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Amis du DJURDJURA
Manuel de secours en montagne

Juin 2012

Table des matières










Introduction
Randonner : Quelques conseils
Comment soigner une fracture de la jambe
Eviter d'être frappé par la foudre
Survivre en montagne
Se sortir d'une avalanche
Soigner une gelure
Soigner les piqûres d'insectes
Bibliographie

Introduction:
Le document que vous avez sous les yeux répond a un besoin. Celui d'outiller les
nombreuses associations du Djurdjura afin de faire face rapidement aux
situations d'urgence, induites par les nombreux accidents qui ne manquent pas
de survenir en montagne.
C'est une sorte de livret-guide qui prodigue conseils de prévention et premiers soins
à donner. Il ne saurait donc être considéré comme une solution définitive, cette
dernière relevant plutôt de la médecine compétente au niveau de laquelle doit être
orienté et atterrir tout accidenté – grave ou léger – de la montagne.
Ce document dont l'essentiel a été publié sur le blog « Amis du Djurdjura » durant
les mois passés, vient aussi en réponse à une certaine demande des passionnés et
amateurs du Djurdjura, qui pourrait servir de base , en complément de ce que font
les services de la protection civile, pour inviter, un minimum, à la formation aux
premiers soins les nombreux militants du mouvement associatif.
Dans l'idéal, chaque association devrait imprimer et disposer d'un jeu ou deux à
mettre à la disposition des groupes lors de leurs sorties.
PS: Les associations qui le désirent, peuvent, éventuellement, l'étoffer et l'enrichir
par des illustrations et autres dessins.
Les amis du Djurdjura.

Document réalisé à partir d'une idée d'Isabelle, par :
1. Meziane B. ( Photo de couverture )
2. Abderahmane D. - Ali B. – Ghania B. ( Textes )

Randonner : Quelques conseils.
La randonnée est un sport peu pratiqué chez nous en tant que telle. Enfin, si nous
sommes nombreux à être des adeptes de la marche, nous sommes trop peu
randonneurs, au sens véritable du terme, parce que randonner, exige un
minimum de préparation et d'équipement.
La randonnée est multiple: pédestre, équestre, à vélo, avec raquette à neige...etc. La
randonnée, selon les cas, a aussi différents objectifs : elle peut être sportive,
conjuguant la passion de l'effort physique et de l'endurance, d'agrément dans le
seul but de changer d'air et de "respirer" ou bien "scientifique" à des fins
d'observation de la nature.
Peu technique, elle nécessite toutefois une certaine condition physique, surtout sur
des itinéraires longs et accidentés. Elle suppose également, comme il est dit plus
haut, un minimum de préparation et un équipement adéquat. Le choix du matériel
et la préparation de la randonnée assurent confort et sécurité.
Faire en sorte de ne pas trop charger le sac à dos en veillant à ne rien oublier
(difficile compromis), avoir des vêtements et des chaussures adaptés...etc
- Le sac à dos:
Le volume dont on a besoin (en litres) est le première critère qui doit orienter notre
choix. Pour une randonnée itinérante à travers la montagne, prévoir un sac à dos
de plus de 60 l pour une femme et de plus de 70 l pour un homme.
Votre sac à dos doit être soutenu par une armature interne et équipé de bretelles
rembourrées et ergonomiques, d'une ceinture matelassée, de sangles de rappel de
charge et d'une ceinture ventrale. Et si sa hauteur de dos est ajustable, ce sera un
mieux pour votre confort.
Au delà de ses qualités techniques, le sac à dos doit-être adapté à votre morphologie
et constitution physique ( il doit vous convenir).
- Les chaussures:
La priorité, ce sont des bonnes chaussures de marche selon la forme de randonnée,
la nature du terrain, les conditions climatiques ...etc. Pour la petite randonnée en
plaine sur une journée et une randonnée itinérante en altitude, le choix ne se
portera pas sur le même type de chaussures. Pour la montagne, privilégier donc les
"trail running", qui sont de chaussures sans tiges, très techniques, légères avec
semelles sur "coussins d'air" et très adhérentes au sol.
Il convient de bien les essayer avec chaussettes de randonnée bien des jours avant
le départ.

