La bataille d'Illyndur PDF


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Cela faisait maintenant deux bonnes heures depuis le choc des armées. C'était un cauchemar sans
fin. Même si les mages utilisaient des hommes-bêtes, des golems et autres créatures, cela
n'empêchait en rien ceux-ci et quelques mages-lames de se faire dévorer par les créatures putrides
de la maison Eterna. De se faire éventrer par des mages rebelles. D'autres encore assassiner par
quelques nagas, voir même revenir à la vie du mauvais coté. Le pourpre couvrait peu à peu le sable
dorée des dunes désertiques d'Ashan. L'espoir que nos alliés nous rejoignent se faisait de plus en
plus mince.
Je luttais contre d'immondes bêtes, je savais qu'un jour il me faudrait mourir pour une noble cause,
c'est le propre des gens de guerre, et ce jour-là était arrivé. Cependant aujourd'hui, une seule idée
me traversait la tête, protéger ma compagne. Celle-ci commandait une unité de derviches, elle se
battait avec l'ardeur d'un démon. Grâce à mes tirs de couverture et à son esprit combatif, nous
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provoquions la terreur dans les rangs ennemis. Mais au fil des heures, la fatigue se fit ressentir,
chaque tir magique se faisait plus difficile, on n'en voyait pas la fin. C'était des vagues infinies
s’abattant telle une mer de tsunamis. Nous fûmes bientôt débordé, je perdis de vue l'unité de
derviches. La retraite dans le canyon d'Illyndur fut sonnée, j'achevai encore quelques squelettes,
puis suivi mes compagnons et me retranchais dans cette passe.
Nous étions vingt mille à la levée de l'ost, lors de la retraite je n'en vis pas plus de la moitié revenir.
Nombres de mages avaient péris avec leurs créatures, certains élémentaires sans maîtres erraient de
manière chaotique sur le champs de bataille et massacraient à tout va, ennemis comme alliés. Je vis
l'unité de derviches d'Halasa revenir, elles étaient lacérées, amputées, putréfactions et autres
nécroses abondaient de leurs plaies. Je n'y vit point Halasa. Je me précipitai à leur rencontre en
quête de renseignements, et l'une d' elle me fit un hochement négatif de la tête. Une larme roula sur
ma joue. Avais-je encore une raison de me battre ?
Je décidais alors de tenir la passe avec mes frères d'armes et de sacrifier ma vie s'il le fallait, afin de
détruire ces êtres abjects qui avaient osé détruire une partie de mon âme. Lorsqu'arriva le crépuscule
,nous avions perdu encore deux milles de nos frères , mais les braves tenaient bons. Je me retournais
vers un messager pour demander entre deux salves à combien on estimait les pertes ennemies.
Seulement un quart de leur armée était tombé, cela semblait trop peu, mais les nécromanciens
ramenaient les morts à la vie et cela jouait en leur faveur. Ils étaient donc encore près de trente
mille combattants. Le héraut me fit part de son inquiétude car les titans en amont de la passe avaient
aperçu un contingent de dix mille hommes venant en renfort de cet ost, déjà suffisamment puissant
et malsain.
Le désespoir parmi nous, était sous une multitude de formes. Le Sirocco faisait résonner les cris des
mutilés, l'effondrement des géants de pierre, les gémissements des plus faibles d'entre-nous. L'odeur
du sang était omniprésente, jusqu'au goût de fer rongé dans la bouche. Médecins et mages étaient
débordés, nous étions contraint d'achever nos frères d'armes afin de leur éviter une lente agonie.
Nous savions que le glas s'abattrait aussi sur nous avant l'aurore.
Alors que nous luttions toujours avec bravoure afin de tenir notre position, l'armée ennemie parut
soudain se disloquer en certains points névralgiques, la chaîne de commandement semblait rompue
et le contingent de dix mille guerriers chargea en direction de l'ost sur-dimensionné. Je vis soudain
sur le visage de nos soldats une expression de surprise.
Ils étaient là. Puis en me rappelant une partie de shōgi, je compris qu'ils avaient toujours été là,
attendant le moment opportun pour frapper. Yukiko avait réussi à infiltrer ses troupes. Les espions
du Sayama étaient donc bien plus qu'une simple légende. Je montai alors sur un petit promontoire
rocheux et hurlait le plus fort possible à qui pouvait l'entendre :


Nos alliés sont venus, c'est l'heure de la contre-attaque, de renvoyer le vide d'où il vient,
chargez !

