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Livret animateur professeur PDF


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LES RISQUES NATURELS
LIVRET POUR LES ANIMATEURS

PARÉ
PAS PARÉ

PARÉ PAS PARÉ
Préparons-nous aux risques de catastrophes naturelles

Préparons nous

aux
risques pédagogique
de
Ce matériel
a été financé avec le soutien de l’Union Européenne
catastrophes
et conçunaturelles
par la

Croix-Rouge française dans le cadre de ses activités de
« Réduction des Risques de Catastrophes » et notamment de la mise en place
du projet pilote à La Réunion « Paré pas Paré ».

PARÉ
Sommaire
PAS PARÉ

Présentation du livret
Préparons-nous

3

aux risques de

Conseils pour l’animation
des séances de sensibilisation

4

Introduction et présentation
de la Croix-Rouge

5

MODULE 1 :
LES RISQUES NATURELS

7

MODULE 2 :
LES CYCLONES

17

MODULE 3 :
LES MOUVEMENTS DE TERRAIN

26

MODULE 4 :
LES INONDATIONS

31

MODULE 5 :
LE VOLCAN

37

MODULE 6 :
LES FEUX DE FORÊTS

44

MODULE 7 :
TSUNAMIS

49

MODULE 8 :
LES SÉISMES

55

catastrophes naturelles

a
s
h
c
l
u
d
k

Directeur de la publication : Croix-Rouge française
Relecture : Sylvie Chaussée-Hostein • Conception graphique :
Impression : Graphica • Imprimé sur papier écologique • Encres végétales
Dépôt légal : 5456 • Tous droits de reproduction interdits.

PARÉ PAS PARÉ • PRÉSENTATION DU LIVRET

Présentation du livret
Dans le cadre de ses programmes de prévention et
de réduction des risques, la Croix-Rouge française
a développé un outil de sensibilisation pour les
enfants aux risques de catastrophes naturelles
spécifiques à l’île de La Réunion.

L’objectif principal de ce programme est d’éduquer
les enfants aux risques avec une approche
d’animation qui prend en compte leurs besoins,
leurs capacités psychologiques et évite l’utilisation
de la peur comme levier éducatif.

Ce programme pilote s’appelle « Paré pas Paré »
et s’adresse aux enfants entre 8 et 11 ans.
Il prendra place au sein des établissements scolaires
partenaires. L’animation sera assurée en collaboration avec les professeurs et les bénévoles de la
Croix-Rouge française (ci-après dénommée CRF).

Cette sensibilisation consiste à réaliser des
ateliers de 45 minutes avec les enfants qui leur
permettront de travailler sur la notion de risque
naturel, sur la typologie des risques ainsi que sur la
prévention, la préparation ou la réponse qu’on peut
y apporter le cas échéant.

Les outils d’animation
de ces ateliers sont :
• Un classeur pour les enfants qui contient une partie informative et une partie
d’exercices et de travaux pratiques.
• Un livret pour les animateurs qui contient :
• une partie sur les risques qui permet aux animateurs de se familiariser avec
l’ensemble des risques qui seront abordés avec les enfants ;
• un référentiel d’animation qui explique comment animer les ateliers, composé
d’un conducteur et du contenu de l’animation ;
• une partie qui offre à l’animateur la possibilité de compléter les connaissances
et de proposer des activités supplémentaires.
• Un jeu des « incollables » pour rappeler les notions-clés et tester les connaissances.
• Des affiches récapitulant les consignes à adopter pour chaque risque.

Que vous soyez enseignant ou bénévole de la CroixRouge française, pour réaliser l’animation avec les
enfants, ce livret vous guidera et sera le document
de référence qui garantit une diffusion homogène
des informations auprès des différents groupes
d’enfants qui suivront cette animation. Il est à la
fois votre outil de travail et votre aide-mémoire.
C’est un document qui permet de dispenser les
modules qui composent le programme « Paré pas
Paré » avec une méthodologie et un contenu élaborés
en collaboration avec les partenaires du projet :

3

des spécialistes des risques majeurs, de la pédagogie
ou de la psychologie de l’enfant.
Ce programme étant spécifique à l’île de La Réunion,
le classeur de l’enfant contient des informations
sur les sept aléas qui peuvent toucher l’île.
En plus de cette information spécifique au territoire
réunionnais, les enfants aborderont les notions de
risque majeur, de risque naturel, les manifestations
de ces risques et les mesures prises pour faire face
au risque.

PARÉ PAS PARÉ • PRÉSENTATION DU LIVRET

La prévention, la préparation et les comportements
à adopter, ceux à éviter lorsqu’on est face à une
catastrophe permettront aux enfants d’approfondir
leurs connaissances dans ce domaine.
Une mascotte les guidera dans ce classeur, Timoun,
la tortue, qui permettra à chacun de cheminer à
travers les différents concepts et leurs explications.
Par ailleurs, un des objectifs de ce programme est
de faire prendre conscience à l’enfant aussi bien
des risques que du fait qu’il n’est pas seul pour y
faire face et que les adultes qui l’entourent (parents,
grands-parents, professeurs) sont là pour le
protéger et l’aider à comprendre des phénomènes
qui sont complexes.
Le fait que l’enfant sache qu’il est accompagné
est essentiel, d’autant plus que les conclusions de
l’enquête sur la perception des risques naturels

menée sur l’île montre que « les enfants semblent
plutôt bien informés concernant les risques
naturels, mais n’ont pas au travers de leurs
réponses une tendance systématique à suivre les
consignes des enseignants »1. Il est donc primordial
de créer un lien entre les générations et de montrer
aux enfants que les adultes sont capables de les
protéger. Bien que l’enfant puisse se retrouver dans
des situations où il est seul, dans le cadre scolaire
et à la maison, il est souvent avec des adultes qui
parfois ne maîtrisent pas non plus les consignes et
les mesures de protection face à une catastrophe.
Pour répondre à cet aspect, des exercices à faire
avec les parents ont été inclus pour permettre à
l’enfant d’aborder ces sujets aussi bien à l’école
que dans le cadre familial.

,

Conseils pour l animation
des séances de sensibilisation
Le descriptif pédagogique de chaque séance sera détaillé pour vous guider dans l’animation.
N’hésitez pas à vous y référer. De manière générale, nous vous encourageons à :
1 • Utiliser des mots et un vocabulaire simple.
2 • Faire des interventions interactives pour que l’animation soit vivante et pour maintenir
l’attention des élèves. Vous pouvez les faire lire, notamment les petites histoires et les consignes
en cas d’alerte.
3 • Poser des questions afin d’amener les enfants à s’interroger.
4 • Vérifier que les définitions et explications sont bien comprises. Laisser du temps aux
enfants pour répondre, reformuler la question s’il n’y a pas de réponse. S’il n’y a toujours
pas de réponse, donner un premier élément pour les aider.
5 • Demander si les élèves ont des expériences à partager.
Le but est de les faire participer le plus possible, de les faire réfléchir et trouver les solutions
par eux-mêmes.
6 • Proscrire tout sensationnalisme et tout propos de nature à choquer ou effrayer les enfants.
7 • Demander entre chaque partie d’une séance s’il y a des questions.
8 • S’assurer lors de chaque séance de la bonne compréhension et assimilation de son contenu.
Il convient de ne pas laisser les enfants dans le doute.
Ce livret vous accompagne pour la réalisation de ce programme de sensibilisation, cela ne vous
empêche pas d’utiliser toute technique que vous jugerez bonne pour animer la séance et la rendre
plus vivante, compréhensible et intéressante.

1
Enquête sur la perception des risques naturels et le niveau de préparation menée par les volontaires de la
Croix-Rouge et par l’équipe d’enseignants-chercheurs du laboratoire de Géographie Physique en avril et mai 2011.
L’échantillon est de 241 élèves de cycle III dans 3 écoles (Bois-de-Pommes à Salazie, Grande-Fontaine à Saint-Paul
et le Baril à Saint-Philippe) et de 153 adultes dans les communes de Salazie, Saint-Paul et Saint-Philippe.

4

PARÉ PAS PARÉ • INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA CROIX-ROUGE

Introduction et présentation
de la Croix-Rouge
1 • Complément d’informations
Le mouvement international de la Croix-Rouge
Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et les premières Sociétés
Nationales de la Croix-Rouge (SN) ont été créées en 1863 par Henri Dunant.
Initialement, cette organisation avait pour but de secourir les blessés de guerre.
À partir de 1919, les différentes Sociétés Nationales se sont regroupées au sein
de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
L’ensemble des SN, du CICR et de la FICR est appelé « Mouvement de la Croix-Rouge
et du Croissant-Rouge ».
Les emblèmes du Mouvement ont été déclinés en Croix-Rouge et Croissant-Rouge
mais également en Cristal-Rouge afin d’éviter une connotation religieuse.
Le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est aujourd’hui
le réseau humanitaire le plus grand du monde. Il est composé de 186 Sociétés
Nationales (dans 186 pays) regroupant plus de 90 millions de volontaires.
Le mouvement Croix-Rouge / Croissant-Rouge est régi par la promotion de sept
principes fondateurs  : Humanité, Universalité, Unité, Indépendance, Neutralité,
Volontariat et Impartialité. Ces principes sont à respecter par tous les membres du
mouvement dans la mise en œuvre des activités.
Les 4 domaines d’action essentiels du Mouvement :
• Promotion des principes et des valeurs humanitaires - œuvrer au respect de la
dignité humaine, réduire la violence et la discrimination ;
• Intervention en cas de catastrophe ;
• Préparation aux catastrophes ;
• Santé et assistance aux personnes au niveau communautaire - formation aux
premiers secours, prévention VIH/SIDA, don de sang.
La Croix-Rouge Française

Sur l’île de La Réunion

À la tête d’un important réseau de
600 établissements dans les secteurs
sanitaire, médico-social, social, et
de l’enseignement, la Croix-Rouge
française rassemble plus de 16 000
salariés et 52 000 bénévoles dans des
établissements sanitaires, médicosociaux et sociaux. Ses cinq domaines
d’action sont l’Urgence et le secourisme,
l’Action sociale, la Santé et l’autonomie,
la Formation et l’Action internationale.

Sur l’île de La Réunion, la Croix-Rouge française développe les
4 premiers domaines d’action. Elle est représentée par une délégation
départementale et par 5 délégations locales : Saint-Denis, Ouest, Sud,
Tampon et Saint-Benoit.
La Plate-forme d’Intervention Régionale pour l’Océan Indien (PIROI)
permet de développer le 5e volet d’action de la CRF. C’est un programme
de coopération régionale qui vise à renforcer les capacités de préparation
et de réponse face aux catastrophes naturelles des Sociétés Nationales
partenaires, à savoir la Croix-Rouge malgache, le Croissant-Rouge
comorien, la Croix-Rouge des Seychelles, la Croix-Rouge de Maurice,
la Croix-Rouge tanzanienne et la Croix-Rouge du Mozambique.
La CRF, à travers la PIROI, développe depuis 2011 un volet de réduction des
risques de catastrophes, dans lequel s’intègre le projet « Paré pas Paré ».

5

Présenter
l’intervenant
et
l’animation.

Présentation Prendre
de la CRF.
connaissance du
rôle de la CRF :
• Organisation ;
• Missions.

3’

3’

6

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur la Croix-Rouge française
et le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, n’hésitez pas à
consulter les sites Internet suivants :

• Site Internet de la Croix–Rouge française : www.croix-rouge.fr/
• Site Internet de la PIROI : http://piroi.croix-rouge.fr/
• Site Internet de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : www.ifrc.org/fr/

NB : ne pas hésiter à montrer l’emblème Croix-Rouge pour faire parler les enfants, peut-être qu’ils
ont déjà vu ce dernier. Leur expliquer éventuellement à quoi correspond cet emblème.

La Croix-Rouge porte secours aux populations en détresse. Lorsqu’il y a une catastrophe, on
peut se retrouver en détresse, c’est-à-dire avoir besoin d’aide parce qu’on est blessé, parce
qu’on n’a plus à manger ou parce qu’on n’a plus de maison ou tout simplement parce qu’on a
peur ou qu’on est malheureux. Pour éviter de se retrouver en détresse, on peut se préparer, car
quoi qu’il se passe, si on y pense avant, on peut trouver ensemble des solutions qui vont nous
aider à faire face à ces situations.
Aujourd’hui, la Croix-Rouge aide les populations à se préparer face au danger partout dans
le monde. Elle apprend aussi aux gens à se protéger quand le danger est là et leur apprend
également à protéger les autres autour de nous.
Inscrire le mot RISQUE au tableau et recueillir les représentations des élèves : « qu’est-ce qu’un
risque pour vous ? » (noter leurs réponses sur une grande feuille et la garder).

Puis des explications complémentaires seront données par l’animateur :
La Croix-Rouge
Il faut savoir qu’ici, à La Réunion, comme partout dans le monde, il y a une association qui s’appelle
la Croix-Rouge. Il y en a dans chaque pays du monde (186 Sociétés Nationales).

«Les enfants, je vous présente X qui va rester avec nous pendant une petite heure pour parler
des risques naturels qui se trouvent à La Réunion et nous montrer la manière de s’en prémunir.
Je vous demanderai d’être très attentifs.

Visuels.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

Bonjour les enfants, comme la maîtresse vient de vous le dire, je suis Mme ou M. X et nous allons Découverte.
passer une petite heure ensemble et faire quelques exercices.
Apprentissage.
En plénière.
Mais d’abord, je vais me présenter. Je suis bénévole d’une association qui s’appelle la Croix-Rouge. Exposé
Qui connaît ou a déjà entendu parler de la Croix-Rouge ? Que fait la Croix-Rouge ?
participatif.
Les enfants sont amenés à s’exprimer librement.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Visibilité de
l’emblème CroixRouge grâce à la
banderole du projet
« Paré pas Paré ».

DÉROULEMENT

Présentation de l’intervenant et de l’animation.
Découverte.
Le titre de l’animation : «Paré pas Paré - Préparons-nous aux risques de catastrophes naturelles». En plénière.
Nous allons parler des risques naturels et de la préparation pour réagir face à ces risques.
(exposé).

3 • Pour aller plus loin

Présenter les
intervenants,
faciliter le lien social.
Prendre
connaissance des
objectifs de
l ‘animation.

THÈME

DURÉE

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

2 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

PARÉ PAS PARÉ • INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DE LA CROIX-ROUGE

PARÉ PAS PARÉ

a

a

LES RISQUES NATURELS

MODULE 1 :
LES RISQUES NATURELS

1 • Qu’est-ce qu’un risque naturel ?
Afin de comprendre les notions-clés et de pouvoir apporter une définition exacte,
vous pouvez vous référer aux définitions suivantes. Celles-ci viennent compléter la
présentation des concepts faite dans le classeur enfants.
Un aléa est un événement ou phénomène, soit naturel soit résultant de l’activité
humaine, puissant et difficilement prévisible.
Le risque résulte de la conjonction d’un aléa non maîtrisé ou non maîtrisable et de
l’existence d’un enjeu (personnes, biens ou environnement)2.

