Pas de printemps pour marnie, analyse PDF


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MARNIE
1964 Alfred Hitchcock

« Du risible au Tragique »
Laure
Rousselot
01/11

FICHE TECHNIQUE
Titre original : Marnie
Titre français : Pas de printemps pour Marnie
Réalisation : Alfred Hitchcock assisté de James H. Brown et Patricia Casey
Scénario : Jay Presson Allen d'après un roman de Winston Graham
Musique : Bernard Herrmann
Durée : 120 minutes
Format : Couleurs (Technicolor) - 35 mn
Dates de tournage : de novembre 1963 à mars 1964
Dates de sortie : États-Unis : 22 juillet 1964 ; France : 6 novembre 1964
Film interdit aux moins de 13 ans à sa sortie en salles

DISTRIBUTION
Tippi Hedren : Marnie
Sean Connery: Mark Rutland
Diane Baker : Lil
Mariette Hartley : Susan Clabon
Martin Gabel : Sidney Strutt
Alan Napier : M. Rutland
Louise Latham : Bernice Edgar
Bruce Dern : Le marin
Bob Sweeney : Cousin Bob
Milton Selzer : L'homme de l'hippodrome
S.John Launer : Sam Ward

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RESUMÉ
Marnie est une voleuse. Chaque fois qu'elle vide le coffre d'une banque, elle change d'identité
et se fait embaucher dans une nouvelle. Mark Rutland, client de l'une de ses banques la
reconnaît ainsi mais il n'en laisse rien paraître et l'engage comme secrétaire comptable dans
son entreprise familiale. Il lui fait la cour avec peu de résultat et bientôt Marnie disparaît en
emportant le contenu du coffre-fort de la maison Rutland.
Mark s'aperçoit du vol, remplace l'argent volé, retrouve la trace de Marnie, la ramène à
Philadelphie et, plutôt que de la livrer à la police la force à l'épouser! Le voyage de noces en
bateau est un désastre. Marnie est absolument frigide et elle tente de se suicider après que
Mark l'ait prise de force.
Terrorisée par la couleur rouge, sujette à d'horribles cauchemars, Marnie est une névrosée, sa
cleptomanie est une compensation à sa frigidité. Ayant découvert qu'elle lui a menti en se
disant orpheline, Mark parvient, grâce aux services d'un détective, à retrouver la trace de
Marnie.
Puis Marnie tente une nouvelle fois de vider le coffre-fort des Rutland. Mark la surprend,
l'entraîne à Baltimore afin d'obtenir de sa mère le secret de sa naissance et de sa névrose. Le
secret est abominable puisqu'il s'agit d'un meurtre commis par Marnie à coup de tisonnier
quand elle avait cinq ans pour défendre sa mère. Celle-ci, prostituée, s'était battue
hystériquement avec un marin ayant « touché » l'enfant. L'orage passé, Marnie repart avec
Mark, espérant avoir une vie normale.

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C'est après de nombreuses réflexions que j'ai décidé qu'il était inutile d'essayer de trouver une
nouvelle problématique originale au film Marnie. En effet, étant un film (et non des moindres) de
Hitchcock, celui ci a été énormément traité, et théorisé par de nombreux critiques. Plutôt que de
travailler sur un thème déjà étudié, je m'attacherais davantage à développer des points qui me
paraissent importants et intéressants.
Le film Marnie me semble bien caractériser une volonté d'Hitchock de faire des films dit
«classiques», en les exploitant «à l’extrême» et créer ainsi une œuvre «hors du commun».
Nous suivrons donc ce plan en nous focalisant, dans une première partie, sur le classicisme du film:
en quoi il caractérise le genre du mélodrame. Puis, dans une deuxième partie, nous verrons en quoi
le thème de la chasse y est traité à l’extrême par la métaphore du renard. Enfin nous terminerons par
ce qui me paraît faire l'originalité du film: la demi-teinte par la négative, du risible au tragique.