Après cette incitation au combat, je me ruais vers les rangs ennemis incitant les mages-lames,
hommes-bêtes et autres créatures à faire de même. Et c'est avec joie que je paralysais de mes flèches
les troupes ennemis, tout en épargnant les nagas qui désormais luttaient contre leurs frères et la
coalition ennemie. Paralysant morts-vivants et autres créatures, offert en pâture à la contre-attaque,
je traçais mon chemin avec un seul objectif, la tête du général nécromancien. Je vis son unité et le
souvenir des derviches infectées réveilla en moi, haine, colère et démence. Après quelques salves de
flèches des arcanes, je m'approchais d'eux. Ils étaient encore hommes pour la plupart, contrairement
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aux morts-vivants, ceux-ci sentaient la peur. Alors pendant que le typhon des sept cité accompagnait
la vague de l'honneur dans un étau destructeur, je prenais un malin plaisir à faire souffrir ces
quelques adversaires qui me servaient d'exutoire. Brûlures, dépeçages à vif, mutilations,
humiliations, l'espace d'un instant une folie sans nom s’empara de moi et après un éclat de rire
sardonique qui faisait se prosterner mes victimes, elle se dressait à nouveau devant moi. Je cru
d'abord à un mirage, puis je repris mes esprits.


Halasa, c'est toi ? Dis-je. Je la voyais cependant je n'osais y croire, cela pouvait être une ruse
de l'ennemi et si c'était bien elle, que penserait-elle de toutes mes atrocités.



Oui c'est moi, Rael, je suis revenue, j'ai traversé l'enfer, mais je suis là avec toi.

Elle me serra dans ses bras et je fis de même, je compris que c'était bien réel, cela ne faisait aucun
doute. Son corps était recouvert de nombreuses plaies cautérisées pour éviter les poisons de la
maison Eterna. Je versais une larme d'empathie en imaginant la souffrance endurée.
Le tumulte de la bataille se fit bientôt plus calme, l'alliance menée par Gazal venait de sonner la
retraite. Nous avions essuyé beaucoup de pertes mais la guerre n'était pas perdue, il subsistait un
espoir. C'est donc ensemble que nous nous dirigeâmes vers Myranda, notre commandant en chef,
afin de recevoir l'invocatrice des abysses et l'émissaire de l'honneur.
Nous étions attendus dans la tente de commandement afin d'établir une contre-offensive, et ainsi
pouvoir retourner la situation à notre avantage. Tous étaient présent, notre commandant en chef,
ainsi que le reste des héros de l'académie. Il y avait aussi Nur, la général des djinns. Halasa était ici
en tant que maîtresse des maîtresses derviches. Du coté du sanctuaire Yukiko et Kaiko avaient
visiblement réussi à rallier le seigneur des dragons et le mandeur du crépuscule. J'identifiais aussi
Dame Raya et Nyorai Sairensa qui apportaient le thé comme le veut la coutume des mers de Jade.
Ainsi que deux tacticiens nagas qui s’affairaient à marquer des positions sur une carte du canyon
d'Illyndur.
Ammar dit « l'astucieux » ouvrit la réunion, en ses paroles s'exprimait la sagesse :


Nous avons perdu trop de frères, trop d'amis dans cette bataille, agissons désormais avec
discernement. Notre effectif actuel s'élève à sept mille cinq cents dont deux mille hommesbêtes, mille mages-lames, cinq cents golems, environ autant de titans, mille derviches,mille
mage également, et d’après Nur environ mille cinq cents djinns.