- Les chaussettes:
Elles sont aussi primordiales que les chaussures car elles ont leur importance et
risquent d'être handicapantes et gênantes. Éviter les chaussettes de sport bas de
gamme en acrylique, sans talon préformé, ou les modèles à côtes irritantes.
Privilégier la bouclette où le haut de la chaussette est ajustable au mollet sans
comprimer la circulation sanguine.
Que ce soit en coton, avec les nouvelles fibres synthétiques, faites de laine ou avec
un mélange coton/fibres polyester, elles présentent toutes des avantages et des
inconvénients. À vous de choisir la paire qui vous sied le mieux.
- Les vêtements:
De nos jours, le commerce et la publicité ont pris en charge l'équipement lié à ce
sport, en proposant tout un éventail, souvent exagéré, de vêtements pour la
randonnée.
Le sous-vêtement a pour fonction la protection thermique et l'absorption rapide de
la transpiration. Dans ce cas, priorité sera donnée aux tee-shirts et chemises en
fibres synthétiques qui ont l'avantage de sécher, contrairement à ceux fabriqués
avec du coton.
La deuxième strate a pour rôle de conserver la chaleur: pull et veste polaire. Seul
inconvénient: inefficaces face au vent.
Le vêtement imperméable et coupe-vent constitue la troisième couche. Le K-Way
classique ne convient pas pour la randonnée. Les coupes-vent avec enduction
( enduits) sont meilleurs et plus performants.
Pour les marches en montagne, se munir de pantalons en élasthanne, renforcés
aux fesses et aux genoux. Un sur-pantalon imperméable peut s'avérer utile aussi.
Et enfin, pour parer aux intempéries, prévoir une cape de pluie ( ou une bâche ) pour
vous protéger et protéger vos affaires.
- Les autres équipements:
1- Les lunettes: été comme hiver, surtout en haute montagne, la paire de lunettes
est indispensable. Pourquoi? Tout simplement pour protéger vos yeux de UV A et
des UV B. Les modèles de montagne comportent en général des protections
latérales.
2- Le couvre-chef: chapeau de paille, béret basque, bob, casquette...
3- La gourde
4- Les bâtons de marche qui soulagent les jambes à la montée ( et plus encore à la
descente), amortissent les chocs, font participer les bras au mouvement cadencé de
la marche

5- La tente: son poids ne doit pas excéder 1,5 Kg/place
6- Le sac de couchage: adopter un sac en forme de sarcophage qui maintient plus
la chaleur. En montagne, mieux vaut un sac en duvet, plus léger et plus
performant qu'un sac synthétique
7- Équipement de sécurité:trousse premiers soins, boussole, corde, lampe de poche,
téléphone GSM, piles de rechange, appareil à photos...etc
8- Des sacs poubelles pour organiser des volontariats de nettoyage.

Comment soigner une fracture de la jambe.
Les chutes arrivent très vite en haute montagne et, souvent, ont pour conséquences
des entorses, voire des fractures plus ou moins graves. Que faire si cela devait
arriver?
Premièrement, si la peau est entamée ( fracture ouverte ), il ne faut surtout pas
toucher la plaie ni poser quoi que ce soit dessus, ceci afin d'éviter toute infection.
Ensuite éviter de bouger la jambe blessée et l'immobiliser.
Pour l'immobiliser, confectionner deux attelles avec deux objets rigides et de même
longueur, disposer ensuite par dessus et par dessous le membre ( ou sur le côté si
soulever la jambe s'avère douloureux).
Attacher ensuite les attelles avec ce que vous avez sous la main: corde, ceinture,
ficelle...Vous pouvez également faire des bandelettes en déchirant du linge en vous
assurant que les attelles dépassent la partie blessée. ( vérifier que vous pouvez
glisser un doigt entre l'attelle et les liens afin de vous assurer que la circulation
n'est pas coupée).
Si la partie blessée devient blanche ou exsangue, relâcher immédiatement les liens.
Faire coucher la personne blessée sur le dos, pour faciliter la circulation du sang et
prévenir un état de choc.
- Quels sont les symptômes de fracture, d'entorse ou de luxation:
1- Mobilité réduite ou difficile
2- Enflure, ecchymose, forte douleur, engourdissement
3- Saignement abondant
4- Fracture visible de l'os
- Qu'est ce qu'il ne faut pas faire:
1- Appuyer sur une blessure ou essayer de la nettoyer
2- Transporter le blessé sauf nécessité absolue ( traiter d'abord la facture puis
appeler le
GRIMP 10* ou tout autre secours)
3- S'assurer que la fracture est parfaitement immobilisée avant de déplacer le
blessé
4- Ne pas lever une jambe blessée
* Le GRIMP 10 est une unité spécialisée pour intervenir en milieu périlleux. Elle a
ouvert un poste de montagne, à Tikjda, depuis janvier 2011.