L’enjeu

L’aléa

ue
Le risq

!

Plus l’aléa est puissant et plus les enjeux sont vulnérables,
plus le risque est dit élevé. On appelle risque majeur un
risque susceptible de provoquer une catastrophe.

Il n’existe pas un glossaire unique et universel en
matière de risques. Nous vous proposons néanmoins
de vous baser sur les définitions suivantes, qui vous
permettent de bien appréhender les notions.

Parmi les risques majeurs, on distingue deux catégories
de risques :
• Les risques naturels : cyclones, mouvements de
terrain, inondations, éruptions volcaniques, séismes,
feux de forêt et tsunamis pour La Réunion, ainsi
que les avalanches ;
• Les risques technologiques : industriels, transports
de matières dangereuses et ruptures de barrages
pour La Réunion, ainsi que le risque nucléaire.

Catastrophe : survenue brutale d’un événement
dangereux qui déstabilise les personnes qui
en sont victimes.
Risque : rencontre entre l’aléa et la vulnérabilité.
Le risque renvoie à la probabilité d’un danger menaçant
ou portant atteinte à la vie ou au cadre d’existence.

La Fédération Internationale de la Croix-Rouge décrit les
catastrophes comme « des situations qui mettent des
personnes en danger (…) et dépassent potentiellement
la capacité d’action normale des systèmes d’assistance
individuels, familiaux, communautaires et étatiques ».

Aléa : phénomène menaçant, d’origine naturelle,
anthropique ou mixte, susceptible d’affecter
un espace donné.
Vulnérabilité : le degré de dommage aux personnes et
aux biens attendu à la suite d’un aléa particulier.

2

Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM), « La notion de risques majeurs », page 3.

7

PARÉ PAS PARÉ

a

LES RISQUES NATURELS

2 • Comment ces risques naturels
sont-ils pris en compte?
La gestion des risques est l’ensemble des mesures prises pour limiter la survenance
d’un risque ou ses conséquences.
Elle comprend 3 étapes principales :
• Avant : la prévention, la protection, la préparation ;
• Pendant : la gestion de crise/réponse ;
• Après : réinstallation/reconstruction.
Pour vous permettre d’appréhender la pluralité des actions mises en place dans le
cadre de la gestion des risques, les différentes actions sont détaillées ci-dessous
selon les 3 grandes phases3.

AVANT L’OCCURRENCE DU RISQUE

PENDANT LA PHASE D’URGENCE /
GESTION DE CRISE

La prévention des risques exprime l’intention d’éviter
complètement les effets négatifs éventuels des aléas par le
biais de mesures prises à l’avance. Très souvent, l’absence
totale de pertes n’est pas possible et la tâche se transforme en
mesure d’atténuation.
Parmi ces actions de prévention, on trouve :

Les secours sont organisés au niveau communal
par le maire. Si les dégâts s’étendent sur
plusieurs communes, c’est le préfet qui organise
les secours au niveau départemental. Cette
organisation doit avoir été planifiée et testée avant
l’arrivée du risque.

• La réduction de la vulnérabilité. Par exemple, construire en
respectant les règles parasismiques pour que les bâtiments
ne s’effondrent pas en cas de tremblement de terre.

APRÈS LA PHASE D’URGENCE

• La réduction de l’intensité de l’aléa. Par exemple, en
construisant des digues pour que la rivière reste dans son
cours d’eau et donc éviter les inondations.
• L’éloignement entre l’aléa et les enjeux. Certaines zones sont
plus exposées aux aléas que d’autres. Par exemple, il y a plus
de mouvements de terrain sur les flancs des volcans que sur
la côte. Il faut donc aménager le territoire de sorte que les
habitants s’installent dans les zones les moins dangereuses.
• La surveillance de l’aléa : il s’agit d’essayer de prévoir
quand l’aléa arrivera pour pouvoir donner l’alerte et donc
prévenir les populations à temps. C’est par exemple ce
que fait Météo France pour les cyclones en surveillant la
météo des prochains jours. Cependant, certains aléas sont
très difficiles à prévoir, comme les mouvements de terrain,
voire impossibles (séismes).
• L’information des citoyens sur ces risques et les mesures de
protection. Au moment où l’événement arrive, les gens doivent
déjà savoir quoi faire juste avant, pendant et après l’événement
dangereux. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les classeurs
enfants, les livrets animateurs et les séances de sensibilisation.

3

DDRM, « La prévention des risques majeurs », pages 6 à 11.

8

Il s’agit de mettre toutes les zones en sécurité
en fermant l’accès aux zones dangereuses,
en déblayant les terrains et les routes, et en
détruisant les bâtiments trop abîmés. Il faut
également rétablir les réseaux d’électricité, d’eau,
de communication etc., et reconstruire en prenant
les risques en compte. En fonction des retours
d’expérience, l’organisation des secours peut
être revue et retravaillée. Le but de cette phase
est non seulement de revenir à une vie normale
mais aussi d’améliorer la capacité de résistance
aux futurs événements.

PARÉ PAS PARÉ

a

LES RISQUES NATURELS

3 • Les 7 risques naturels présents
à la Réunion
Afin d’enrichir vos connaissances sur les événements majeurs qu’a connus l’île de
La Réunion, voici une liste qui peut servir de référence pour illustrer vos propos.
Elle souligne la diversité des phénomènes et les types de conséquences
qu’ils ont pu avoir.
Ce sont également les événements qui restent dans la mémoire collective des
Réunionnais, au sein des cellules familiales notamment.

Exemples d’événements majeurs4 :
Janvier 1948

Février 1962

Cyclone.
165 morts.
Cultures de la zone
complètement
détruites.

Janvier 1993

Mai 1965

Cyclone Jenny.
36 morts.
Dégâts dus
aux vents du
cyclone.

Février 1998

Cyclone Colina.
2 morts.
Dégâts matériels
importants.

Effondrement
à Mahavel.
Évacuation
des habitants
de Roche-Plate.

Mars 2002

Fortes pluies.
1 mort.
Dégâts
matériels
importants.

Février 2007
Cyclone Gamède.
2 morts et 90 blessés.
Effondrement d’un pont.

Janvier 1980
Cyclone Hyacinthe.
25 morts.
Dégâts matériels
dus aux fortes pluies
du cyclone.

Mars 2006

Éboulement d’une partie
de la falaise à la Rivièredes-Pluies.
Formation d’un barrage
naturel.
3 morts quand ce
barrage naturel a cédé.

Éboulement
sur la route
du Littoral
(La Possession).
2 morts.
Route fermée.

Octobre 2010
Feu de forêt au Maïdo.
780 hectares de flore classés au patrimoine
mondial de l’UNESCO détruits.

4

DDRM, « Historique des événements majeurs à La Réunion », page 5.

9

PARÉ PAS PARÉ

a

LES RISQUES NATURELS

4 • La préparation des écoles
face aux situations exceptionnelles
Ce projet étant mené dans le milieu scolaire, il est
nécessaire de connaître les dispositifs qui encadrent
la gestion de crise dans les établissements scolaires
en cas de catastrophe majeure.
Les écoles, et donc les directeurs d’école, sont
responsables de la sécurité des personnes qu’elles
accueillent : élèves, enseignants, personnels
administratifs et d’encadrement. Le Plan Particulier
de Mise en Sûreté (PPMS)5, établi pour chaque école
par son directeur, doit permettre de réfléchir en
avance aux mesures qui seront prises pour gérer la
situation et coordonner les actions, notamment la
mise à l’abri ou l’évacuation des personnes.

Ce PPMS indique :
• À quel moment on met en pratique ces recommandations ;
• Comment l’alarme est déclenchée ;
• Où et comment mettre les personnes en sécurité ;
• Comment gérer la communication (en interne et avec
les familles, la presse, les secours et les autorités) ;
• Qui applique quelles consignes (personnes-ressources,
autres personnes responsables) ;
• Que faire en attendant les secours ;
• Quand et comment arrêter l’alerte.
L’établissement d’un PPMS donne lieu à un exercice de
simulation qui permet à tous de prendre connaissance
du plan et de vérifier la capacité de le mettre en œuvre,
d’y apporter des modifications le cas échéant.
Les consignes données aux enfants lors des
sensibilisations les préparent à réagir face aux risques.
Ils pourront avoir l’occasion de les mettre en pratique
dans le cadre des simulations de déclenchement du
PPMS dans leur établissement.

5 • Rappel des consignes et comportements
à adopter
Voici un rappel des consignes les plus importantes que les enfants
doivent retenir, celles qui figurent également sur les affiches.
N’hésitez pas à les répéter et à les faire répéter pendant la séance.
• Avant la catastrophe :
Prépare les équipements essentiels (ex. : lampe de poche, radio,
eau potable…).
• Pendant :
Écoute la radio et suis les consignes des autorités.
Si tu es à l’école, écoute les consignes de ta maitresse
ou de ton maitre.
• Après :
Éloigne-toi des zones touchées par la catastrophe.

5

Présentation du PPMS « Délégation Académique Hygiène et Sécurité ».

10

8’

Lancement.

3’30

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

Introduction
aux risques
naturels.

Se représenter
(dessins) et
identifier les
risques naturels.
Appréhender les
notions :
• Risque naturel ;
• Aléa ;
• Enjeux.

Découvrir le classeur
et les 8 modules.
Présentation Susciter l’intérêt des
du classeur enfants.
enfants.
Privilégier
l’animation.

THÈME

DURÉE

DÉROULEMENT

11

Découverte.
Apprentissage.
En plénière.
Exposé directif.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Sans lire le texte, qui peut me dire ce qu’il voit sur le premier dessin ?
Apprentissage.
(on voit la mer, de grosses vagues, un gors nuage circulaire avec un oeil et on devine beaucoup Exposé
de vent... c’est un cyclone) Suite en p.12.
participatif.

Dessins.

Livret enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

a

Aujourd’hui, nous allons commencer par expliquer ce qu’est un risque naturel.
Découverte.
Mais au lieu de commencer par vous donner des définitions, nous allons avant tout regarder Étude de cas.
quelques dessins ensemble dans votre livret (pages 3 et 4).

Avant d’aller plus loin, je vais vous présenter notre guide, nous allons être guidés par Timoun, une
petite tortue qui va nous aider à comprendre tous ces phénomènes naturels et à nous préparer à
leur manifestation.

Mais vous verrez, nous allons surtout découvrir ces risques ensemble en faisant quelques jeux
et animations. Le plus important est de participer.
Surtout, pendant toute cette séance, n’hésitez pas à me poser des questions s’il y a des choses
que vous ne comprenez pas ou si je vais trop vite pour vous.

Ce classeur est divisé en différents modules. Chaque module présente un des risques naturels qui
pourraient toucher l’île de La Réunion. Vous y trouverez quelques explications pour comprendre
par exemple ce qu’est un cyclone.

Ce classeur présente les risques naturels qui existent sur l’île de La Réunion et aussi des exercices
et des jeux que nous ferons tous ensemble, et pour certains que vous ferez avec vos parents,
proches ou avec les professeurs.

Pour cela, nous allons utiliser un classeur qui va nous accompagner durant tout le temps que
nous passerons ensemble.

Les événements naturels peuvent arriver à peu près partout sur le globe et un jour ou l’autre ils
peuvent nous concerner, vous, moi, vos proches, votre école ou votre commune : que nous soyons
chez nous, à l’école ou encore en voyage.
Mais rassurez-vous, lors de ces événements naturels et parfois dangereux, vous n’êtes pas seuls :
les parents, vos proches et les professeurs sont là pour vous protéger.
Comme on l’a dit tout à l’heure, il vaut mieux dès maintenant se préparer à être prêt !

6 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

PARÉ PAS PARÉ
LES RISQUES NATURELS

Introduction
aux risques
naturels.

Introduction
aux risques
naturels.

8’

12

Appliquer
les nouvelles
connaissances.

Favoriser la
mémorisation sur
la notion de risque.

Se représenter
(dessins) et
identifier les
risques naturels.
Appréhender les
notions :
• Risque naturel ;
• Aléa ;
• Enjeux.
Identifier les 7
risques naturels
à La Réunion.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Je vais vous laisser répondre vous-mêmes aux questions, en remplissant votre livret avec votre
stylo en main, mais avant je vais prendre un exemple.
Est-ce que tout le monde voit des images dans l’exercice 1 ?
Suite en p.13.

Introduire le GLOSSAIRE : c’est un outil qui va vous aider à apprendre les mots nouveaux. Lorsque
vous voyez un astérisque (*) après un mot, on va essayer de le définir ensemble ou d’aller chercher
sa définition, dans un dictionnaire, que l’on notera à la fin du classeur.

Mais ces mots « aléas, enjeux, risques naturels » sont sûrement nouveaux pour vous alors Application.
Exercice.
je vous propose de faire un petit jeu pour bien comprendre tout ça !
Ce jeu va aussi nous permettre de découvrir quelques risques. Ouvrez le classeur à la page 6 Synthèse.
pour voir l’exercice 1. Rassurer les enfants, la plupart des exercices sont surtout des
animations et sont ludiques.

Dans la première image on ne parlera pas de risque naturel parce que personne n’est en danger.
On parlera d’aléa naturel pour décrire le cyclone, c’est-à-dire l’événement naturel exceptionnel.
On appelle les personnes et les biens menacés par des aléas, des enjeux.

Introduction des pictogrammes : Maintenant que nous avons vu ce qu’est un risque naturel, estce que vous pouvez me dire quels sont les risques naturels qui peuvent toucher votre quartier ?
(laisser les enfants répondre puis) la Réunion ?
Laisser les enfants citer les 7 risques (en affichant le pictogramme correspondant au tableau) et
compléter si besoin en leur faisant deviner les manquants grâce aux pictogrammes correspondants.

Dans cette troisième image, des personnes, des animaux ou des biens sont susceptibles d’être
touchés par un cyclone : on parle de « risque naturel » quand des personnes ou des biens sont
en danger face à un événement exceptionnel tel qu’un cyclone, une inondation, un tsunami ou un
volcan par exemple.

Apprentissage.
Suite.
Que trouve-t-on en général dans la mer ? (les enfants doivent venir à la conclusion eux-mêmes Exposé
participatif.
qu’il n’y a par définition presque rien dans la mer).
Donc, selon vous, est-ce que la mer peut faire du mal à quelqu’un ou à quelque chose ?
(conclure que non comme il n’y a rien).
Regardons à présent la deuxième image. Qu’est-ce qu’il y a de différent dans cette image ?
(habitations, route, arbres).
Est-ce que vous voyez un danger imminent ? Non, tout est calme, paisible.
Enfin, regardons la dernière image. Que voyez-vous exactement ?