UN FILM DE GENRE
Hitchcock à toujours voulut faire des films qui puissent, notamment, être appréciés par le grand
public. Pour cela il lui fallait partir sur une base connue: un genre. Ainsi, la plupart de ses films sont
à la base des films de genre: mélodrame gothique pour Rebecca 1940, thriller pour La mort aux
trousses 1959, la comédie pour M & Mme Smith 1941,... Dans le cadre de notre film Marnie, il
s'agit du mélodrame. Le mélodrame est un genre qui consiste en une partition scénaristique entre
deux genres. Ici, un lieu commun, le thriller et le romanesque. Le thriller est d'ailleurs sous traité au
profit de l'intrigue romanesque, la solution des vols de Marnie étant de payer les volés.
Hitckock s'attaque donc en profondeur au romanesque qu'il s'évertue à décortiquer et même
multiplier les thèmes du genre au point de presque en faire un film romanesque caricatural.
La femme inconnue, va et vient de personnalités.
Le film commence comme une fiction type «de la femme inconnue», Marnie est un personnage
féminin qui ne se fait pas entendre. En réalité elle se cache tellement que personne ne l'entend, ni
ses employeurs qui ne voient que la jeune femme dévouée qu'elle veut bien leur présenter, ni sa
mère à qui elle cache ses escroqueries. Le seul qui souhaitera et parviendra à l'entendre sera Mark
Rutland, le mari/maître chanteur qui éprouve un curieux intérêt pour sa personnalité dérangée. La
jeune femme, malgré ses nombreux vols, n'obtient pas ce quelle veut puisque son passé revient
toujours la hanter, comme si son subconscient voulait resurgir. Sa vraie quête est celle de son
passé :le pardon. Elle vit cachée sous de fausses identités et, comme Sabrina 1954 de Billy Wilder,
il lui faudra beaucoup de temps, de travail et d'aide pour redevenir la vraie femme qu'elle est: une
jeune femme traumatisée, incapable de contrôler ses émotions.
Au début du film, le personnage féminin, que l'on devine central, nous est montré de dos derrière ce
que l'on devine être une perruque brune. On continue de la suivre de dos jusqu’à ce qu'elle arrive
dans ce que l'on pourrait appeler sa «tanière»: la taverne et l'écurie où on découvre enfin de face son
véritable visage. Dans la première partie de film on assiste aussi a une scène introductive qui nous
présente sa pseudo schizophrénie. Dans cette scène, Marnie prépare deux valises, l'une d'elle (de
qualité) est parfaitement rangée avec des fourrures et autres articles de luxe. L'autre, vieille et grise,
est pleine d'affaires qui semblent y avoir été jetées négligemment. Cette deuxième valise
symboliserais donc sa personnalité secrète en lambeau qu'elle tente de cacher. Impression renforcée
dans la scène suivant où Marnie va enfermer la dite valise dans un casier à la gare et jette la clé dans
un égout, comme pour tirer un trait sur son passé vite oublié. Le spectateur comme les autres
personnages ne voient plus en Marnie que la voleuse sans remords et ne se doutent pas que la
cleptomanie n'est pas la maladie mais plutôt le symptôme d'un trouble plus profond.
04/11

Hitchock s'amuse d'ailleurs à faire un jeu de va et vient entre les deux identités. Ainsi Marnie en
voleuse se montrera psychorigide et même frigide (coiffure impeccable) alors que sa première
personnalité sera elle extrêmement émotive (pleurs,colère, vêtements plus simples et cheveux
détachés). Différentes scènes étonnantes montrent cette succession de caractères: Marnie, le visage
froid, ment effrontément à Mark, et , prise au piège par celui ci qui la remet en place, nous montre
un masque de colère intense et le menace. Autre exemple, la scène du viol, lorsque Marnie
comprend ses intentions elle pousse un cri strident de colère et de terreur et au passage à l'acte, son
personnage fragile laissera place à «l'autre» qui ne renverra à Mark qu'un regard vide.

Face à face des deux personnalités de Marnie.
Les deux personnalités se passent la main tout au long du film en fonction des attentes de Marnie et
donneront lieux à la fin du film à un véritable combat. Après la mort de son cheval, Marnie s'en va
voler le coffre Rutland. Elle se retrouve incapable de prendre les billets comme si sa main répondait
à quelqu’un d'autre. Quand Mark essaye de la forcer à prendre l'argent, son corps se tord, comme
ayant une volonté propre.
Sur ces changements de personnalités, Marnie elle même conclue la fin du film «je triche, je vole, je
mens...mais je suis convenable».