Eviter d'être frappé par la foudre.
Etre frappé par la foudre n'arrive pas souvent. C'est même un accident rarissime
mais qui survient parfois. Contrairement aux croyances bien établies, aucun
endroit n'est à l'abri de la foudre. Certains cependant sont exposés plus que
d'autres.
La force et la fréquence du tonnerre sont annonciateurs de la foudre. S'il y a des
éclairs et que le tonnerre gronde, sachez que vous êtes dans un endroit à risques.
Des vents forts, des rafales de pluie, des nuages bas annoncent la foudre.
Généralement, les orages se déplacent d'Ouest en Est et arrivent en fin de journée
ou tôt dans la matinée, quand le taux d'humidité est élevé.
Si vous voulez avoir une idée de la distance à laquelle se trouve l'orage, à partir du
moment où vous apercevez un éclair, comptez les secondes jusqu'à ce que le
tonnerre éclate et divisez ce nombre par 5. ( la vitesse du son est de 343 m/
seconde). Si le laps de temps entre l'apparition de l'éclair et le grondement du
tonnerre est inférieur à 30 secondes, il vous convient de chercher immédiatement
un refuge.
Evitez les hauteurs, les champs, les crêtes au dessus des bois. Si vous vous trouvez
en rase campagne, ne vous couchez pas, agenouillez-vous, posez les mains à plat
sur le sol et baissez la tête. Si vous faites de l'ascension ou une randonnée en
montagne, asseyez vous sur un rocher ou sur un objet non métallique. Nouez une
corde autour de votre cheville pour vous assurer et éviter de perdre l'équilibre si la
foudre vous frappe. Tenez-vous à l'écart des arbres isolés, des belvédères, des abris
pour pique-nique, ainsi que des dépressions dans le sol (vous pourriez servir de
conducteur au courant pour franchir cette dépression). Tenez-vous aussi à l'écart
des étendues d'eau comme les lacs et les rivières.
Le risque de voir tomber la foudre diminue après le dernier coup de tonnerre, mais
la menace peut persister pendant une demi-heure encore. Quand l'orage est dans la
région, même loin de vous, le danger existe encore y compris s'il ne pleut pas, que
le ciel est clair et qu'il y a du soleil.
- Quels soins donner à une personne frappée par la foudre:
1-Appelez les pompiers pour signaler l'accident et dirigez-les vers l'endroit où la
foudre a frappé. Une personne foudroyée peut-être sauvée par une intervention
rapide. S'il y a plusieurs victimes, occupez-vous en priorité de celle qui en a besoin
le plus, car les personnes qui ont perdu seulement connaissance mais respirent
encore récupèreront d'elles-mêmes.
2-Vous mettre l'abri pour éviter d'être frappé à votre tour. À moins d'avoir fait une
chute ou d'être projeté sur une grande distance, une personne foudroyée peut-être
déplacée pour être soignée, ce n'est pas dangereux.

3- S'il fait froid, isolez la victime du sol pour minimiser les risques
d'hypothermie, regardez si la victime porte des brûlures à l'endroit où elle porte une
montre, des bracelets, des bijoux...
4- Si la victime ne respire pas, commencez le massage cardiaque si vous avez reçu
une formation aux premiers soins. Sinon en dernier recours bien que ça ne se fait
presque plus, pratiquer un bouche bouche ( soufflez toutes les 5 secondes )
5- Vérifiez le pouls de la victime. Tâtez sa carotide ( sur le côté du cou) ou son
artère fémorale ( dans l'aine) pendant au moins 20 ou 30 secondes. Si vous ne
sentez pas son pouls, commencez un massage cardiaque, si le pouls se remet à
battre, continuez la ventilation assistée le plus longtemps possible dans ces
conditions. Mais si le pouls ne repart pas au bout de 20 30 mn, vous pouvez arrêter
vos efforts.