DÉROULEMENT

Livret enfants.

Dessins.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

a

9’

THÈME

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
LES RISQUES NATURELS

Les trois
phases dans
la prise en
compte d’un
risque.

Introduction
aux risques
naturels.

9’

4’

THÈME

DURÉE

13

Prendre
connaissance des
trois étapes qui
interviennent dans
la prise en compte
du risque.

Appliquer
les nouvelles
connaissances.

Favoriser la
mémorisation sur
la notion de risque.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Exercice 2 p. 7. Laisser les enfants répondre de manière collective. Lire collectivement chaque
phrase pour voir s’il s’agit d’une action à faire AVANT / PENDANT / APRÈS la catastrophe.
Les enfants, s’ils le souhaitent, pourront recopier les réponses dans le classeur dans le tableau
prévu à cet effet, stylo en main.

Découverte.
Apprentissage.
Exposé directif.
Exercice.
Synthèse.

Livret enfants.

Livret enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

a

Si vous le souhaitez, on peut faire un petit exercice tous ensemble pour voir ce qu’on peut faire
avant, pendant ou après une catastrophe.

Présenter avec des exemples les actions qui peuvent être menées avant, pendant ou après
une catastrophe en montrant l’objectif de chaque type d’action.

Maintenant que tout le monde a bien compris ce qu’est un risque naturel, sachez que des
personnes, tous les jours, partout, se mobilisent pour éviter et limiter les risques naturels et
leurs conséquences. Il y a trois étapes qui interviennent pour éviter et limiter le risque, dans
trois temps différents :
AVANT / PENDANT / APRÈS.

Application.
Suite.
Exercice.
Quel est le danger sur la 1ère image ? Oui, un tsunami.
Synthèse.
On peut donc écrire le mot qui correspond dans le numéro 1 ° ALÉA.
Mais les enjeux, qui sont en 2° sont les biens et personnes menacés , qui pourraient être détruits.
On regarde alors sur le dessin ce qui porte le numéro 2° : ici il s’agit du bateau qui pourrait être
endommagé et de la maison aussi qui risque d’être détruite. À vous de jouer !

DÉROULEMENT

PARÉ PAS PARÉ
LES RISQUES NATURELS

Les risques à Mettre en
La Réunion. application les
connaissances
acquises.

Le projet
« Paré pas
Paré » (complément à
la mise en
place des
PPMS par
l’Éducation
nationale
dans les établissements
scolaires »).

4’30

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

14

À présent, je vais vous parler d’une petite mission que vous allez devoir effectuer quand vous Application.
Exercice.
serez en dehors de l’école. C’est un exercice qui devrait vous amuser.
Comme vous pouvez imaginer, vivre par exemple une inondation, un tremblement de terre ou
un tsunami est un événement rare qui ne se produit pas souvent dans la vie d’un individu. Du
coup, lorsque cela arrive, on s’en souvient souvent pendant longtemps. Vos grands-parents,
ou certains voisins un peu âgés ont peut-être déjà fait face à une catastrophe de ce genre. Ces
personnes peuvent nous aider à comprendre et à retenir ce qu’il est important de faire pour
se préparer en cas de catastrophe.
Il y a dans le livret des questions que vous pourrez leur poser.
Regardez l’encadré page 9, quelqu’un peut-il lire les questions ?
Vos parents pourront vous aider à recueillir ce témoignage.
Suite en p.15.

Les parents des élèves ne doivent pas venir les chercher à l’école si un PPMS est déclenché
mais doivent attendre que l’alerte soit levée.

Réponse : en fonction de la nature du risque sur lequel porte le PPMS, l’enfant devra suivre les
consignes de son enseignant.

Répondons à quelques questions dans le classeur p. 8 sur le PPMS.
Faire lire la question et voir si les enfants peuvent répondre. Si non, leur répondre avec l’aide
de l’enseignant.

Eh bien, pour les catastrophes il y a aussi un plan qui vise à vous protéger en attendant l’arrivée
des secours. Ce plan s’appelle le PPMS.
= PLAN PARTICULIER DE MISE EN SÛRETÉ.

J’imagine que vous avez tous déjà été à l’école un jour où l’alarme incendie a sonné. Il y a tous
les ans des exercices de simulation qui sont faits dans les écoles pour vérifier que le plan est
bien suivi. L’avez-vous déjà fait ? Que devez-vous faire ? Suivre votre professeur dans le calme
dans la cour et vous mettre en rang ?

Et maintenant, je vais vous parler de votre école. Vous venez tous les jours à l’école mais savez- Apprentissage.
vous qu’en cas de catastrophe, tout un plan est bien prévu et organisé pour vous protéger tous Exposé directif.
Synthèse.
au mieux ?

DÉROULEMENT

Livret enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

a

8’

THÈME

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
LES RISQUES NATURELS

15

Fin du
module.

Conclusion
du module et
présenter les
objectifs du module
suivant.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Répondre aux questions éventuelles des enfants avant de les saluer.
Leur présenter les outils qui sont laissés à leur disposition (affiche et pictogramme du module
traité) qu’ils peuvent d’ores et déjà regarder entre eux ou avec leur professeur.

La future séance sera l’occasion pour eux de découvrir un risque naturel. Ils découvriront :
• La définition du risque ;
• Les manifestations du risque ;
• Les consignes à suivre AVANT – PENDANT – APRÈS la catastrophe ;
• Ils feront toutes sortes de jeux et animations sur le risque (dessins, mots-croisés, quiz,
labyrinthe etc.) ;
• Ils découvriront quelques catastrophes passées touchant La Réunion.
Vous trouverez dans votre classeur, à la fin du module, une page blanche pour écrire et dessiner
ce que vous avez retenu sur les risques naturels.

Clore la séance en expliquant aux enfants ce sur quoi porteront les séances suivantes.

• Cf. Exercice 2 p. 10 pour aller découvrir les risques qui concernent sa commune. Élève guidé
pas à pas. Tableau à remplir : les élèves devront noter 3 risques concernant leur commune et
citer 3 événements naturels marquants survenus dans leur commune. Si accord du professeur,
ce travail pourra être revu en classe avec les 10-11 ans sous la forme d’un tour de table.

Leur proposer alors de compléter leurs connaissances en se rendant sur deux sites :
• L’un plutôt ludique avec deux jeux faciles et animés. Cf. « Pour aller plus loin » :
le classeur les guide pas à pas pour leur dire où trouver les jeux sur le site risquesnaturels.re

Apprentissage.
Exposé directif.

Se renseigner auprès des enfants pour savoir s’ils aiment et s’ils ont l’habitude d’aller sur le Application.
Exercice.
net. A priori, ils répondront que oui…

Cet exercice est primordial dans le cadre de ce programme, bien en informer les professeurs,
puisqu’il permet de promouvoir les liens intergénérationnels sur la base de témoignages et
permet un exercice de reformulation par les enfants.

Application.
Suite.
Les professeurs se chargeront de suivre la mission de leurs élèves. Ils organiseront, s’ils le Exercice.
veulent bien, un petit compte rendu – tour de table avec les élèves quelques semaines plus
tard au cours duquel les enfants devront créer un beau tableau dans lequel ils écriront les
facteurs qui ont aidé les gens interrogés à faire face à une catastrophe.

DÉROULEMENT

Affiches.

Livret enfants.

Livret enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

a

Durée totale du module : 45’.

4’

Mettre en
application les
connaissances
acquises.
Développer
leurs capacités
à aller chercher
l’information.

Culture du
risque.

2’

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

Les risques à Mettre en
La Réunion. application les
connaissances
acquises.

THÈME

8’

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
LES RISQUES NATURELS

PARÉ PAS PARÉ

a

LES RISQUES NATURELS

7 • Pour aller plus loin

ExempleS de sites que vous pouvez regarder avec les enfants
• Animations et explications sur la composition de la Terre, les tsunamis, les séismes, les volcans et le
risque en général.
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/evenements/quand-la-terre-gronde/seismes-volcanstsunamis-catastrophes-naturelles/index.html
• Risques naturels à La Réunion : actualité, risques, cartes, conseils, réglementation, une partie pour les enfants.
http://www.risquesnaturels.re/

Si vous cherchez des informations complémentaires
• SpécifiqueS à la Réunion :
• Sur les RISQUES naturels

Risques naturels à La Réunion : actualité, risques, cartes, conseils, réglementation, jeux pour les enfants.

http://www.risquesnaturels.re/




Fiche du BRGM sur les risques naturels à La Réunion : cette fiche rappelle d’abord les définitions
du risque puis aborde les documents cartographiques et réglementaires. Elle revoit ensuite en détail
les risques mouvements de terrain, inondations, éruptions volcaniques et cyclones et peut donc être
utilisée pour ces modules également.
http://www.brgm.fr/brgm/Reunion_kitpedago/fichier/fiche/Fiches_Risques.pdf

• Les plans de prévention et de secours

Dossier Départemental des Risques Majeurs de La Réunion : généralités sur le DDRM, les 7 risques
naturels, les risques technologiques, commune par commune.

http://www.reunion.pref.gouv.fr/ddrm/index.asp



Plan Particulier de Mise en Sureté : explications sur le PPMS par l’académie de La Réunion (document .pdf).
http://www.ac-reunion.fr/fileadmin/rep_services/rep_caps/ecole/ppms-diapo.pdf

• GénéralES :

PRIM.NET - Portail de la Prévention des Risques Majeurs du ministère de l’Écologie et du Développement
Durable : les risques majeurs, ma commune face aux risques, photothèque.

www.prim.net

16

PARÉ PAS PARÉ

s

les cYCLONES

s MODULE 2 : LES cyclones
1 • Qu’est-ce qu’un cyclone ?
Ce schéma et les éléments ci-dessous vous donnent plus d’informations sur la
composition d’un cyclone.
L’activité nuageuse associée au cyclone
est organisée en bandes spiralées qui
convergent vers un anneau central où les
pluies sont torrentielles et les vents d’une
violence extrême. Cet anneau, matérialisé
par une muraille nuageuse de 14 à 18 Km
de hauteur, constitue ce qu’on appelle le
mur de l’œil du cyclone. Il délimite une
zone centrale d’accalmie correspondant
à l’œil du cyclone, d’un diamètre très
variable, de l’ordre de 40 Km en moyenne,
et où les vents sont faibles et le ciel peu
nuageux6.

!

Cyclone : perturbation d’origine tropicale caractérisée par
des vents d’au moins 118 Km/h
soufflant de façon circulaire
autour d’un centre calme
appelé « œil du cyclone ».
Houle : hautes vagues générées
par des vents forts
Marée de tempête : élévation
du niveau de la mer due à un
cyclone

Concernant les risques de fortes houles et marées de tempête :
Comme le signale le classeur enfant, il y a deux types
principaux de forte houle à la Réunion. Voici quelques
précisions pour vous aider à les différencier :
• Houle cyclonique : associée à un cyclone, elle se propage
plus vite que lui et constitue donc l’un des signes de son
arrivée. Elle peut se propager très loin et atteindre des
côtes que le cyclone ne touchera pas.
• Houle australe : elle est générée par de profondes
dépressions circulant d’Ouest en Est loin au sud des
Mascareignes. A partir du moment où elles se forment,
les vagues mettent environ 3 jours à atteindre la Réunion
et peuvent atteindre une dizaine de mètres.
Chacun de ces phénomènes marin est susceptible de faire
des victimes et des sans-abris, détruire les bâtiments,
ports et autres infrastructures, mais également entraîner
une forte érosion de la côte, détruire la végétation du
littorale et les coraux.

Comme le montre la carte des risques en page 8 du
classeur enfant, la houle cyclonique touche surtout le nord
et l’est de l’île alors que la houle australe touche plutôt le
sud et l’ouest.
Voici quelques exemples d’évènements marquants
proposés par le DDRM :
• Mai 2007 : une forte houle déferle sur les côtes ouest et
sud – 2 pêcheurs disparus, de nombreux dégâts dans
les ports de Saint-Gilles, Saint-Leu et Saint-Pierre, et
sur le front de mer : maisons, restaurants et terrasses
inondées.
• Février 2007 : houle cyclonique. Suite au passage du
cyclone Gamède, la baie de Saint-Paul est dévastée
(bateaux détruits, plage rétrécie, front de mer érodé).
• Février 1962 : forte marée de tempête lors du passage
du cyclone Jenny. A l’Ouest entre Sainte-Anne et SaintBenoît, le lieu-dit « Les Galets » est dévasté. Dans
l’Ouest, des pêcheurs ont disparu.
6

17

DDRM, « Le risque cyclonique et vents forts », page 16.

PARÉ PAS PARÉ

s

les cYCLONES

2 • Le risque cyclonique à la Réunion
Quelques informations ci-après complèteront votre connaissance du risque cyclonique à La Réunion.
Bien que le risque cyclonique ait un caractère aléatoire, certaines régions du monde sont particulièrement touchées.
C’est le cas de la zone Sud-Ouest de l’océan Indien, comme vous pouvez l’observer sur la carte7.
Bassin Pacifique
nord-ouest

40°N

(y compris le golfe du Bengale
et la mer d’Arabie)

Bassin Atlantique

(océan Atlantique nord,
golfe du Mexique et
mer des Caraïbes)

20°N

0

(de la ligne de changement
de date à l’Asie, y compris
la mer de Chine)

Bassin océan Indien nord

Bassin Pacifique nord-est
(du Mexique à la ligne
de changement de date)

20°S
Bassin Sud-Est
de l’océan Indien

40°S

Bassin Sud-Ouest
de l’océan Indien

Zones d’activité

160°0

120°0

et Australie
(du 100E au 142E)

(de l’Afrique au 100E)

80°0

40°0



40°E

80°E

Bassin Australie
et Pacifique sud-ouest
(du 142E au 120O)

120°E

160°E

160°O

La probabilité du risque en fonction de la période
Octobre

Novembre

Possible

Décembre

Janvier

Menace

Février
Risque maximum

Mars

Avril

Mai

Menace

Possible

Exposition de la Réunion face au risque

Fréquence

Statistiquement, il apparaît que les régions Est et NordEst de La Réunion sont les plus exposées, mais tous
les secteurs de l’île sont susceptibles d’être touchés
par la partie la plus active d’un cyclone tropical.

En moyenne, un cyclone frappe tous les 6 ans l’île de
La Réunion, mais il est déjà arrivé que deux cyclones
touchent l’île deux années de suite (1944 et 1945).

7

Même si un cyclone ne touche pas directement l’île, les
fortes pluies qu’il provoque dans les alentours peuvent
faire des dégâts.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartotheque/zones-aleas-sismiques-volcaniques-cycloniques-monde-2001.shtml

18

PARÉ PAS PARÉ

s

les cYCLONES

3 • Les mesures prises pour faire face au risque
À La Réunion, différentes mesures sont prises pour faire
face au risque cyclonique. Voici les différentes actions
que vous pouvez également expliquer aux enfants :
• Il existe des règles de construction para-cycloniques
qui augmentent la résistance du bâti contre ces aléas.