Yukiko se permit de dresser à son tour la revue des troupes du sanctuaire :


Nous disposons d'environ deux mille combattants du Sayama redoutablement efficaces en
terrain désertique. Ainsi que deux mille guerriers requins, mille mages, cinq cents esprits ,et
approximativement mille guerriers d'honneur. Cependant le conflit risque de tourner à notre
désavantage car malgré l'équilibre des forces actuelles, nous avons appris que certaines
troupes du Havre, menée par le général Kieran se dirigeaient vers le campement de l'alliance
du vide. Son ost compte environ huit mille têtes.

Après cette introduction stratégique, Noboru, le mandeur du crépuscule fit par de ses découvertes à
l'assemblée :

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D'après mes espions, les hérauts du vide recherchent un enfant, ils le nomment
« l'abnégation de toutes choses ». Il serait un défi au bon sens et à la logique d'Asha, serait
plus anarchique qu'Urgash. Cela effraie au plus au point les adeptes du vide, il pourrait être
une chance pour nous.



Vous pensez que cette enfant serait parmi nous ? questionna la chef des mages-lames. Pour
l'heure j'ai une nouvelle bien plus grave qui va rendre la menace du Havre presque
insignifiante. Nos titans ont repéré près de la frontière ouest, une légion infernale faisant
route vers notre camp. Au vu de la composition, je pense qu'elle est dirigée par Garant ou
Dhamiria.

Alors qu'un espoir grandissait dans le cœur des combattants, leur redonnant le courage nécessaire
afin de braver la mort pour leur patrie, et leur liberté, la marche infernale réduisait tous ces rêves en
cendres. Ma compagne, en tant que maîtresse des derviches soumit tout de même l'idée d'une
alliance avec la légion d'inferno, même si cela semblait bien utopiste. Selon l'histoire d'Ashan, les
infernos étaient les fils belliqueux d'Urgash et avaient toujours apporté la guerre sur Ashan, ainsi
que le chaos, la démence. Ils sont fourbes et vils, on ne peux pas traiter avec eux.
Ammar prit la parole :


Cette idée est audacieuse, mais je pense que l'entreprise a très peu de chance d'aboutir.
Toutefois nous devons la tenter, car qui n'essaye pas, vivra dans le doute, le regret et
l'amertume. Nous enverrons des émissaires négocier et si le sanctuaire le veux bien, des
espions pourraient découvrir le but de cette légion mystérieuse.

La réunion prit fin au bout d'une petite heure, et nous nous étions mis d'accord sur les différentes
tactiques à adopter en fonction du mouvement des troupes ennemis et de cette curieuse mais
inquiétante légion infernale. Au sortir de la tente, j'entendis Halasa qui était restée un peu en retrait
demander à Ammar, si elle pouvait prendre la parole dès les premières lueurs de l'aurore afin de
s'adresser aux troupes. Quelque chose la tiraillait, cela transparaissait dans son attitude mais je
n'arrivais pas à savoir ce que c'était. Le vieux mage lui donna son accord sous réserve que cela
n'irait pas rabaisser le moral de l'alliance. Elle acquiesça, puis m'adressa un petit sourire.
Malgré mon incompréhension quand à son idée, je laissais filer et mis cela sur le compte du
traumatisme qu'elle avait dû subir. Nous aurions l'occasion d'en parler une fois la bataille passée, si
nous survivions. Nos regards se croisèrent puis attendris par son visage et ses cicatrices, je lui
glissais ces quelques mots :


Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée et demain tu auras toute ma confiance et tout
mon soutien, je te protégerai quoiqu'il arrive. Je m'en veux de t'avoir perdue un instant du
regard, j'ai perdu la raison quand j'ai cru que tu n'étais plus de ce monde. J’espère que tu
pourras un jour me pardonner ces exactions.



Un jour mon Rael, j'ai connu moi-même des accès de folie, des pertes de la raison, mais
depuis que je t'ai trouvé, je vois le monde sous un autre jour. J'espère seulement de tout mon
cœur qu'un jour tu pourras toi aussi faire preuve de compassion et de tolérance, à mon égard,
s'il le faut.



