie, le cœur broyé comme la cendre)
- Domine Jesu Christe, Rex gloriae,
libéra animas omnium fidelium
defunctorum de poenis inferni,
et de profonduo lacu... (Seigneur Jésus Christ, Roi de gloire, délivre les âmes de tous les fidèles défunts des peines de
l’enfer et des profondeurs de l’abîme.)
- Deus, cuius misericordiae non est numerus,
suscipe propitius preces humiliatis nostrae (Dieu, nous ne pouvons plus compter vos miséricordes. Accueillez avec
bonté nos très humbles prières...).
L’idée s’impose que le décédé qui s’est ainsi manifesté, a dû connaître le latin quand il était en vie. Voilà un indice qui
étaierait l’hypothèse que l’on a affaire à l’âme d’un prêtre décédé.

Témoignage sur la relique de l’église Saint-Romedius
Il existait vers la fin du XVIIe siècle, une amitié profonde entre l’ermite de la chapelle du château de Thaur, consacrée à saint
Romedius, et le curé et doyen de Thaur, Georg Meringer. D’après ce qu’on dit, tous deux avaient convenu que celui qui décéderait
le premier, donnerait un signe de l’au-delà à l’autre. Le curé Meringer mourut le premier.
En octobre de l’an 1659, vers 23 h du soir, l’ermite entendit qu’on frappait à la porte. Il était en train de décorer l’autel de la chapelle
de saint Romedius de fleurs en papier rangées dans une boîte en bois. Il reconnut donc la voix du curé défunt qui se plaignait de
son sort. Il avait oublié, de son vivant, de faire célébrer deux messes qu’on lui avait payées et c’était pour cela qu’il souffrait toujours
au purgatoire.
L’ermite demanda un signe pour confirmer le caractère surnaturel de ce message. Et voici que, tout à coup, il vit surgir l’empreinte
d’une main brûlante sur le fond de la petite boîte de fleurs.
L’ermite s’occupa, par la suite, de faire célébrer les messes en question. Au cours d’un rêve, le curé Meringer lui apparut finalement,
transfiguré, et témoigna de sa délivrance.
L’empreinte de la main se trouve actuellement dans une boîte en bois abritée par une grille fermée à clef. On a installé le tout très
haut dans le mur intérieur de l’église, afin qu’on ne puisse pas le toucher. Tout à côté est également exposé la copie du document

justificatif qui contient le récit de l’ermite, confirmé par serment. L’original de ce document est inclus sous la grille qui couvre la
relique. Personne n’avait jusqu’à ce jour pris de photographie de cette relique.
Novembre 1978 - Gertraud RAFFEINER.
L’auteur du présent article consent à voir avec Grabinski que l’attention n’était pas seulement attirée sur la main de
l’Esprit et sa manifestation mais sur ces parties précises du texte, en raison de leur sélection intelligente.
La croyante qui avait observé le phénomène des brûlures sur le livre était bien connue des ecclésiastiques ; elle
disposait d’une réputation sans tache. Ses facultés paranormales étaient attestées. Elle indique, un jour par exemple,
l’endroit précis où deux étudiants français, que l’on avait longtemps cherchés en vain, avaient été accidentés. Elle
devait posséder une faculté paranormale, une forme de clairvoyance qui faisait défaut au prêtre puisqu’il n’avait rien
remarqué du phénomène en célébrant la messe. Le phénomène relève de deux réalités ; la première que l’on a pu
constater et vérifier après le phénomène : les traces de brûlé, et la deuxième : l’assurance formellement exprimée
d’avoir observé la brûlure qu’un être aurait provoquée. Nous ferions pourtant fausse route si nous réduisions tout le
phénomène à la faculté paranormale de cette femme.
Si non seulement de bons observateurs mais aussi des spécialistes de la parapsychologie étaient convaincus que cette
voyante a eu pendant dix-sept ans des contacts réguliers avec des décédés, sa faculté paranormale ne peut être
considérée comme la cause unique du phénomène de brûlure. Nous avions abordé le même problème dans le cas de
Margarete Schäffner. Et pour ces [fin de la page 34 - suite page 39] deux cas, nous contestons l’hypothèse animiste de leur
interprétation.
Les documents originaux correspondant à deux autres cas d’empreintes de mains brûlées étudiés par Grabinski ont été
conservés jusqu’à ce jour avec grand soin et piété. On en trouve un aux archives paroissiales de Pflochsbach-sur-leMain (RFA) : tissu portant l’empreinte de cinq doigts carbonisés. Un jardinier de ce village, Kaspar Roeslein, avait
réalisé en 1752 un pèlerinage expiatoire pour délivrer un décédé. Ce fut au monastère de Maria Einsiedeln qu’il reçut le
remerciement du mort délivré : l’empreinte brûlée d’une main sur un tissu (16).
Autre document : un livre de sermons rédigé par le Jésuite Jakob Rem en 1595 et imprimé en 1652 à Dilligen
(Allemagne Fédérale). On voit sur la couverture de la reliure, l’empreinte brûlée d’un pouce. La brûlure occasionna des
trous jusqu’à la page 64 et des traces de brûlé sur les pages suivantes. Ce document se trouve aujourd’hui à la
bibliothèque du décanat de Hall au Tyrol. Son histoire a été étudiée et rédigée par Grabinski (17).
Abordons maintenant un cas encore plus surprenant de l’empreinte brûlée d’une main.