• En cas de menace, le préfet déclenche les alertes
prévues dans le Plan de Secours Spécialisé « cyclones ».
En prévenant les populations à temps, il permet de
réduire le nombre de victimes. C’est dans ce plan que
sont définis les niveaux d’alerte, orange et rouge, ainsi
que les phases de pré-alerte et de prudence.

• Il y a une surveillance efficace du risque cyclonique
grâce aux données satellitaires qui permettent de
localiser un cyclone et de suivre ses déplacements.
Le Centre des Cyclones Tropicaux de La Réunion,
une branche de Météo France, reçoit directement
ces informations et les diffuse, notamment aux
autorités et à la presse.

• Il existe également un plan « Événements
Météorologiques Dangereux » qui s’applique lorsque
des vents très forts (mais moins qu’un cyclone)
approchent. Météo France diffuse alors des bulletins
de vigilance « vents forts », assortis de conseils
de comportement permettant l’information de la
population8.

4 • Rappel des consignes et comportements à adopter
Voici un rappel des consignes les plus importantes que les enfants doivent retenir,
celles qui figurent également sur les affiches. N’hésitez pas à les répéter et à les faire
répéter pendant la séance.
• Reste à l’abri, ne va pas dehors quand tu sais que le cyclone arrive.
• Écoute les consignes des autorités et écoute la météo à la radio.
• Attention, après le cyclone, attends l’autorisation pour sortir.
• Ne touche pas aux fils électriques tombés sur le sol (risque d’électrisation).

8

DDRM, « Les mesures prises pour faire face aux risques », page 19.

19

Le cyclone.

4’

Le cyclone.

Lancement
du module.

3’

20

Comprendre
les manifestations
d’un cyclone.
Connaitre les
représentations
visuelles de ces
manifestations
qui peuvent
être diffusées
(météo, TV).

Connaitre et
identifier le
phénomène
« cyclone ».

Présenter
les objectifs
de ce module.
Se réapproprier
le projet.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

Découverte.
Apprentissage.
Exposé
participatif.

Découverte.
Apprentissage.
Exposé
participatif.

Définir le cyclone.
C’est une masse nuageuse plus ou moins circulaire et étendue, qui se déplace en tournant sur
elle-même. C’est en fait une rencontre d’air froid et d’air chaud qui s’enroulent l’un autour de
l’autre et forment une spirale d’air.
Donner très vite une idée aux enfants des échelles pour qu’ils se représentent un cyclone.
Sur l’autoroute, quelle limitation pour les voitures ? (110 Km/h).
Au cœur du cyclone : rafales qui dépassent les 150 Km/h. À La Réunion, la plus puissante rafale :
277 Km/h (2002 au piton Maïdo, cyclone Dina). C’est la vitesse d’une formule 1.
Un homme adulte d’1m75 et 80 Kg ne peut pas rester debout dans une rafale de vent de 120 Km/h.
Questions ?
Demander aux enfants de dire quelle peuvent être les manifestations d’un cyclone ? À quoi peut-on
repérer un cyclone ? Un indice a déjà été donné concernant le vent fort…
S’ils ne devinent pas, les faire regarder p. 24 les pictogrammes pour qu’ils trouvent tout seuls.
Ces pictogrammes sont des repères Météo France créés pour identifier le danger. Diffusés
par la météo et la TV.
Réponses :
• Fortes pluies (peuvent entrainer inondations et glissements de terrain) ;
• Vents forts (jusqu’à 370Km/h) ;
Suite en p.21.

Commencer par introduire la question en demandant aux enfants ce qu’est un cyclone.
Ils peuvent répondre en expliquant ce que c’est, mais aussi en disant ce par quoi un cyclone
se manifeste, etc. Poser des questions pour faire participer toute la classe avant de leur
donner la définition exacte.

Réactivation
mémoire.
Découverte.
En plénière
(exposé).

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Présenter aux enfants l’animateur de cette nouvelle séance en expliquant qu’elle permettra de se
pencher sur un risque particulier. Afficher une photo de cyclone au tableau : Qu’est-ce que vous
voyez ? … A votre avis que va-t-il se passer ?
Quand le mot est introduit, afficher le pictogramme correspondant.

DÉROULEMENT

Classeur enfants.
Pictogrammes.

Visuels.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

s

4’

THÈME

DURÉE

5 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

PARÉ PAS PARÉ
les cYCLONES

Le cyclone.

5’

Le cyclone.

Le cyclone.

4’

6’

THÈME

DURÉE

21

Découverte.
Apprentissage.
Exposé
participatif.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Proposer aux enfants l’exercice 3 p. 18.
Observer le dessin d’un enfant de leur âge et décrire les conséquences possibles d’un cyclone.
Les enfants pourront ensuite dessiner leur propre cyclone. Prendre le temps de passer dans
les rangs observer quelques dessins.

Apprentissage.
Application.
Exercice.
Synthèse.

Introduire la carte du bassin Sud-Ouest de l’Océan Indien.
Découverte.
Interroger les enfants pour voir s’ils savaient que les cyclones pouvaient toucher La Réunion.
Apprentissage.
Exercice 1 : Leur demander d’observer la carte : que remarquent-ils ? (les trajectoires peuvent Discussion.
être multiples, on ne peut donc pas prévoir à l’avance où va se diriger un cyclone, c’est pourquoi il
faut rester très vigilants) puis, tout au long de la saison cyclonique, ils devront tracer la trajectoire
des systèmes baptisés sur la carte vierge et inscrire leur nom dans le tableau proposé.
Pour mieux connaitre l’histoire de leur territoire, aller à la page 15 et présenter l’énoncé de
l’exercice 2 : frise chronologique des cyclones à La Réunion. Remettre dans le bon ordre. Si les
enfants ont des questions sur ces cyclones passés, y répondre en s’appuyant sur les informations
données ci-dessus.
Expliquer en même temps aux enfants pourquoi on donne un nom aux cyclones. Étudier avec les
enfants la liste des noms possibles choisis pour 2008/2009.
Interroger les enfants pour voir s’ils ont entendu parler d’un de ces cyclones (le cyclone Gaël a
touché La Réunion, Éric, Fanele et Jade ont fait de gros dégâts à Madagascar. Les noms inscrits
après Jade n’ont pas été utilisés.)
Leur présenter l’autre carte (vierge) du module, en leur expliquant que tout au long de la saison
cyclonique, ils pourront tracer les trajectoires des cyclones, en notant leurs noms dans la liste
vierge à côté.

Suite.
• Fortes houles en mer. Vagues pouvant aller jusqu’à 10/20 m de hauteur = un immeuble de
6 étages ! (définir les fortes houles (différents types) et les marées de tempête en insistant sur
le fait que le cyclone n’est pas responsable de toutes les houles !)
HOULE  : essayer de les faire parler pour qu’ils définissent eux-mêmes ce que c’est puis
reprendre : créées par le vent, peut se former à proximité de l’île ou venir de loin, à la Réunion
les fortes houles sont souvent associées aux cyclones, elles peuvent causer des dégâts sur
les littoraux.
MAREE de TEMPETE : idem dans la manière de procéder. Elévation brutale et anormale du
niveau de la mer, associée au passage d’un cyclone.
Observer avec les enfants les deux schémas proposés dans le classeur.
• Orages.

DÉROULEMENT

Feuilles
de dessin, crayons
de couleurs.

Classeur enfants.
Pictogrammes.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

s

Découvrir
les conséquences
possibles
d’un cyclone.

Identifier les
cyclones sur l’île
de La Réunion.

Comprendre
les manifestations
d’un cyclone.
Connaitre les
représentations
visuelles de ces
manifestations
qui peuvent
être diffusées
(météo, TV).

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

PARÉ PAS PARÉ
les cYCLONES

Le cyclone.

3’

Le cyclone.

Le cyclone.

6’

22

Identifier les
consignes à mettre
en place en cas
d’alerte.

Connaître les
éléments pour
passer une alerte.
• Comment ?
• Avec qui ?

Identifier
la trajectoire
d’un cyclone.
Reconnaitre les
alertes cycloniques.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
Découverte.
Apprentissage.
Étude de cas.
Exposé directif.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Éventuellement, faire un jeu de devinette: faire venir un ou deux élèves au tableau, leur montrer
les consignes sur les affiches distribuées et leur demander de les faire deviner à leurs
camarades sans mentionner les mots de l’affiche.

Les guider dans les questions s’ils n’ont pas ou plus d’idées.
Exemple : rappelez-moi ce que l’on risque pendant un cyclone > que tout s’envole > alors,
qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter que tout s’envole ? etc.

Initiation aux consignes à suivre sous la forme de questions.
Avant d’entrer dans le détail des consignes à suivre (p. 19 : tableau des consignes avec exercice à
effectuer avec les parents), essayer d’interroger les enfants sur ce qu’ils pensent être nécessaire
de faire ou ne pas faire AVANT – PENDANT – APRÈS le cyclone.

Découverte.
Apprentissage.
Questionnement.

Savoir donner l’alerte : apprendre aux enfants de manière participative à connaître les numéros Application.
à contacter. Demander aux petits s’ils ont déjà eu à téléphoner pendant une situation d’urgence. Exercice.
Connaissent-ils les numéros importants ? Samu, Pompiers, Police, parents.
Fiche numéros de téléphone à remplir chez eux. (Ils peuvent remplir la carte de l’urgence à la
fin du livret enfants, y indiquer les numéros utiles avec l’aide de leurs proches et la découper
pour la conserver.)

Interroger les enfants sur les alertes :
Découvrir les alertes par l’intermédiaire d’un diaporama sur l’arrivée du cyclone Dina. Décrire
les alertes en parallèle en montrant les 4 phases d’alerte selon la trajectoire du cyclone :
• Pré-alerte – pas avant 24h – préparation pour faire face avec Météo France / Pompiers /
Préfecture / Gendarmerie / Organisations de secours.
• Alerte orange – dans les 24h – écoles ferment.
• Alerte rouge – dans les 6h – circulation interdite – ne pas sortir de chez soi.
• Phase de sauvegarde – menace écartée - Rester vigilant.
Questions sur le diaporama et les alertes ?
Faire découvrir les diapositives avec les niveaux d’alerte pour qu’ils puissent se rendre compte de la
taille du cyclone par rapport à La Réunion et évoquer de manière succincte à quel type de distance les
niveaux d’alerte sont décidés. Évoquer les 4 alertes selon la distance par rapport à l’île.

DÉROULEMENT

Carte d’urgence
à la fin du classeur
enfants.

Diaporama
(premières
diapositives sont
à montrer une par
une, puis de la 11
à la 81 en restant
appuyé pour « faire »
un film).

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

s

8’

THÈME

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les cYCLONES

Le cyclone.

Le cyclone.

5’

5’

THÈME

DURÉE

S’approprier et
comprendre les
consignes à suivre
en cas de risque.
Savoir quand les
appliquer seul ou
avec l’aide d’un
adulte.

Appliquer les
consignes.
Identifier les
besoins et la
conduite à tenir.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

23

Découverte.
Apprentissage.
Exposé directif.
Exercice.

Classeur enfants.
Tableau des
consignes sur
feuille volante.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

s

Leur mission sera de faire cet exercice avec leurs parents sur la feuille volante qui leur sera
distribuée pour déterminer ce qu’ils peuvent / doivent faire seuls, ou avec leur parents. Distribuer
la feuille et vérifier qu’ils comprennent bien la règle de l’exercice.
Prendre un exemple ou deux de consignes pour leur faire bien comprendre l’exercice.
Suite en p.24.

Présenter le tableau des consignes p. 19 (classeur enfants) en insistant sur le fait que les consignes
ici mentionnées sont adressées à tous : adultes et enfants. Il y a donc dans ce tableau :
• Des consignes à suivre seul ;
• Des consignes à suivre si l’enfant est accompagné d’un adulte ;
• Des consignes réservées aux adultes – Ce n’est pas de leur ressort, ça pourrait les mettre en danger.

Exercice 5 : je vous propose maintenant un petit exercice pour prendre conscience de sa
vulnérabilité. Vous allez devoir dessiner chez vous, et nous allons identifier les enjeux qui
pourraient être vulnérables aux cyclones.
Nous allons passer ensuite à l’exercice 6 p.22. Il s’agit de bien comprendre les consignes à
respecter et de voir si vous avez compris pourquoi il faut les suivre.

À présent, un jeu avec les enfants pour visualiser quelques consignes à suivre en cas de cyclone. Application.
Animation par
Commencer par introduire visuellement les consignes. Exercice 4 p. 20 et 21.
le jeu.
6 images sur ces pages : faire décrire par les enfants ces images.
• S’abriter dans un centre d’hébergement à la demande des autorités (AVANT).
• Reconstruction d’un village (toit d’une maison, etc.) (APRÈS).
• Préparation d’un kit en cas de catastrophe (faire décrire ce qui se trouve dans le kit) (AVANT).
• Suivre les alertes à la radio et TV (AVANT - PENDANT - APRÈS). Attention ! si le courant est
coupé, écouter seulement la radio, la TV ne fonctionnant pas !
• Sacs de sable posés sur un toit (AVANT).
• Famille confinée dans une maison (PENDANT).
Laisser un peu de temps aux enfants, après avoir identifié les images tous ensemble, pour
placer les numéros qui conviennent sous chaque image.
Revenir ensuite sur les réponses : AVANT-PENDANT-APRÈS.

DÉROULEMENT

PARÉ PAS PARÉ
les cYCLONES

Le cyclone.

Fin du
module.

5’

3’

Évaluer le degré
de connaissances
acquises.

S’approprier et
comprendre les
consignes à suivre
en cas de risque.
Savoir quand les
appliquer seul ou
avec l’aide d’un
adulte.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
Classeur enfants.
Tableau des
consignes
sur feuille volante.

Découverte.
Apprentissage.
Exposé directif.
Exercice.

Pour information et correction avec les enfants des mots-croisés :
1• Pharmacie
2• Fenêtre
3• Électricité
4• Radio
5• Robinet
6• Maison
7• Abris
8• Porte
9• Eau
10• Nourriture

Classeur enfant.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

S’il reste assez de temps, faire le point avec les enfants sur les connaissances acquises. Application.
Séquence 6 des livrets p. 19. Les enfants pourront alors poser des questions si une notion n’a Exercice.
pas été comprise.
S’il ne reste pas assez de temps, proposer cet exercice aux enfants. Les professeurs, s’ils
acceptent, pourront ensuite vérifier les résultats de l’exercice et répondre à quelques questions
s’il y en a.
Mentionner les mots-croisés de la page suivante, la bande dessinée et la trace écrite.