Ma derviche, rien ne viendra troubler ce que nous ressentons l'un pour l'autre, ni cette
coalition du vide, ni cette légion infernale. Allons nous reposer quelques heures, il se fait
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tard et demain les combats vont faire rage comme jamais, ils nous faut être en pleine
possession de nos capacités.
Le lendemain matin je m’éveillais avec difficulté. J'avais eu du mal à trouver le sommeil entre les
vas et viens des troupes, les gémissements des blessés, les cauchemars de certains,et les pleurs des
autres. Je me retournais alors pour enlacer ma douce et tendre, mais je brassais du vide, sa couche
était vacante. En vitesse je me vêtis, pris un quignon de pain et parti au pas de course à la recherche
de ma derviche.
Je la vis en haut d'un promontoire rocheux surplombant la passe à une dizaine de mètres du sol. A sa
gauche se tenait Noboru, et à sa droite Ammar, comme si elle était soudain devenue le personnage
le plus important de cette coalition. Les troupes se massaient en bas, et d'après les murmures, les
agents du Sayama sous la direction de Noboru avaient fait en sorte que tous viennent au moins
prêter l'oreille quelques minutes. Derrière elle, se trouvait un bûcher, sans doute encore un des
rituels étranges du sanctuaire à moins que ce ne soit une expérience magique du vieux filou.
J’identifiais un phénomène inhabituel chez les deux héros perchés sur le rocher , ils semblaient
stressés, anxieux. Afin de mieux les voir, je décidais à mon tour d’effectuer une escalade sur un
perchoir assez proche du leur en contre-bas de quelques mètres. En me retournant pour voir où en
était la légion, je reconnus le destrier de Garant, émissaire de la discorde. Celui-ci avait réussi à
trouver une brèche à l'ouest de la passe, comme nous nous y attendions. Le temps jouait désormais
contre nous.
Au moment où les premiers rayons de l'aurore apparurent dans le canyon d'Illyndur, la voix
d'Halasa retentit comme un écho dans tout le canyon :


Braves combattants, puisque vous êtes tous réunis pour m'écouter, je ne vous demanderai
qu'une seule chose : tendre l'oreille et prêter attention à chacun de mes mots même après ce
qui va suivre. Vos généraux se portent garant de la prochaine étape et de ma véritable
identité, assura-t-elle en désignant Ammar et Noboru.

Elle se plaça au centre du bûcher, et un sentiment de peur irraisonné m'envahis quand je vis
« l'astucieux » mettre le feu aux stères de bois. Au bout de quelques minutes ma peur se mua en une
confusion totale, cela ne pouvait être. Dhamiria, mandeuse de la folie, héros et général de l'Inferno,
venait de sortir du bûcher,. Elle m'adressa un regard, avec une expression mi-figue, mi-raisin, et
semblait un peu gênée à mon égard. Quant à moi, je me pinçais comme pour me réveiller. Les
guerriers et autres mages eurent soudain un mouvement de recul puis Ammar s'avança, leva les
mains comme pour implorer les cieux et d'une voix grave et terrifiante, il s'adressa à la foule :


Mes amis, silence, écoutons ce que cette jeune femme veut nous dire, et suivant ses propos
nous aviserons de ce qu'il convient de faire ! Ammar avait ce regard qui disait à Dhamiria
que tout était entre ses mains et que si elle ne voulait pas subir une mort atroce, elle ferait
mieux d'avoir la langue habile. Sous l'autorité d'Ammar, les chuchotements et autres
murmures avaient laissé place au silence puis au discours infernal de Dhamiria :