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La seconde femme et les époux dérangés.
Peu avant la scène du premier baiser entre Mark et Marnie, on apprend que celui ci est veuf d'un
mariage malheureux. Il conserve d'ailleurs peu de souvenirs de sa femme à part une collection de
statuettes précolombiennes, idoles sacrées qui démontrent son intérêt pour les spécimens rares et
son instinct de collectionneur. La vitrine est fracassée par la chute d'une branche pendant un orage,
événement symbolique de la fin de son deuil, Mark embrasse Marnie.
La folie et la psychanalyse sont toujours au centre de ce sous genre du mélodrame gothique et plus
généralement autour du mari. Mais ici la folie vient des deux protagonistes : Marnie cleptomane et
Mark obsessionnel. Il retient Marnie contre son gré, la maltraite physiquement (viol) et
psychologiquement (questions incessantes). Son comportement est proche de celui de Charles
Boyer dans Gaslight de 1944 : dès le début il traque Marnie et lui avoue plus tard l'avoir reconnue
dés son arrivée à la banque. Quand Marnie revit son traumatisme par un cauchemar, celui ci est
provoqué par trois coups à la fenêtre. Trois coups donnés par une main. Cette main est-elle une
vision, une métaphore? Ou Rutland cherche t-il à provoquer le cauchemar de Marnie dans le but de
la fragiliser pour quelle s'en remette à lui?

Mark Rutland, un personnage définitivement menaçant.

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On retrouve également l'importance du poids du passé, la présence de la mère comme cause des
troubles psychologiques du mari. Ici, variation, il s'agit de la mère de Marnie.

La mère de Marnie, glaçante, n'est pas sans rapeller celle de Psycho.
Une petite partie du film joue également sur le thème de la conjugalité. Les «amoureux» sont sujets
à une grande frustration sexuelle consciente ou inconsciente. Marnie, frigide et vierge, qui n'a
jamais entretenue de relation avec un homme. De l'autre côté Mark, incarné par Sean Connery dit
acteur le plus sexy du moment qui joue ici sur son accent rude et son physique brut, qui ne peut
toucher sa femme. On note aussi une certaine transgression des sexes, car Mark bien que brutal, se
montre également très attentionné avec Marnie : il la protège, la soutient, la récompense aussi
(après s’être conduite en bonne maîtresse de maison, il lui offre son cheval Furio); un
comportement assez maternel.
Pour terminer cette énumération, la dernière partie se situe d’avantage dans le remariage. Dès le
début de la relation, Marnie et Mark «jouent» à faire semblant de s'aimer. Lui cherche à la séduire
pour gagner sa confiance, elle pour parfaire son image de candide jeune femme. Classiquement,
l'argent favorisera la naissance du dialogue entre eux. D'une façon assez peut subtile puisque Mark
s’intéresse au trouble de Marnie parce qu’elle vole de l'argent et elle commence à l'apprécier parce
qu'il rembourse les sommes d'argent qu'elle a volé. Pour arriver à communiquer, ils devront
changer de lieux et retourner là où Marnie a grandit. En revivant le drame, Marnie (cette fois) parle
beaucoup ; rompant le silence elle donne et obtient ainsi le pardon.
Comme démontré dans ce film, Hitchock aime se servir du cinéma de genre. Mais il l'a également
développé. Il est même à l'origine de la création de nouveau genre: le slasher inspiré par Psycho
1960 et le film catastrophe par Les Oiseaux 1963. Hitchock n'utilise pas seulement les genres, il les
crée.

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LA CHASSE
Marnie et la métaphore du renard.
Les romances donnent généralement prétexte à une chasse entre les deux «amoureux». Ici ce thème
est poussé à l’extrême. Marnie peut être représentée par un renard, du fait de la traque qu'elle subit,
que ce soit des banquiers ou de Mark avec sa personnalité très maligne.

La metaphore du renard se fait même dans le décord, avec l'enseigne de l'auberge en forme de
renard.