L’empreinte brûlée d’une main sur une table de tribunal à Lublin (Pologne).
À l’occasion d’un voyage en Pologne, en juillet 1978, j’ai découvert un nouveau phénomène d’empreinte brûlée de
main, phénomène qui n avait pas été relevé dans la littérature concernant le sujet.
On trouve dans le hall du musée principal situé sur le « mont du château », une grande table en bois de chêne désignée
comme « table du tribunal » et qui évidemment se trouvait auparavant au tribunal du Palais de Justice. Au travers de la
plaque de verre, on peut constater sur le bois les traces brûlées d’une main assez grande. L’attention est attirée sur le
fait que ces doigts ne révèlent pas les empreintes des différentes phalanges. L’impression donnée correspond à l’idée de
quelque chose de schématique. Une légende polonaise, qui se réfère à l’origine du phénomène, raconte : « En 16.37. un
procès se déroula à la Cour de Justice de Lublin. Un riche magnat réclama pour lui-même les biens d’une veuve. Les
juges achetés rendirent la sentence en faveur de cet homme. La veuve désespérée leva alors les bras dans un geste de
détresse vers la croix en s’écriant : si Satan jugeait lui-même, il rendrait un jugement plus juste.
Vers minuit, apparurent des juges étranges en perruques noires qui cachaient soigneusement de petites cornes. Le
secrétaire horrifié dut devenir le témoin de la cérémonie. La réunion du tribunal satanique eut donc lieu. L’avocat du
diable expliqua dans un exposé court et sobre, les droits de la veuve à la fortune de son mari décédé. En reconnaissant
les preuves de l’avocat, le tribunal rendit le jugement en faveur de la veuve, jugement beaucoup plus juste que la
décision prise par la cour du tribunal. Jésus-Christ, sur le crucifix, détourna la tête de honte. Le lendemain, le
secrétaire découvrit le sceau de la main noire qui avait brûlé la table. »
Ajoutons enfin un mot sur la signification de l’empreinte ordinaire de la main sur des documents, de quelque nature
qu’ils soient. Elle symbolisa en effet une signature et prenait la valeur d’un consentement au bas d’un contrat.
Nombreux sont les documents historiques sur lesquels on peut encore la voir : certains remontent à l’âge de pierre.

Traduction du Dr. Christina Raffeiner
Note de bas de page
(16) Bruno GRABINSKI, « Spuk und Geisterscheinungen oder was sonst ? ». (« Des apparitions de fantômes et d’esprits – ou bien quoi ? ») IIe
partie Groebenzeil, pages 70 à 78.
(17) GRABINSKI - Ibid. Pages 90 à 107.

Camille Flammarion, cité par Roesermüller, a relevé le cas d’une empreinte de brûlures de main.
« À Denain, la sœur prieure d’un cloître mourait d’un cancer de l’estomac. Elle avait obtenu, de la part d’une sœur du même Ordre,
de Douai, la promesse que celle-ci prierait pour elle après sa mort. Cette sœur faisait du lavage et avait retroussé ses manches.
Elle descendit à la cave chercher de la bière. Là, elle vit s’approcher d’elle une autre religieuse, qu’elle reconnut comme étant celle
qui était morte quelques semaines auparavant. La sœur prieure lui prit le bras, ce qui provoqua une violente douleur, et lui dit :
« Priez pour moi, car je souffre. » La sœur, prise d’effroi, gravit l’escalier en courant et s’affaissa à moitié morte sur un banc. Sur
son bras, se trouvaient cinq marques rouges provoquées par brûlure. Des ampoules se formèrent rapidement sur les parties
touchées.
C’est le Professeur Toison de la Faculté de médecine. Université de Lille, qui traita les cicatrices laissées par cette « âme du
purgatoire » sur le bras de la nonne. »

Documents photographiques
Les mains « fantômes ».
Église St-Romedius dans le village de Thaur, près d’Innsbruck Tyrol autrichien.
Dans cette église, on peut observer aujourd’hui encore, cidessus protégé par une grille, le fond d’une boîte portant
l’empreinte brûlée d’une main. (Voir le récit rapporté par
Gertraud Raffeiner en page ci-dessus).
L’empreinte d’une main d’une personne décédée.
Selon Margarete Schäffner témoin de bonne foi, il s’agirait de la
preuve de a survivance d’une personne décédée qu’elle avait
bien connue

Sur ce tissu, on distingue la brûlure assez grande dont on serait
bien en peine de trouver, selon le Professeur Siegmund, une
explication différente de celle donnée par Margarete
Schäffner...