Suite.
Les enfants doivent, par cet exercice, prendre conscience que pour leur sécurité :
• Ils doivent assimiler au mieux les consignes apprises dans le cadre de cette formation ;
• Ils devraient systématiquement suivre les consignes données par l’encadrant, c’est-à-dire par
le professeur ou par les parents ;
• Ils doivent comprendre pourquoi ils ne peuvent pratiquer certaines consignes seuls (éteindre
seuls l’électricité peut les mettre en danger etc.).

DÉROULEMENT

s

24

Durée totale du module : 50’.

THÈME

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les cYCLONES

PARÉ PAS PARÉ

s

les cYCLONES

6 • Pour aller plus loin

Exemple d’activités que vous pouvez faire avec les enfants
• Jeux sur le cycle de l’eau : le vent, les nuages, l’évaporation, l’infiltration… Contient des explications,
des liens et des quiz.
http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/pour_tous/cycle_eau

Si vous cherchez des informations complémentaires
• Partie du Dossier Départemental sur les Risques Majeurs relative au risque cyclonique.
http://www.reunion.pref.gouv.fr/ddrm/risque07.asp
• Dossier thématique de Météo France sur les cyclones tropicaux.
http://www.meteo.fr/meteonet/decouvr/dossier/cyclone/cyc.htm
• Centre des cyclones tropicaux de La Réunion (Foire Aux Questions dans « le coin de l’éducation »).
http://www.meteo.fr/temps/domtom/La_Reunion/webcmrs9.0/francais/index.html
• Visite en 3D dans un cyclone tropical (le téléchargement de J2SE Runtime Environment se lance).
http://education.meteofrance.com/education/accueil/animations?educelm=animation_0

25

PARÉ PAS PARÉ

h

h

les mouvements de terrain

MODULE 3 :
LES MOUVEMENTS DE TERRAIN

1 • Qu’est-ce qu’un mouvement de terrain ?

!

Mouvement de terrain :
déplacement, lent ou brutal, du sol ou du sous-sol.

Le classeur enfants présente
les types de mouvement de
terrain les plus fréquents à
La Réunion9 :
• Glissements de terrain ;
• Coulées de boue ;
• Éboulements.

Il existe aussi d’autres types de
mouvements de terrain :
• L’affaissement, lorsqu’une cavité
souterraine s’effondre ;
• Le gonflement ou le retrait (« compression ») des terres argileuses
en fonction de la teneur en eau.

2 • Le risque mouvement de terrain à la Réunion
La Réunion est particulièrement exposée, surtout en raison de son relief accidenté et chahuté et de son
climat, notamment ses fortes pluies. Les mouvements de terrain se produisent essentiellement au niveau des
escarpements (remparts et falaises) et à l’intérieur des cirques et ravines.

3 • Les mesures prises pour faire face au risque
Le livret enfants mentionne des documents dont le but est
d’éviter le danger. Il s’agit du Schéma d’Aménagement
Régional (SAR), du Schéma de Cohérence Territoriale
(SCOT), du Plan Local d’Urbanisme (PLU) et des
Plans de Prévention des Risques (PPR). Vous n’avez
évidemment pas besoin de connaître le contenu de ces
plans, mais il faut savoir qu’ils existent, qu’ils sont liés
les uns aux autres et que la délivrance des permis de
construire, entre autres, en dépend.
Les Plans de Prévention des Risques (PPR) sont des
plans dont l’objectif est de contrôler l’urbanisation
dans les zones à risque. Il existe des PPR pour les
mouvements de terrain pour les communes de SaintDenis, Salazie, Saint-Joseph, Entre-Deux, et depuis juin
2011 à Cilaos. Des PPR pour les communes suivantes
devraient être rédigés et approuvés dans les prochaines
années : Sainte-Marie, Possession, le Port, Saint-Paul,
Trois-Bassins, Saint-Louis et la Plaine-des-Palmistes.

En plus des mesures que les enfants et chacun de
nous pouvons prendre individuellement face aux
risques (qui figurent dans le classeur enfants), les
autorités peuvent mettre en place des systèmes qui
visent à empêcher que le risque n’arrive.
Dans les zones d’éboulement connues, des mesures
efficaces peuvent être prises :
• laisser un fossé entre la route et la falaise, en cas
de chute de matériaux (pierres, terre…), ceuxci tomberont dans le fossé en contrebas et non
directement sur la route ;
• recouvrir la falaise de filets voire de murs pour
retenir les pierres qui tomberaient.
En revanche, il est beaucoup plus difficile d’empêcher
des glissements de terrain par ce type de mesures
structurelles. Contre les glissements de terrain, le
meilleur moyen de prévention est l’aménagement du
territoire (zones boisées, zones inconstructibles…).

4 • Rappel des consignes et comportements à adopter
Voici un rappel des consignes les plus importantes que les enfants doivent retenir, celles qui figurent
également sur les affiches. N’hésitez pas à les répéter et à les faire répéter pendant la séance.
• Ne va jamais jouer là où des éboulements peuvent se produire ;
• Pendant la catastrophe, éloigne-toi de la zone dangereuse ;
• Pendant un mouvement de terrain, mets-toi à quatre pattes et protège-toi la tête, comme pour un séisme ;
• Écoute les consignes des adultes et des autorités.

9

DDRM, « Le risque mouvement de terrain », pages 23 à 25.

26

Le
mouvement
de terrain.

5’

Le
mouvement
de terrain.

Présentation
du module.
Lancement
de la
séance.

3’

4’

THÈME

DURÉE

27

Réactivation
mémoire.
Découverte.
En plénière
(exposé).

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Indiquer aux enfants la page 29 et les consignes de l’exercice 1 pour qu’ils fassent bien la Exercice.
différence entre un glissement de terrain et un éboulement.
Deux dessins, deux schémas, il ne leur reste plus qu’à indiquer le titre, c’est-à-dire le type de
mouvement de terrain qui correspond à chacun des couples Image + Schéma.

Demander aux enfants de trouver / deviner quelles peuvent être les manifestations d’un
mouvement de terrain, c’est-à-dire comment on le voit.
Ex. : s’ils ne pensent pas à l’éboulement, évoquer la route du Littoral et les routes escarpées
qu’ils prennent parfois avec leurs parents en voiture ou en randonnée au cœur de l’île ou près
des volcans, où l’on peut voir des filets de sécurité = c’est pour éviter que les éboulements
n’atteignent la route.
Évoquer = éboulement, coulée de boue et glissement de terrain

Questions ?

Apprentissage.
Définir le mouvement de terrain.
C’est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol, le long d’une pente. Ce Exposé directif.
mouvement peut être provoqué par de fortes pluies, par l’érosion ou par l’action de l’homme.
Par exemple, on évite de couper les arbres car, grâce à leurs racines, ils permettent de stabiliser
le sol. Ainsi les sols nus sont plus sensibles aux mouvements de terrain.
N’hésitez pas à faire des dessins au tableau ou à utiliser la gestuelle pour définir le mouvement
de terrain, le rôle des arbres pour fixer les sols etc.
N’hésitez pas à tenter de faire deviner cette définition si la classe semble réceptive.

Commencer par introduire la question en demandant aux enfants ce qu’est un mouvement de
terrain. Ils peuvent répondre en expliquant ce que c’est, mais aussi en disant ce par quoi un
mouvement de terrain se manifeste, etc. Poser des questions pour faire participer toute la
classe avant de leur donner la définition exacte.

Présenter aux enfants l’animateur de cette nouvelle séance en expliquant qu’elle permettra de
se pencher sur un risque particulier. Afficher une photo de mouvement de terrain au tableau :
Qu’est-ce que vous voyez ?... A votre avis que va-t-il se passer ?
Quand le mot est introduit, afficher le pictogramme correspondant.

DÉROULEMENT

Classeur enfants
dessins.

Classeur enfants.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

h

Repérer et
comprendre les
manifestations
d’un mouvement
de terrain (image
et schéma).

Identifier
les mouvements
de terrain et leurs
manifestations.

Se réapproprier
le projet.

Prendre
connaissance des
objectifs du module.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

5 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

PARÉ PAS PARÉ
les mouvements de terrain

28

Le
mouvement
de terrain.

7’

Le
mouvement
de terrain.

6’

Le
mouvement
de terrain.

Le
mouvement
de terrain.

5’

Identifier le rôle
d’un géologue.

Mémorisation
des consignes
d’évacuation

Identifier les
risques potentiels.

Identifier les
mouvements
de terrain sur l’île
de La Réunion.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Classeur enfants.

Les alertes : lors de fortes pluies, Météo France et le Bureau de Recherches Géologiques et Exposé
participatif.
Minières redoublent de vigilance pour surveiller les risques de mouvements de terrain.
Mais cette vigilance passe aussi par un travail sur le terrain : ce sont des géologues qui se chargent Discussion.
alors de se rendre sur place pour collecter des informations.

À présent, voyons ce que fait vraiment le géologue. Qui mieux qu’un géologue lui-même peut
vous expliquer quel est son métier ? Aller avec les enfants à la p. 34 du classeur et faire lire
l’encadré avec l’interview entre Timoun et un géologue. Deux enfants pourront lire, l’un parlant
à la place de Timoun, l’autre à la place du géologue.
Des questions ?

Interroger les enfants sur ce qu’est un géologue.
Partir de l’étymologie du mot « géologie » : « géo » en grec = la terre ; « logos » en grec = la parole,
la raison. La géologie = science qui étudie les phénomènes naturels de la Terre, étudie en particulier
la structure de la Terre.

Exercice
intitulé dans
classeur enfants

Cartes dans le
classeur enfants.

Frise
chronologique
dans le classeur
enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

Grâce à l’exercice 3 p.32 nous allons vérifier si vous connaissez les consignes à suivre lors Application.
d’une évacuation.

Application.
Activité : proposer aux enfants l’exercice 2 p 30. Observer la carte avec les enfants.
Voir avec les enfants s’ils sont capables de localiser sur la carte la commune de l’école : l’inscrire Exercice.
d’une croix. Passer dans les rangs pour les aider. Interroger toute la classe pour évaluer le
risque de mouvement de terrain : faible, moyen ou élevé.
Le professeur pourra aider les enfants à trouver le lieu précis de la commune, voire de l’école
sur la carte en utilisant d’autres cartes qu’il a à sa disposition dans la classe ou dans l’école.

Pour mieux connaitre l’histoire de leur territoire, montrer la frise chronologique, en p. 30, de
quelques mouvements de terrain à La Réunion.
Bien insister sur les échelles pour qu’ils puissent se rendre compte de l’ampleur possible des
dégâts (cf. frise à lire de manière collective).
Ex. : effondrement à Mahavel de 50 millions de m3 (représente 10 000 piscines olympiques).

Interroger les enfants pour voir s’ils ont déjà vu se manifester des mouvements de terrain Découverte.
à la Réunion ou s’ils ont déjà repéré des zones à risques qui étaient protégées par des Exposé
participatif.
filets de sécurité etc.
A la Réunion, certaines zones sont particulièrement menacées. Avez-vous déjà entendu les mots
RAVINE et REMPART ? Leur donner les définitions et insister sur le fait que ces zones sont
particulièrement exposées au risque de mouvement de terrain.

DÉROULEMENT

h

3’

THÈME

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les mouvements de terrain

Le
mouvement
de terrain.

6’

29

Évaluer le degré
de connaissances
acquises.

S’approprier et
comprendre les
consignes à suivre
en cas de risque.
Savoir quand les
appliquer seul ou
avec l’aide d’un
adulte.

Identifier et
s’approprier
les consignes
à appliquer en cas
de mouvement
de terrain.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
Découverte.
Étude de cas.
Exposé.
Synthèse.

Initiation aux consignes à suivre sous la forme de questions.
Avant d’entrer dans le détail des consignes à suivre (p. 31 et 33 : tableau des consignes avec
exercice à effectuer avec les parents), essayer d’interroger les enfants sur ce qu’ils pensent être
nécessaire de faire ou ne pas faire AVANT – PENDANT – APRÈS le mouvement de terrain.

Réponses de la séquence 6, a : de fortes pluies, le vent, ou une mauvaise utilisation des sols
peuvent entraîner de l’érosion. L’érosion peut être le résultat d’un phénomène naturel ou humain.
Le reboisement est une activité importante pour protéger les sols et prévenir l’érosion.
rappeler la présence de la trace écrite: les enfants peuvent écrire, dessiner... ce qu’ils ont retenu
sur les mouvements de terrain.

Ils pourront individuellement puis avec l’animateur faire la soupe aux lettres de la séquence 6, a.
L’animateur pourra ainsi vérifier que tous les enfants ont bien compris le module.

Faire le point avec les enfants sur les connaissances apprises. Séquence 6 des livrets p. 33. Discussion.
Les enfants pourront alors poser des questions si une notion n’a pas été comprise.
Mentionner la BD qui rappelle les consignes.

Les enfants doivent, par cet exercice, prendre conscience que pour leur sécurité :
• Ils doivent assimiler au mieux les consignes apprises dans le cadre de cette formation ;
• Ils devraient systématiquement suivre les consignes données par l’encadrant, c’est-à-dire
par le professeur ou par les parents ;
• Ils doivent comprendre pourquoi ils ne peuvent pratiquer certaines consignes seuls (éteindre
seuls l’électricité peut les mettre en danger etc.).

Leur mission sera de faire cet exercice avec leurs parents sur la feuille volante qui leur sera
distribuée pour déterminer ce qu’ils peuvent / doivent faire seuls, ou avec leurs parents.
Distribuer la feuille et vérifier qu’ils comprennent bien la règle de l’exercice.
Prendre un exemple ou deux de consignes pour leur faire bien comprendre l’exercice.

Présenter à présent le tableau des consignes en insistant sur le fait que les consignes ici Apprentissage.
Exposé directif.
mentionnées sont adressées à tous : adultes et enfants. Il y a donc dans ce tableau :
• Des consignes à suivre seul ;
• Des consignes à suivre si l’enfant est accompagné d’un adulte ;
• Des consignes réservées aux adultes – Ce n’est pas de leur ressort, ça pourrait les mettre en danger.

Les guider dans les questions s’ils n’ont pas ou plus d’idées.
Éventuellement, faire un jeu de devinette : faire venir un ou deux élèves au tableau, leur
montrer les consignes sur les affiches distribuées et leur demander de les faire deviner à leurs
camarades sans mentionner les mots de l’affiche.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

DÉROULEMENT

Classeur enfants.

Tableau des
consignes sur
feuille volante.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

h

Durée totale du module : 46’.

Fin du
module.

Le
mouvement
de terrain.