Braves combattants ! Hier nous avons tenu la passe au prix du sang. Beaucoup de nos frères
ont donné leur vie et nombreux sont ceux qui mourront encore aujourd'hui. Cela peut vous
paraître curieux que je vous appelle mes frères mais nous avons un but commun, nous
combattons les adeptes du vide. Il est vrai que nous les infernos avons porté la guerre sur
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Ashan, nous avons parfois commis des atrocités, mais à y regarder de plus près, vous n'êtes
pas tous exempts de défauts. Combattants du sanctuaire vous paraissez bien honorables,
mais nous avons lu dans vos âmes. Combien n'ont-ils pas éprouvé du plaisir en tuant un
ennemi, en participant à des soirées de débauche ? En gérant des trafics afin de s'enrichir, en
tuant un parent pour prendre sa place, s'adonnant même parfois à l'inceste ? Membres de
l'académie, vos expériences secrètes de laboratoires sont bien plus abjectes et atroces que les
immondices que nous avons pu commettre. N'avez-vous qu'un respect limité pour la vie ?
Vous tenez des peuples entiers sous votre joug et les traitez moins bien que vos meubles.
Cependant je ne juge personne, car nous sommes ce qu'Ashan à fait de nous. Je garde espoir,
car malgré les squelettes cachés au fond des placards ou exposés à la vue de tous, Ashan
respire et vit. L'académie invente chaque jour des merveilles magiques sans pareil, le
sanctuaire apporte sa sagesse et sa philosophie, en tant que fils d'Urgash nous apportons un
équilibre en ce monde, la guerre quand il y a la paix, la liberté quand il y a l'oppression, et
bien d'autres encore. Ma propre personne, en infiltrant les rangs académiques a trouvé
l'amour, chose impensable pour moi avant que cela ne se produise. La vie est un cadeau
merveilleux permettant à notre âme de vivre de nouvelles expériences à chaque incarnation
passée sur Ashan. Cependant cette alliance du vide veut nous empêcher d'exister, veut
annihiler tout ce qui existe sous le ciel. L'affrontement qui va avoir lieu sera le plus gros
jamais vu depuis le début de la guerre contre les adeptes du vide et peut-être même de toute
l'Histoire. Je ne vais pas vous le cacher cela sera extrêmement difficile, car c'est sans
hésitation que vous aurez peut-être à tuer un ami, un parent, une femme, un enfant, un frère
qui aura tourné casaque et sera vide de tout sentiment à votre égard. Les alliés d'hier sont les
ennemis d'aujourd'hui et les ennemis du passés peuvent être les alliés de notre futur. C'est
pourquoi je vous demande d'oublier les guerres et les conflits du passé pour tous nous unir
sous une même bannière aujourd’hui. Que les légions infernales, les troupes académiques,
les armées du sanctuaire et toutes celles qui voudront se joindre à nous, s'unissent sous en
une même alliance, l'alliance de l'existence ! Pour l'existence ! L'existence !


L'existence ! l'existence ! l'existence ! Reprit la cohorte mêlée, au moment où l'étoile
d'Ashan finissait de sortir de son sommeil, ravivant le courage de ceux qui avaient perdu la
foi. Les troupes infernales se confondaient avec celles du sanctuaire et de l'académie, sous la
direction des généraux afin de former une marée belliqueuse aussi bigarrée, qu'imprévisible
et dangereuse.

Dhamiria descendit de son podium improvisé et vint à ma rencontre. Mon esprit était confus et je ne
savais quoi penser : elle était une succube, elle m'avait séduit, roulé, floué, elle s'était joué de moi.
Maintenant je la voyais face à moi toujours avec ce petit sourire gêné, elle voulu d'abord m'enlacer
puis se rétracta, avant de prendre la parole :


Tu sais désormais qui je suis, et je suis consciente qu'il te faudra peut-être du temps pour
l'accepter mais je t'aime vraiment tu sais, déclara-t-elle avec un regard sincère, une larme
perlant sur sa joue. Puis elle reprit sur un ton un peu plus sérieux : il y a une autre nouvelle
que je dois t'annoncer, je suis enceinte...

C'est l'esprit confus que je vais aller à la bataille. Je continuerai à protéger Dhamiria, car l'enfant
qu'elle porte, mon fils, est peut-être notre seul espoir de sauver l'existence même d'Ashan. Je suis
Hasafah Rael, général en chef des archers-mages et champion de l'académie. Et c'est ainsi que je
m'apprête à prendre part à la plus grande confrontation que ce monde n'ai jamais connu.
Journal d'Hasafah Rael
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Thème : Le discours d'un héros avant la bataille
[Inferno]-Dhamiria- AlisColor- La bataille d'Illyndur
Remerciements
A Kimmundi pour les images du jeu, et pour m'avoir guidé à travers le background de might and
magic.
A ma copine et a Ok8t8 qui ont corrigé la majorité des fautes et des mauvaises syntaxes afin de
rendre le tout plus agréable à lire.

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