Dans la deuxième banque qu'elle dévalise, Marnie revêt un costume marron sur une chevelure
rousse à l'image de son «totem». Le paroxysme de cette représentation se trouve dans la scène de la
chasse à cour où elle perd tout sang froid lorsque les renards sont acculés par la meute et qu'elle
prend la fuite, chassée à son tour par Lil.
La chasse est au cœur du film, dès les premières apparitions de Mark, on apprend son intérêt pour la
zoologie et la chasse.
Mark va ainsi traquer Marnie et surtout essayer de la dresser. Il se situe donc toujours dans le dos de
Marnie, l'espionnant et la dominant. Mais il se montre cependant doux avec elle pour gagner sa
confiance.
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Cette chasse se termine quand il la prend «la main dans le sac» en fuite à la Red Fox Taverne et
laisse donc place à la phase de «dressage». Ainsi dans la voiture sur le chemin du retour , on assiste
à un combat entre le sauvage et le civilisé, le renard et le chasseur. Mark aura pour fond à travers la
fenêtre un paysage civilisé avec des bâtiments gris et Marnie sera sur fond de forêt luxuriante verte.
Il y aura une variation de la couleur de l'arrière plan de Marnie en fonction de ses états émotifs: en
crise de fureur le fond sera dominé par le vert, lorsqu'elle essaye d'attendrir Mark le vert sera plus
discret.
Le dressage se continue pendant tout le film. Après l'avoir brusquée, Mark l'emmène dans un
restaurant pour la calmer, comme on donnerait de la nourriture à un animal pour lui apprendre à
avoir confiance mais aussi à être dépendant. Ne connaissant pas la véritable identité de Marnie, il
lui donne donc un nom. Dans les moments de rébellion de Marnie il n'hésite pas à la menacer «me
or the police». Mais le dressage ne se passe pas bien et on peut craindre qu'à la fin le sauvage ne
prenne le dessus. Quand, après le viol, Marnie se rebelle, elle disparaît et Mark part donc à se
recherche dans un décor qui devient de plus en plus vert tandis que son angoisse augmente. Il
devine qu'elle lui a échappé et cela dans un acte désespéré. Il la retrouve inconsciente dans une
piscine à l'eau vert émeraude.
Pour ironisé sur les tentatives de psychanalyse de Mark, Marnie lui lance une phrase référence de
Tarzan qui illuste ici assez bien le rapport à la bestialité : « You Freud. Me Jane. »

La bestialité en arrière plan. Le rapport animal toujours présent dans la relation entre Lil et
Marnie. Cette foi, Marnie revêt un costume avec fourrure de lapin quand Lil est en rouge avec un
sourire carnassier. La chasse recommence .

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LA DEMIE TEINTE ?
Les mélodrames mélangent généralement comique et drame, mélange nécessaire pour intensifier les
deux effets. Dramatiques, ses films reflètent les travers les plus sombres de la société, de la pauvreté
aux carquants sociaux. Le film Marnie semble d’avantage dramatique que romantique et franchit
même des extrêmes dans la violence.
La scène de viol est très explicite. Hitchock y tenait beaucoup au point de changer de scénariste:
long plan sur les jambes nues de Tippy Hedren, un face à face terrible jusqu’à ce que le regard de
Sean Connery envahisse tout l’écran. La caméra se tourne alors vers le hublot sur une mer en furie.
Aussi la scène du meurtre du marin est littéralement gore. Gros plan sur le t-shirt maculé de sang
rouge vif. Plans du tisonnier frappant le crâne de l'homme. Toutes ses images visuellement brutales
ne font que renforcer la violence du propos : une enfant tuant l'homme qui frappe sa mère après que
celui ci est eut un contact des plus douteux avec l'enfant. Les critiques restent partagées sur la
nature de l'attouchement dont Marnie à été victime. Revivant ce souvenir elle sanglote « he kiss
me ! He kiss me ! ». Véritable pédophilie ou extrapolation de la part du spectateur, il est cependant
indéniable que Hitchock nous suggère volontairement le doute et aborde frontalement les tabous les
plus sombres de l’humanité.

La violence, de plus en plus forte dans le film, jusqu'à la scène finale du traumatisme.

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Marnie passe donc de la comédie grinçante (situation grotesque de « la voleuse mariée au volé ») à
une situation non pas dramatique mais tragique. Un film violemment explicite. Si les mélodrames
ont toujours une fin dramatique, celle ci est généralement relevée par une touche d’espoirs. Non !
ici l'inverse se produit :si l'on est momentanément soulagé de la résolution de l'intrigue, le dernier
plan nous laisse une sensation de malaise. Une toile peinte fixe, au ciel sombre orageux et cet
immense bateau menaçant surplombant la rue où jouent d'autres petites filles tels des fantômes de
Marnie. Est-ce une façon de nous suggérer que le drame continuera de se répercuter dans l'univers
de Marnie comme le tonnerre qui l’effraye tant ? Ces petite filles chantant innocemment dans cette
rue semblent de parfaites victimes innocentes face aux mêmes dangers.

La fin nous laisse un sentiment pesant et me fait penser à celle du film tout aussi sombre Mystic
River 2002 de Clint Eastwood: si toute l'intrigue est résolue, le monde purgé des «monstres», le
poids du passé reste et retombe sur tous les survivants. Dans Marnie, si la mère et la fille s'
accordent mutuellement leur pardon, et bien que Marnie s'en aille avec Mark laissant derrière elle
ses fantômes , comme le dit Marnie, : «Ce serait risible si ce n'était pas tragique».

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