5’

3’

THÈME

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les mouvements de terrain

PARÉ PAS PARÉ

h

les mouvements de terrain

6 • Pour aller plus loin

Exemples d’activités que vous pouvez faire avec les enfants
Exemples de sites à visiter avec les enfants, lors d’une sortie scolaire, pour observer les différents types de
mouvement de terrain et leur impact sur les infrastructures :
• Dans la commune de Salazie, un glissement de terrain fait de nombreux dégâts à Grand-Ilet : vous pouvez
observer des fissures sur les bâtiments, l’affaissement du terrain de sport et de la chaussée. La glissée
n’est pas visible en elle-même mais les fissures témoignent de sa puissance.
Elles sont notamment très visibles sur l’école de Grand-Ilet, qui va être prochainement déplacée. L’intérêt
est de montrer que des enfants peuvent se trouver en danger si les murs venaient à se dégrader.
• Dans la commune de Saint-Philippe, à cap Méchant : les falaises rocheuses présentent des fracturations
et un sous-cavage dû à l’action des vagues. Il y a également des effondrements.
• Dans la commune de Saint-Paul, des mouvements de terrain explicites se trouvent au cap Lahoussaye.
Les falaises côtières présentent des sous-cavages (érosion due aux vagues), et les falaises surplombant la
route sont instables et provoquent souvent des éboulements.
Des fiches techniques rédigées par le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) se trouvent sur
le site de la PIROI et donnent plus d’informations sur ces mouvements de terrain ainsi que sur les sites que
vous pourrez visiter avec vos classes : http://piroi.croix-rouge.fr .

Si vous cherchez des informations complémentaires
• Kit pédagogique Sciences de la Terre - Connaissance géologique de La Réunion du Bureau de Recherches
Géologiques et Minières à destination des élèves de collèges et lycées.
http://www.brgm.fr/brgm/Reunion_kitpedago/index.htm
• Brochure « Les mouvements de terrain » de Prim.net à télécharger.
http://catalogue.prim.net/51_les-mouvements-de-terrain---dossier-d-information.html

30

PARÉ PAS PARÉ

c

c

les inondations

MODULE 4 :
LES INONDATIONS

1 • Qu’est-ce qu’une inondation ?
Le classeur enfants propose une définition des
inondations adaptée à leur âge. Afin de vous mettre
le plus à l’aise possible sur le sujet, voici d’autres
éléments de compréhension.

En bord de mer, les inondations peuvent être
dues à une forte houle voire à un tsunami.
Dans les autres zones, elles sont surtout dues
au débordement d’une rivière ou d’une ravine.
Le niveau habituel d’une rivière est appelé lit
mineur. Le lit majeur est le niveau qu’elle peut
atteindre dans certains cas exceptionnels, lors
de grandes crues.

!

Inondation : submersion,
rapide ou lente, d’une zone
habituellement hors d’eau10.

Ces deux phénomènes se produisent souvent
en cas de fortes pluies, et sont aggravés par
l’imperméabilisation des sols :
• Moins de végétaux induit moins d’absorption de
l’eau par les plantes et les arbres ;
• Les installations humaines empêchent l’eau
de s’infiltrer à cause du goudron et des bâtiments.
Le réseau d’évacuation des eaux pluviales
peut être saturé.

2 • Le risque d’inondation à la Réunion
Voici deux exemples d’événements marquants
à La Réunion :
• Mars 2006, la tempête tropicale Diwa entraîne
de fortes précipitations et la crue de la rivière
des Pluies qui détruit plusieurs habitations.
• Janvier 1980, le cyclone Hyacinthe entraîne
de fortes inondations partout sur l’île.
Le classeur enfants propose un exercice pour
trouver les conséquences possibles d’une inondation. Voici la réponse apportée par le DDRM10.

Les inondations peuvent provoquer des blessures
lorsqu’on est emporté, voire la mort par noyade.
Elles peuvent isoler des personnes coupées de tout
accès. Elles peuvent entraîner des interruptions
des communications et d’autres réseaux, et
empêchent l’accès aux secours. Les biens mobiliers
et immobiliers peuvent être très endommagés, ainsi
que certaines cultures. Enfin, l’environnement peut
rester dégradé même après le retrait de l’eau, en
raison de l’érosion que provoquent les inondations,
du dépôt de matériaux, du déplacement possible du
lit de la rivière etc.

10

31

DDRM, « Le risque inondation », pages 28 à 31.

PARÉ PAS PARÉ

c

les inondations

3 • Les mesures prises pour faire face au risque
Il est important de noter que le classeur enfants aborde les mesures à prendre individuellement. Il est
toutefois nécessaire de savoir que de nombreuses autres mesures sont prises en amont par les autorités.
• Prévention : interdire les implantations humaines
dans les zones les plus dangereuses et préserver
les capacités d’écoulement et d’expansion
des crues.

• Prévision : anticiper les fortes pluies grâce aux
satellites, radars, stations automatiques…
• Gestion de crise : comme l’indique le classeur
enfants, il s’agit d’appliquer le plan « Événements
Météorologiques Dangereux », divisé en deux
niveaux.

• Protection : contenir l’aléa grâce à des digues,
des bassins de rétention, des déversoirs etc. Les
digues servent à empêcher le débordement du
lit ou l’érosion des berges, ou encore à recentrer
le lit de la rivière. Néanmoins, elles créent
elles-mêmes des risques dans le sens où
elles peuvent se rompre si elles ne sont pas
bien entretenues.

De la même manière que pour le risque de mouvement de terrain, il existe des PPR pour le risque
inondation qui prévoient et contrôlent l’urbanisme
dans les zones à risque11.

4 • Rappel des consignes et comportements
à adopter

Voici un rappel des consignes les plus importantes que les enfants
doivent retenir, celles qui figurent également sur les affiches.
N’hésitez pas à les répéter et à les faire répéter pendant la séance.
• Écoute les consignes de sécurité à la radio ;
• N’évacue que si on te le demande ;
• Va vers une zone refuge en hauteur ;
• Ne va jamais dans une zone inondée, le courant est très fort
et tu peux te noyer.

11

www.risquesnaturels.re

32

8’

L’inondation. Identifier les
Définir l’inondation et ses causes.
inondations et leurs Une inondation intervient surtout quand il pleut beaucoup, ce qui crée des crues et entraine des inondations.
manifestations.
Savez-vous ce que veut dire le mot crue ?
Une crue désigne un cours d’eau qui déborde de son lit mineur. Faire au tableau le schéma
pour faire comprendre aux enfants ce qu’est le lit mineur d’une rivière, avec les berges en zone
inondable et les habitations sur la zone plus élevée.

33
Lit mineur

Lit majeur

Zone d’expansion des crues

Cf schéma p. 37
du classeur.

Activité : à présent, cet exercice de lecture et de reformulation par les enfants va leur permettre
d’en apprendre plus et remettre toutes ces informations nouvelles dans le contexte réunionnais.
Lire le texte des pages 41 et 42. Faire lire trois enfants, l’un jouera le grand-père, l’autre Timoun
et le dernier jouera le narrateur.
Répondre de manière collective aux questions en laissant les enfants participer.
Puis proposer l’exercice suivant (expression écrite).

Découverte.
apprentissage.
Exercice.
Jeu de rôle.

Découverte.
Apprentissage.
Exposé.
participatif.

Réactivation
mémoire.
Découverte.
En plénière
(exposé).

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Classeur enfants.
Texte dans le
classeur enfants.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

c

L’inondation. Identifier
le phénomène
(histoire lue).

Lit mineur

Schéma
lit majeur - lit mineur

Demander aux enfants de trouver / deviner quelles peuvent être les causes des inondations :
• Pluies fortes, orages, pluies continues.

Schéma
Avant la crue
Lit mineur

Commencer par introduire la question en demandant aux enfants ce qu’est une inondation et
pourquoi elle peut se produire. Ils peuvent répondre en expliquant ce que c’est, mais aussi en
disant ce qui peut causer des inondations, etc. Poser des questions pour faire participer la classe
avant de leur donner la définition exacte.

Présenter aux enfants l’animateur de cette nouvelle séance en expliquant qu’elle permettra de
se pencher sur un risque particulier. Afficher une photo de mouvement de terrain au tableau :
Qu’est-ce que vous voyez ?... A votre avis que va-t-il se passer ?
Quand le mot est introduit, afficher le pictogramme correspondant.

4’

Présenter
l’animateur.
Prendre
connaissance des
objectifs du module.
Se réapproprier
le projet.

Présentation
et
lancement
du module.

3’

DÉROULEMENT

THÈME

DURÉE

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

5 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

PARÉ PAS PARÉ
les inondations

34

L’inondation. Identifier les
niveaux d’alerte.

L’inondation. Identifier et
s’approprier
les consignes
à appliquer en cas
d’inondations.

5’

Discussion.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Éventuellement faire un jeu de devinette : faire venir un ou deux élèves au tableau, leur montrer
les consignes sur les affiches distribuées et leur demander de les faire deviner à leurs
camarades sans mentionner les mots de l’affiche.

Les guider dans les questions s’ils n’ont pas ou plus d’idées

Apprentissage.
Initiation aux consignes à suivre sous la forme de questions :
avant d’entrer dans le détail des consignes à suivre (p. 39 : tableau des consignes avec exercice à Exposé directif.
effectuer avec les parents), interroger les enfants sur ce qu’ils pensent être nécessaire de faire
ou ne pas faire AVANT – PENDANT – APRÈS une inondation.

Les alertes : expliquer qu’il y a des moyens pour anticiper certaines inondations et qu’on peut Apprentissage.
donc parfois en limiter les conséquences.
Exposé directif.
Lors de fortes pluies, Météo France redouble de vigilance pour surveiller les risques d’inondation.
Un plan est alors mis en œuvre : « Événements météorologiques dangereux ».
• La vigilance météorologique : Météo France nous informe de rester prudent (par les différents médias).
• La phase de sauvegarde : déclenchée par le préfet quand la situation est plus grave.

Reprendre ensuite de manière collective et essayer de discuter avec les enfants des
réponses trouvées.

Ils pourront ensuite individuellement, ou en binôme, remplir l’encadré dans lequel ils doivent
citer quelques conséquences possibles des inondations.

Interroger les enfants pour voir s’ils ont déjà vu se manifester des inondations à La Réunion. Discussion.
Exercice /
Qu’ont-ils fait le cas échéant ? (attendre les secours, évacuation etc.).
étude de cas.
Pour connaitre les conséquences des inondations sur leur territoire, aborder avec eux l’exercice 1 Synthèse.
p. 38 (leur indiquer la page et l’énoncé) : trois images représentant une conséquence des
inondations.
Voir avec eux s’ils connaissent les lieux ici cités (Savannah à Saint-Paul, La Grande-Fontaine,
Saint-Pierre).
Les faire décrire les photos, ce qu’ils voient : une voiture, des gens, des maisons, les routes
sous l’eau…

Demander aux enfants de deviner quelles peuvent être les conséquences de ces inondations.
Si peu d’enfants participent, essayer de donner des détails sur des situations particulières.

DÉROULEMENT

Classeur enfants.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

c

2’

L’inondation. Prendre
connaissance
des conséquences
des inondations
à La Réunion.

5’

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

L’inondation. Identifier
les conséquences
des inondations.

THÈME

3’

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les inondations

35

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

Fin du
module.

Évaluer le degré
de connaissances
acquises.

L’inondation. S’approprier et
comprendre les
consignes à suivre
en cas de risque.
Savoir quand les
appliquer seul ou
avec l’aide d’un
adulte.

THÈME

Questions et jeu du labyrinthe à proposer en fin de séance.
Indiquer aux enfants la page et l’énoncé de l’exercice c) p. 40 : (le labyrinthe)
Leur laisser quelques minutes pour trouver le chemin le plus sûr pour se rendre depuis l’école
dans une zone refuge.
Les faire réfléchir ensuite sur cet exercice pour leur faire comprendre l’intérêt de monter en
hauteur pour se mettre à l’abri des inondations et de toujours passer par les ponts hauts et
solides.
Si le temps le permet, réaliser avec eux l’expérience proposée dans le classeur élève et rappeler
la présence de la page blanche « ce que je retiens du risque inondation ».

Faire le point avec les enfants sur les connaissances apprises. Séquence 6 des classeur. Discussion.
Exercice /
Les enfants pourront alors poser des questions si une notion n’a pas été comprise.
étude de cas.
Ils pourront individuellement vérifier qu’ils sont capables de répondre aux deux questions qui Synthèse.
leurs sont proposées dans la séquence 6.

Les enfants doivent, par cet exercice, prendre conscience que pour leur sécurité :
• Ils doivent assimiler au mieux les consignes apprises dans le cadre de cette formation.
• Ils devraient systématiquement suivre les consignes données par l’encadrant, c’est-à-dire par
le professeur ou par les parents.
Ils doivent comprendre pourquoi ils ne peuvent pratiquer certaines consignes seuls (éteindre
seuls l’électricité peut les mettre en danger etc.).
Classeur enfants.

Tableau
des consignes
sur feuille volante.

Présenter à présent le tableau des consignes en insistant sur le fait que les consignes ici Apprentissage.
Exposé directif.
mentionnées sont adressées à tous : adultes et enfants. Il y a donc dans ce tableau :
• Des consignes à suivre seul ;
• Des consignes à suivre si l’enfant est accompagné d’un adulte ;
• Des consignes réservées aux adultes – Ce n’est pas de leur ressort, ça pourrait les mettre en danger.
Leur mission sera de faire cet exercice avec leurs parents sur la feuille volante qui leur sera
distribuée pour déterminer ce qu’ils peuvent / doivent faire seuls, ou avec leurs parents. Distribuer
la feuille et vérifier qu’ils comprennent bien la règle de l’exercice.
Prendre un exemple ou deux de consignes pour leur faire bien comprendre l’exercice.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

DÉROULEMENT

c

Durée totale du module : 43’.

8’

5’

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les inondations

PARÉ PAS PARÉ

c

les inondations

6 • Pour aller plus loin

Exemples d’activités que vous pouvez faire avec les enfants
• Film du Figaro sur l’inondation de Saint-Paul en Janvier 2011 (1 minute, conseil : avoir des enceintes
à disposition pour une bonne diffusion).
http://www.youtube.com/watch?v=8ddonmTe7rM&feature=related
• Des petites expériences très simples peuvent être réalisées avec les enfants pour montrer les différentes
vitesses d’absorption en fonction du type de sol : on peut utiliser 3 ou 4 boites en plastique transparent
que l’on rempli l’une avec du sable, une autre de terre sèche, une autre de terre mouillée, et enfin une
de terre recouverte d’une feuille de carton. On observe ensuite ce qu’il se passe quand on les arrose
quelques minutes. On peut aussi incliner la boite pour faire une pente, disposer des petits objets pour
représenter des ponts, des maisons etc. et arroser la terre humide pour voir ce qu’il se produit.