Tombe de Margarete Schäffner (1863-1949) au cimetière de
Gerlachsheim - Allemagne Fédérale.
Pendant 68 ans, elle aurait été en contact avec des décédés.

[Fin de la page 36]

Les mains « fantômes ».
Sur ce livre de prières, on trouve l’empreinte brûlée d’une main.
Elle est assez petite et ressemble par sa taille à une main
d’enfant.

Tissu portant l’empreinte brûlée d’une main
- archives paroissiales de Pfloschbach (R.F.A.).

Le Professeur Siegmund présente ici ce tissu.
PSI INTERNATIONAL est très reconnaissant au Professeur
SIEGMUND d’avoir eu l’obligeance de nous présenter lui-même
ce précieux document.

Livre de sermons rédigé en 1595 par Jakob Rem. Ce livre qui
se trouve actuellement à la bibliothèque du décanat de Hall,
non loin d’Innsbruck, en Autriche, porte l’empreinte d’un pouce
qui a brûlé si intensément que la couverture a été réellement
trouée ainsi que les pages suivantes.
Ce qui est remarquable et rendra perplexe ceux qui demeurent
encore sceptiques quant à l’authenticité du phénomène
présenté, c’est la forme de la brûlure, son « dégradé » très
précis.
Ce précieux document est présenté par le Professeur
SIEGMUND lui-même sur notre page de couverture.
Le paysage alpestre apparaît au travers du trou provoqué par la
brûlure.

Empreinte de main brûlée sur une table de Tribunal à Lublin en
Pologne.

GEORG SIEGMUND
Le philosophe et théologien Georg Siegmund est né le 25 juin 1903 à Raumnitz – près de Glatz, en Silésie – partie orientale de
l’Allemagne qui est aujourd’hui polonaise. Il fit ses études de philosophie et de théologie à l’Université de Breslau. Le 26 février
1927, il fut promu docteur en philosophie. Le 15 juillet 1928, il fut ordonné prêtre à Weidenau par le cardinal Bertram. Il étudia aussi
la médecine et présenta un travail expérimental : « Die Bedeutung des Nervensystems bei der Régénération » (« La valeur du
système nerveux quant à la régénération ») – publié en 1928 dans « Biologiageneralis ». Le 30 juillet 1934, il fut nommé docteur en
théologie catholique à Breslau.
Pendant le 3e Reich, sa position critique vis-à-vis de la doctrine raciste nazie lui valut de n’être plus autorisé à enseigner la biologie.
Son livre sur Nietzsche publié en 1937 fut interdit la même année, et la troisième édition, détruite. Le 15 mai 1946, sur la proposition
d’Eduard Hartmann, il fut nommé par l’évêque Johannes Dietz professeur « ordinaire » de philosophie à l’Université philosophique
et théologique de Fulda. De 1954 à 1956, parallèlement à l’enseignement qu’il donna, il dirigea cette Université en tant que recteur.
Pendant un quart de siècle, il enseigna la philosophie et fut, en conséquence, nommé Professeur émérite. Le Professeur Siegmund
fut invité à présenter ses conférences dans le monde entier. Ses travaux de recherches l’amenèrent également à beaucoup voyager
– en 1 962, au Japon, en Corée, à Hong-Kong, à Formose, aux Philippines ; en 1970, en Argentine, au Brésil, au Chili, au Paraguay
et en Uruguay. En 1963, il reçut le titre honorifique de camérier secret du Pape.
Le Professeur Dr Siegmund a écrit plus de 2.000 articles et une trentaine d’ouvrages traduits en américain, en italien, en espagnol,
en portugais, en japonais et en coréen. Citons quelques-uns de ses ouvrages : « Psychologie des Gottesglaubens » (« Psychologie
de la foi ») - 2e éd. 1965, « Naturordmunq als Quelle des Gottesblaubens » (« L’ordonnance de la nature, source de la foi ») - 3e éd.
1965, « Der Mensch in seinem Dasein » (« L’Homme dans son existence ») - 1952, « Sein oder Nicht.sein. Die Frage des
Sebsmordes » (« Être ou ne pas être. La question du suicide ») – 2e ed. 1970. « Der kranke Mensch -medizinische Anthropologie »
(« L’homme malade - Anthropologie médicale ») 1951. « Tier und Mensch » (« L’animal et l’homme ») 1958. « Gottesglaube und
seelische Gesundheit » (« Foi et santé psychique ») - 1962, « Der Kampf am Gott » (« Le combat pour Dieu ») – 3e éd. 1976.
Le célèbre physicien Pascual Jorden, parlant du Professeur Georg Siegmund, a affirmé qu’il était l’un des plus importants
théologiens et philosophes actuellement en vie.


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