Si vous cherchez des informations complémentaires
• Brochure détaillée sur les inondations à télécharger.
http://catalogue.prim.net/49_les-inondations---dossier-d-information.html
• « Préserver son habitation de l’inondation », inclut des consignes pour élaborer un Plan Familial
de Mise en Sécurité.
http://www.risquesmajeurs.fr/preserver-son-habitation-de-linondation

36

PARÉ PAS PARÉ

l

l

le VOLCAN

MODULE 5 :
LE volcan

1 • Qu’est-ce qu’un volcan ?
12

!

Le volcanisme est le résultat d’une remontée en surface de magma.

Bien que le livret enfants ne traite pas des origines
de ce magma car le sujet est un peu technique, il
peut être intéressant pour vous d’en savoir plus et de
connaître le lien entre La Réunion et les îles voisines.
L’île de La Réunion est issue d’un volcanisme de point
chaud, par opposition au volcanisme tectonique.
Cela signifie qu’il existe très profondément (à environ
3000 Km), sous les plaques tectoniques, un endroit
fixe plus chaud que la normale, ce qui fait fondre la
roche qui devient du magma. Cette fusion lui fait

perdre de la densité et donc remonter plus près
de la surface, où il s’accumule dans une chambre
magmatique. Au fur et à mesure que la plaque
tectonique se déplace, des volcans se créent toujours
au-dessus du point chaud ce qui forme un alignement
de volcans comme observé sur ce shéma13. Ainsi, les
îles Maurice et Rodrigues ont été formées par ce
même point chaud, et leurs volcans ont cessé d’être
actifs quand leur chambre magmatique n’a plus été
au-dessus de ce point chaud.

Niveau océan
Volcan actif
Chambre
magmatique
et cheminée



Mouvement
de la plaque

Point chaud fixe

13

12
DDRM, « Le risque volcanique », pages 35 à 38.
http://www.assistancescolaire.com/eleve/4e/svt/reviser-une-notion/les-zones-volcaniques-dans-le-monde-4sai06

37

PARÉ PAS PARÉ

l

le VOLCAN

2 • Le risque volcanique à la Réunion :
le Piton de la Fournaise
Des trois volcans qui ont formé l’île de La
Réunion, un seul est encore actif : c’est le
piton de la Fournaise. La dernière éruption
du piton des Neiges date d’il y a 12 000 ans,
il est donc « endormi ». Le volcan des Alizés,
le plus vieux, se situait très près du piton de
la Fournaise. Suite à son effondrement et à
l’érosion, il est désormais presque invisible.
Sa dernière éruption remontant à au moins
400 000 ans, il est complètement éteint.

• Les éruptions du piton de la Fournaise sont
principalement effusives. Les risques qui
en découlent sont donc les suivants : les
dégâts dus aux coulées de lave ou de boue
peuvent être très importants, notamment
au niveau des routes.
• La lave très chaude peut provoquer
des feux de forêt.
• De plus, bien que ce risque soit minime,
une éruption volcanique très importante qui
déverserait beaucoup de matière dans la mer
peut créer un tsunami et donc engendrer des
dégâts à des kilomètres de là.

3 • Les mesures prises pour faire face au risque
Le classeur enfants mentionne des phases de vigilance et d’éruption imminente. En effet, dans
de nombreux cas, les experts sont capables de détecter la montée du magma et donc le risque
d’éruption. Par exemple, les trémors, des petits tremblements de terre provoqués par cette montée,
sont souvent annonciateurs d’une éruption. Un gonflement du volcan est également révélateur, de
même qu’une modification de la composition des gaz rejetés. Ces paramètres sont donc surveillés et
permettent de donner l’alerte selon le Plan de Secours Spécialisé « volcan ». Cf classeur enfants p. 38.

4 • Rappel des consignes et comportements
à adopter

Voici un rappel des consignes les plus importantes que les enfants
doivent retenir, celles qui figurent également sur les affiches.
N’hésitez pas à les répéter et à les faire répéter pendant la séance.
• Écoute les informations et consignes à la radio.
• N’évacue que si on t’en donne l’ordre.
• Rejoins une zone abritée.

38

39

Le volcan.

Le volcan.

8’

Présentation
du module.
Lancement
de la
séance.

3’

5’

THÈME

DURÉE

Comprendre
les manifestations
d’un volcan
et visualiser
le schéma
d’un volcan.

Identifier le
phénomène volcan.

Prendre
connaissance des
objectifs du module.
Se réapproprier
le projet.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
DÉROULEMENT

Réactivation
mémoire.
Découverte.
En plénière
(exposé).

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Indiquer la page et présenter l’énoncé de l’exercice aux enfants (l’exercice 1 p 46) pour qu’ils Découverte.
connaissent les manifestations d’un volcan réunionnais.
Apprentissage.
Exercice.
Observer avec les enfants le schéma p. 46 des différentes manifestations d’un volcan.
Au dessus du schéma, ils trouveront une liste de 5 définitions qu’il faudra replacer à l’endroit qui
correspond sur le schéma. Suite en p.40.

Découverte.
Étude de cas.
Apprentissage.
Exposé
Les enfants pourront regarder les définitions données dans le classeur chez eux ou avec le participatif.
professeur qui prendra en main, s’il accepte, l’expérience de la séquence 7 p. 52.

Définir un volcan.
Faire visionner aux enfants le film qui définit en quelques minutes les volcans.
Questions ou réactions sur le film.

Idées de questions à proposer aux enfants :
• Avez-vous déjà étudié ce qu’est un volcan à l’école ? (en classe de géologie par exemple) ;
• À quoi ressemble un volcan quand il n’est pas en éruption ? (à une montagne) ;
• Mais cette sorte de montagne est-elle comme les autres à son sommet ? (non, on y trouve
souvent un cratère) ;
• Lorsque le volcan entre en éruption, qu’est-ce qui peut jaillir de ce cratère ? (de la fumée,
de la lave, des cendres) ;
• D’où provient cette lave ? (de profond sous la terre) ;
• Comment s’appelle le liquide gazeux et visqueux très chaud qui est sous le volcan ? (le magma).

Demander ensuite aux enfants ce qu’est un volcan. Ils peuvent répondre en expliquant ce que
c’est, mais aussi en disant ce par quoi un volcan se manifeste, etc. Poser des questions avant de
leur donner la définition exacte pour les guider vers une définition confirmée ensuite.

Demander aux élèves s’ils connaissent le nom de certains volcans réunionnais.
Leur demander ensuite s’ils sont déjà allés avec leurs parents par exemple ou avec l’école en
randonnée près de ces volcans.

Présenter aux enfants l’animateur de cette nouvelle séance en expliquant qu’elle permettra
de se pencher sur un risque particulier. Afficher une photo d’éruption volcanique au tableau :
Qu’est-ce que vous voyez ?... A votre avis que va-t-il se passer ?
Quand le mot est introduit, afficher le pictogramme correspondant.

5 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

Classeur enfants.

Film
http://dai.ly/
omXbdf

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

PARÉ PAS PARÉ

l
le VOLCAN

40

Le volcan.

Le volcan.

6’

Le volcan.

THÈME

Prendre
connaissance des
risques potentiels.

Comprendre
comment s’est
formée l’île de
La Réunion.
Situer l’île sur une
carte du monde.

Comprendre
les manifestations
d’un volcan
et visualiser
le schéma
d’un volcan.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS











Lahar

Lapilli

Découverte.
Apprentissage.
Exercice.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Découverte.
Activité : proposer aux enfants l’exercice 3 p. 48.
Apprentissage.
Observer la carte avec les enfants.
Voir avec les enfants s’ils sont capables de localiser sur la carte les communes exposées au risque Exercice.
de coulées de lave. Colorier les communes à risque. Aider les enfants qui ont des difficultés,
passer dans les rangs.

Montrer aux enfants la carte pour qu’ils situent l’île de La Réunion.

Interroger les enfants pour voir s’ils savent comment s’est formée l’île de la Réunion. Les faire Exposé
participatif.
parler des volcans réunionnais pendant une ou deux minutes avant de lire le texte.
Travaux de
Lecture du texte « le savais-tu ? » p. 47 par un ou deux élèves. Reprendre le texte avec les groupe.
enfants ensuite pour voir s’il y a des questions.

Coulée
de lave

Cheveux
de Pelé

Retombées
de cendres

Suite.
Réponses exercice 1, séquence 2 :

DÉROULEMENT

Classeur enfants.
Carte dans le livret
enfants.
Crayons de
couleurs.

Classeur enfants.
Carte du monde
dans le livret
enfants.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

l

8’

8’

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
le VOLCAN

Le volcan.

Le volcan.

5’

5’

Le volcan.

THÈME

3’

DURÉE

DÉROULEMENT

41

S’approprier et
comprendre les
consignes à suivre
en cas de risque.
Savoir quand les
appliquer seul ou
avec l’aide d’un
adulte.

Identifier et
s’approprier
les consignes
à appliquer en
cas d’éruption
volcanique.

Découverte.
Apprentissage.
Exposé
participatif.

Apprentissage.
Exposé directif.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Les enfants doivent, par cet exercice, prendre conscience que pour leur sécurité :
• Ils doivent assimiler au mieux les consignes apprises dans le cadre de cette formation ;
• Ils devraient systématiquement suivre les consignes données par l’encadrant, c’est-à-dire par
le professeur ou par les parents ;
• Ils doivent comprendre pourquoi ils ne peuvent pratiquer certaines consignes seuls (éteindre
seuls l’électricité peut les mettre en danger etc.).

Leur mission sera de faire cet exercice avec leurs parents sur la feuille volante qui leur sera
distribuée pour déterminer ce qu’ils peuvent / doivent faire seuls, ou avec leurs parents. Distribuer
la feuille et vérifier qu’ils comprennent bien la règle de l’exercice.
Prendre un exemple ou deux de consignes pour leur faire bien comprendre l’exercice.

Présenter à présent le tableau des consignes en insistant sur le fait que les consignes ici Apprentissage.
Exposé directif.
mentionnées sont adressées à tous : adultes et enfants. Il y a donc dans ce tableau :
• Des consignes à suivre seul ;
• Des consignes à suivre si l’enfant est accompagné d’un adulte ;
• Des consignes réservées aux adultes – Ce n’est pas de leur ressort, ça pourrait les mettre en danger.

Éventuellement, faire un jeu de devinette : faire venir un ou deux élèves au tableau, leur
montrer les consignes sur les affiches distribuées et leur demander de les faire deviner à
leurs camarades sans mentionner les mots de l’affiche.

Les guider par des questions s’ils n’ont pas ou plus d’idées.

Initiation aux consignes à suivre sous la forme de questions.
Avant d’entrer dans le détail des consignes à suivre (pages 49 et 50 : tableau des consignes
avec exercice à effectuer avec les parents), interroger les enfants sur ce qu’ils pensent être
nécessaire de faire AVANT – PENDANT – APRÈS l’éruption volcanique.

Des questions ?

Identifier les niveaux Les alertes : en cas d’alerte, un PLAN de SECOURS SPÉCIALISÉ « volcan » est lancé.
d’alerte.
Il distingue 3 phases :
• Phase de vigilance volcanique ;
• Phase d’alerte 1 ;
• Phase d’alerte 2.
(Cf. livret enfants pour le détail des phases p. 38). Aller à l’essentiel.
Diffusion des informations par les médias.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

Classeur enfants.
Tableau des
consignes
sur feuille volante.

Classeur enfants.
Affiches.

Classeur enfant.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

PARÉ PAS PARÉ

l
le VOLCAN

Fin du
module.

THÈME

Évaluer le degré
de connaissances
acquises.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Après en avoir discuté avec le professeur avant la séance et s’il accepte, expliquer aux enfants
qu’ils vont pouvoir réaliser avec leur professeur une expérience pour fabriquer leur propre
volcan ! Ils pourront en profiter pour poser alors d’autres questions.
Finir en rappelant l’existence de la trace écrite.

Rappeler aux enfants qu’il y a en page suivante une bande dessinée qu’ils pourront lire
plus tard.

S’il n’y a pas assez de temps, leur proposer de vérifier chez eux leurs connaissances, en
revoyant dans le livret par ailleurs ce qu’ils n’ont pas pu faire ici. Le professeur, s’il le veut,
pourra reprendre certains points en classe.

Faire le point avec les enfants sur les connaissances apprises. Séquence 6 des classeurs p. 51. Discussion.
Les enfants pourront alors poser des questions si une notion n’a pas été comprise.

DÉROULEMENT

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

l

Durée totale du module : 46’.

3’

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
le VOLCAN

42

PARÉ PAS PARÉ

l

le VOLCAN

6 • Pour aller plus loin

Exemples d’activités que vous pouvez faire avec les enfants

ST-DENIS
LE PORT
STE-SUZANNE
LA POSSESSION
STE-MARIE
ST-ANDRÉ

BRAS-PANON

ST-PAUL
SALAZIE

ST-BENOÎT

3 BASSINS
CILAOS
ST-LEU

LA PLAINE
DES PALMISTES
ST-LOUIS

LES AVIRONS

ENTRE
DEUX

LE TAMPON

ÉTANG-SALÉ

STE-ROSE

ST- PHILIPPE

ST-PIERRE

ST- JOSEPH
PETITE
ÎLE

• Visite de la Maison du Volcan. Films en 2D et 3D, maquettes, panneaux
et salle de documentation sur les sujets suivants :
• Le volcanisme ;
• La Réunion et le piton de la Fournaise ;
• Surveillance et prévisions ;
• Le milieu naturel de la Fournaise.
http://www.maisonduvolcan.fr/pages/0.html

• Sur ce site Internet, les enfants peuvent observer des simulations d’éruptions.
Ils peuvent choisir le niveau de viscosité et la quantité de gaz du magma puis lancent l’animation
qui reproduit l’éruption volcanique correspondante. En plus des explications, des photos apparaissent.
Vous pouvez leur faire deviner à l’aide des indications du classeur, ou simplement leur faire faire
des essais jusqu’à ce qu’ils trouvent le type d’éruption du piton de la Fournaise (viscosité très fluide
et beaucoup de gaz).
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/evenements/quand-la-terre-gronde/volcans/
eruptions-volcaniques.html
• Explications brèves accompagnées de schémas et de photos, quiz et jeux. Parfois un peu difficile.
http://www.curiosphere.tv/ressource/1710-les-volcans

Si vous cherchez des informations complémentaires
• Site de l’Observatoire Volcanologique du piton de la Fournaise : éruptions récentes et historiques,
formation de l’île, photothèque. Partie pédagogie : les différents types d’éruption, exemple de randonnée
d’une journée autour du volcan.
http://www.fournaise.info/index.php
• Animation de quelques secondes pour montrer le fonctionnement du volcanisme de point chaud.
http://www.curiosphere.tv/DOSSI/dossi11945/volcanisme-point-chaud_fr.swf

43

PARÉ PAS PARÉ

u

u

les feux de forêts

MODULE 6 :
LES FEUX DE FORÊTS

1 • Qu’est-ce qu’un feu de forêt ?
14

Voici quelques explications supplémentaires à l’encadré « Le savais-tu »
du classeur enfants.
En plus de la sécheresse des végétaux et d’une faible teneur en eau
des sols, les alizés font se propager les flammes. Pour cette raison, un
arrêté préfectoral interdit de faire du feu à moins de 200 mètres d’une
forêt en particulier entre le 15 août et le 15 janvier de chaque année.
Le feu se propage plus lentement au sol, à vitesse moyenne dans les
buissons et plus rapidement s’il prend à la cime des arbres.

!

Incendie : grand feu
incontrôlé. Un feu
de forêt est donc un
incendie !

2 • Le risque d’incendie à la Réunion
Il y a en moyenne 10 départs de feu par an et un grand incendie
tous les 20 ans environ.

En complément de la carte qui figure dans le
classeur enfants, voici quelques informations
fournies par le DDRM qui vous permettront de
répondre à certaines questions que les enfants
peuvent poser.

À cause de l’urbanisation croissante, le risque d’incendie est en
augmentation, notamment à Saint-Denis et ses alentours. Dans
les autres zones, la population et les biens y sont peu exposés.
Cependant, les incendies sont très nuisibles pour la nature et
augmentent la probabilité d’autres aléas naturels tels que les
inondations et glissements de terrain. En effet, en détruisant les
forêts, ils accélèrent l’érosion des sols et diminuent la capacité
de rétention d’eau des sols.

Un tiers de l’île de La Réunion est recouvert de
forêts. La zone la plus dangereuse est l’Ouest,
en raison de ses arbres de haute taille qui
de plus brûlent facilement : tamarin, acacia,
cryptomeria, branle.

4 • Rappel des consignes et
comportements à adopter

3 • Les mesures prises pour
faire face au risque
En plus des équipes dont parle le classeur enfants pour
détecter les départs de feu, la forêt doit être aménagée
de manière à limiter la propagation du feu et permettre
une intervention plus rapide des secours :
• débroussailler, comme à La Montagne (Saint-Denis)
et dans les Hauts sous le vent ;
• mettre en place des réseaux d’eau et des retenues
collinaires, comme dans les Hauts sous le vent et
La Fournaise ;
• laisser les voies d’accès libres ;
• avoir des aires pour poser des hélicoptères dans
les zones inaccessibles, comme dans Mafate et
à la Roche-Écrite ;
• utiliser les 4 postes d’observation du massif des Hauts
(quand il n’y a pas de brouillard) ;
• respecter la signalétique de terrain.

14

DDRM « Le risque de feux de forêts », pages 42 à 46.

44

Voici un rappel des consignes les plus
importantes que les enfants doivent
retenir, celles qui figurent également sur
les affiches. N’hésitez pas à les répéter et à
les faire répéter pendant la séance.
• Ne joue pas avec le feu. N’allume pas
de feu, encore moins lorsqu’il y
a beaucoup de vent.
• Si tu vois de la fumée ou un incendie,
alerte vite un adulte ou appelle les
pompiers au 18.
• N’approche pas du feu, tu peux te brûler,
mets-toi à l’abri.

45

Le feu
de forêt.

12’

Le feu
de forêt.

5’

Le feu
de forêt.

Présentation
du module.
Lancement
de la séance.

3’

3’

THÈME

DURÉE

Identifier
et comprendre
les différentes
causes de
départs de feux.

Comprendre
les manifestations
d’un feu de forêt et
prendre conscience
du danger.

Identifier
le phénomène
feu de forêt.
Identifier les
trois éléments
nécessaires
pour qu’un feu
se déclenche.

Prendre
connaissance des
objectifs du module.
Se réapproprier
le projet.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS
DÉROULEMENT

Réactivation
mémoire.
Découverte.
En plénière
(exposé).

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Classeur enfants.

Indiquer les pages 56 et 57 et l’énoncé de l’exercice 1 : BD sur les différents départs de feu Exposé
participatif.
possibles.
Laisser aux enfants quelques minutes pour lire tranquillement la BD vignette par vignette
avant de faire cet exercice.

u

Les faire nommer les différents départs de feux des vignettes :
• 1e = quelqu’un a débroussaillé une parcelle avec du feu. Répondre aux questions s’il y en a.
• 2e = un mégot de cigarette jeté.
• 3e = un feu de barbecue mal éteint.
• 4e = un tesson de bouteille.
• 5e = AUX ENFANTS D’IMAGINER : leur laisser une ou deux minutes pour imaginer quelque
chose à insérer dans la bulle.

Classeur enfants.

Classeur enfants.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

Découverte.
Insister sur le fait qu’un feu peut très vite être déclenché et se propager.
Voir les deux photos p. 56 pour montrer à quel point un feu peut se transformer à une vitesse Étude de cas.
folle en incendie.
Revenir sur le feu en été qui est très dangereux grâce au « Le savais-tu ? ».
Essayer de ne pas avoir un ton moralisateur, mais les faire prendre conscience que le danger existe.

Leur donner (voire leur demander) d’autres exemples de corps combustibles ou de sources
de chaleur.

Indiquer aux enfants la p. 55 du classeur où ils peuvent observer un schéma sur les trois Découverte.
Apprentissage.
éléments nécessaires pour qu’un feu survienne.
Exposé
Faire parler les enfants pour qu’ils disent eux-mêmes ce qu’ils voient et qu’ils disent quels sont participatif.
ces trois éléments.

Présenter aux enfants l’animateur de cette nouvelle séance en expliquant qu’elle permettra de
se pencher sur un risque particulier. Afficher une photo de feu de forêt au tableau : Qu’est-ce
que vous voyez ?... A votre avis que va-t-il se passer ?
Quand le mot est introduit, afficher le pictogramme correspondant.

5 • SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE

PARÉ PAS PARÉ
les feux de forêts

Le feu
de forêt.

Le feu
de forêt.

Le feu
de forêt.

Le feu
de forêt.

2’

5’

5’

THÈME

6’

DURÉE

46

S’approprier et
comprendre les
consignes à suivre
en cas de risque.
Savoir quand les
appliquer seul
ou avec l’aide
d’un adulte.

Identifier et
s’approprier
les consignes
à appliquer en cas
de feu de forêt.

Leur mission sera de faire cet exercice avec leurs parents sur la feuille volante qui leur
sera distribuée pour déterminer ce qu’ils peuvent / doivent faire seuls, ou avec leurs parents.
Distribuer la feuille et vérifier qu’ils comprennent bien la règle de l’exercice.
Prendre un exemple ou deux de consignes pour leur faire bien comprendre l’exercice.
Suite en p.47.

Présenter à présent le tableau des consignes en insistant sur le fait que les consignes ici Exposé
participatif.
mentionnées sont adressées à tous : adultes et enfants. Il y a donc dans ce tableau :
• Des consignes à suivre seul ;
• Des consignes à suivre si l’enfant est accompagné d’un adulte ;
• Des consignes réservées aux adultes – Ce n’est pas de leur ressort, ça pourrait les
mettre en danger.

Éventuellement, faire un jeu de devinette : faire venir un ou deux élèves au tableau, leur
montrer les consignes sur les affiches distribuées et leur demander de les faire deviner
à leurs camarades sans mentionner les mots de l’affiche.

Les guider dans les questions s’ils n’ont pas ou plus d’idées.

Classeur enfants.

Classeur enfants.
Affiches.

Initiation aux consignes à suivre sous la forme de questions.
Avant d’entrer dans le détail des consignes à suivre (pages 59 et 60 : tableau des consignes
avec exercice à effectuer avec les parents), interroger les enfants sur ce qu’ils pensent être
nécessaire de faire ou ne pas faire AVANT – PENDANT – APRÈS un feu de forêt.

Découverte.
Apprentissage.
Exposé
participatif.

Carte des numéros
d’urgence.

Discussion.
Demander aux enfants s’ils connaissent le numéro des pompiers.
S’ils remarquent un départ de feu un jour, il est très important de prévenir au plus vite
les pompiers !

MOYENS
PÉDAGOGIQUES
Classeur enfants.

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Suite de l’activité : faire un tour de table de tous les départs de feux que les enfants ont Exposé
participatif.
imaginé dans leur bulle. Noter au tableau les idées trouvées par les enfants.
Ensuite, proposer aux enfants de remplir les deux colonnes p. 57 = ils devront classer les
départs de feux possibles dans deux catégories :
• Feux par malveillance ;
• Feux par négligence.
Bien expliquer la différence entre les deux.
Leur laisser le temps de répondre et reprendre ensuite avec eux les réponses. Passer dans les
rangs pour les aider.

DÉROULEMENT

u

Identifier
les numéros
d’urgence.

Prendre
connaissance des
risques potentiels.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

PARÉ PAS PARÉ
les feux de forêts

47

Fin du
module.

5’

Évaluer le degré
de connaissances
acquises.

Savoir quand les
appliquer seul
ou avec l’aide
d’un adulte.

OBJECTIFS
ET RÉSULTATS
ATTENDUS

TECHNIQUES
PÉDAGOGIQUES

Continuer avec les exercices p.61 et 62.

Attirer l’attention des élèves sur la biodiversité à la Réunion. Les interroger sur les plantes et
animaux qu’ils connaissent ici.
Préciser que certaines espèces animales ou végétales n’existent nulle part ailleurs, on les
appelle endémiques. Si elles pourraient disparaître de la surface de la Terre à cause d’un
incendie.

Essayer de les guider pour qu’ils devinent la bonne réponse.

S’il reste un peu de temps, leur proposer de faire un QUIZ de manière collective pour en savoir
encore un peu plus.

Faire le point avec les enfants sur les connaissances acquises. Séquence 6 des classeurs p. 60. Discussion.
Jeu.
Les enfants pourront alors poser des questions si une notion n’a pas été comprise.

Exposé
Suite.
participatif.
Les enfants doivent, par cet exercice, prendre conscience que pour leur sécurité :
• Ils doivent assimiler au mieux les consignes apprises dans le cadre de cette formation ;
• Ils devraient systématiquement suivre les consignes données par l’encadrant, c’est-à-dire
par le professeur ou par les parents.
Ils doivent comprendre pourquoi ils ne peuvent pratiquer certaines consignes seuls (éteindre
seuls l’électricité peut les mettre en danger etc.).

DÉROULEMENT

Classeur enfants.
Quiz dans le
classeur enfants.

Classeur enfants.

MOYENS
PÉDAGOGIQUES

u

Durée totale du module : 46’.

Le feu
de forêt.

THÈME

5’

DURÉE

PARÉ PAS PARÉ
les feux de forêts

PARÉ PAS PARÉ

u

les feux de forêts

6 • Pour aller plus loin

Exemples d’activités que vous pouvez faire avec les enfants
• Aller sur le site du Maïdo pour observer les dégâts de l’incendie du 11 octobre 2010. Même si la végétation
repousse, l’immensité de la surface brulée est impressionnante.
• Album photo avec courtes explications et commentaires audio « Une journée avec les forestiers réunionnais
sur l’incendie du Maïdo en octobre 2010 ».
http://www.onf.fr/la-reunion/++oid++IN00000011a1/@@display_media_gallery.html

Si vous cherchez des informations complémentaires
• Comment éviter les incendies.
http://www.risquesmajeurs.fr/comment-anticiper-l%E2%80%99incendie-de-foret
• Le risque de feux de forêt.
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-feux-de-foret

48

PARÉ PAS PARÉ

d

TSUNAMIS

d MODULE 7 : TSUNAMIS
1 • Qu’est-ce qu’un tsunami ?
15

Pour compléter cette partie, voici deux éléments d’information à noter :

Cette estampe du japonais
Hokusai est intitulée « La grande
vague de Kanagawa », une région
à l’est du Japon. Bien qu’on ne
parle de tsunami que depuis 2004,
elle date de 1831 ! La montagne
représentée est le mont Fuji,
point culminant du pays et volcan
peu actif. L’estampe représente
également trois barges.

Le tsunami qui a eu lieu le 11 mars 2011 au nord-est du Japon
est dû à un séisme de magnitude 9 au large des côtes. Le
séisme en lui-même a provoqué des dégâts et des incendies.
Des vagues du tsunami ont atteint par endroits une vingtaine
de mètres de haut et ont pénétré l’intérieur des terres sur
plusieurs kilomètres. Des milliers de morts sont à déplorer.
Des ports, des quartiers voire des villes entières ont été
détruits. Le séisme et le tsunami ont provoqué une coupure
d’alimentation de la centrale nucléaire de Fukushima qui a
entrainé diverses explosions et fuites radioactives.

2 • Le risque de tsunami à la Réunion
Comme le montre la carte des risques en page 8 du livret enfants, la houle cyclonique touche surtout
le nord et l’est de l’île alors que la houle australe touche plutôt le sud et l’ouest.
Voici quelques exemples d’événements marquants
proposés par le DDRM, en plus des témoignages
sur le tsunami présentés dans le classeur enfants.
• Mai 2007 : une forte houle déferle sur les
côtes ouest et sud – 2 pêcheurs disparus, de
nombreux dégâts dans les ports de Saint-Gilles,
Saint-Leu et Saint-Pierre, et sur le front de mer
(maisons, restaurants et terrasses inondées).
• Février 2007 : houle cyclonique. Suite au passage
du cyclone Gamède, la baie de Saint-Paul est
dévastée (bateaux détruits, plage rétrécie, front
de mer érodé).

15

• Décembre 2004 : suite au séisme du 26 décembre
en Indonésie, un tsunami frappe l’océan Indien.
Il fait couler et détruit des bateaux dans les
ports de Sainte-Marie et Saint-Gilles.
• Février 1962 : forte marée de tempête lors
du passage du cyclone Jenny. À l’ouest entre
Sainte-Anne et Saint-Benoît, le lieu-dit « Les
Galets » est dévasté. Dans l’Ouest, des pêcheurs
ont disparu.
Des liens vers des articles à propos du petit
tsunami de 2010 dont parle le classeur enfants
figurent dans la partie « pour aller plus loin » de
ce classeur.

DDRM « Le risque houle, marée de tempête et tsunami, pages 49 à 51.

49

PARÉ PAS PARÉ

d

TSUNAMIS

3 • Les mesures prises pour faire face au risque
La surveillance et l’alerte, mentionnées dans le classeur enfants, ne sont pas suffisantes, même si
elles sont primordiales.
Il faut également éviter l’exposition des enjeux à l’aléa, et donc maîtriser l’urbanisation dans
les zones à risque du littoral, grâce à la loi Littoral, au Plan Local d’Urbanisation etc.

4 • Rappel des consignes et comportements
à adopter

Voici un rappel des consignes les plus importantes que les enfants
doivent retenir, celles qui figurent également sur les affiches.
N’hésitez pas à les répéter et à les faire répéter pendant la séance.
La mer se retire, un tsunami arrive :
• Monte vite vers les hauteurs.
• Attends l’autorisation avant de redescendre.

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