Survivre en montagne.
– Comment survivre si vous êtes perdu en montagne
Le Djurdjura, en hiver, recense toujours des morts en haute montagne, soit par
négligence, soit par méconnaissance des lieux, ou par ignorance des premières
règles de survie.
La première cause de décès en montagne est l'hypothermie. Savoir donc garder
votre sang froid dans l'obscurité, le froid et la solitude augmentera grandement
vos chances de survie. Votre survie dépend à 80% (c'est essentiel) de votre réaction
face la peur, à 10% (seulement) de votre équipement, et à 10% de votre façon de
l'utiliser.
La première chose à faire, est d'avertir toujours quelqu'un avant de partir en
montagne et de lui dire approximativement quand vous pensez revenir, et quel est
votre itinéraire.
Donc, si vous avez prévenu avant de partir, il ne sert rien de vous affoler, car des
secours partiront à votre recherche ( les recherches s'organisent dans la journée pour
les adultes et se poursuivent la nuit quand il s'agit d'enfants)
En attendant, trouvez un abri pour rester au chaud et au sec, ménagez vos forces
en utilisant des abris naturels plutôt que d'en construire. Si vous êtes dans la
neige, creusez un trou pour vous protéger du vent, mais ne le faites pas à la main
et trouvez un objet pour ce faire. Ensuite réfugiez-vous dans la tranchée, recouvrezla de feuilles et de branchages si vous en trouvez autour de vous. Si possible,
construisez votre abri à mi pente (sur une pente, le sol est moins froid) et évitez les
vallées où s'engouffrent les vents et qui restent les endroits les plus froids de la
montagne.
Pensez à signaler votre présence aux secouristes pendant les heures de la journée de
préférence, avec du matériel éclairant dans l'idéal, sinon en faisant appel votre
génie pour attirer l'attention. Choisissez le point le plus élevé pour être plus visible
(ou plus entendu), Si vous pouvez, allumez des feux pour signaler votre présence à
cet endroit. Ayant indiqué votre itinéraire, ne vous en éloignez pas trop, de risque
de compliquer la tâche aux secouristes qui pourraient vous rater ou perdre plus de
temps qu'il n'en faut pour vous sauver.
Si vous souffrez de gelures, n'essayez pas de réchauffer la zone atteinte avant
d'être tout à fait hors de danger. (Lire la partie consacrée aux gelures, plus loin)
- Comment préparer votre aventure.
Il vous faut des vêtements adéquats, superposez-les dans l'ordre suivant:
1- Des sous-vêtements à manches longues et des caleçons, de préférence en
polypropylène, en coton, de faible pouvoir isolant, mais qui absorbent la
transpiration.

2- Un vêtement qui emprisonne une couche d'air chaud, par exemple une parka en
duvet.
3- Une veste en Gore-Tex ( si vous avez les moyens ) ou en tout autre matériau qui
respire en permettant à l'humidité de sortir, mais pas de pénétrer. Rester au sec est
la clé de votre survie. Il est très difficile de sécher une fois mouillé.
Vérifier que votre matériel de survie contient les éléments suivants et que vous
savez les utiliser :
1- Emportez plusieurs boites d'allumettes et un briquet, de l'alcool brûler ( en
tablette, solidifiées de préférence), un produit inflammable pour allumer des
mèches
2- Une petite couverture de survie, avec un revêtement isolant (genre couette) avec
une face de couleur orange ou toute autre couleur qui contraste avec la blancheur
de la neige (elle vous aidera à vous signaler)
- Un petit miroir fera aussi l'affaire pour vous signaler, un sifflet...
4- Prenez de la nourriture, des biscuits, des barres de céréales, des chocolats, des
fruits, des glucides en somme. Les protéines ont besoin de chaleur pour se
dissoudre et la digestion nécessite davantage d'eau.

Se sortir d'une avalanche.
Il neige de 1 à 10 fois par an dans le Djurdjura, selon les saisons. Les neiges ne
s'accumulant pas, excluent de fait tout phénomène d'avalanche, néanmoins,
comme pour toute règle, il peut y avoir des exceptions. En tout cas, ceci n'est pas
une raison pour nous empêcher d'en savoir d'avantage.
Donc même si les avalanches sont très rares, voire inexistantes dans le Djurdjura,
nous devons tous savoir que survivre à une avalanche n'est pas une mince affaire.
Toutefois, nous avons, si nous sommes confrontés à ce type d'accident de la
nature, des chances de nous en sortir :
• Nous débattre pour rester la surface de la neige en faisant des mouvements
similaires à ceux de la nage libre.
• Si nous sommes ensevelis, notre meilleur chance de nous en sortir, c'est d'être
vu au moment où l'avalanche nous a recouvert.
• Si nous ne le sommes que partiellement, nous pouvons nous dégager en
creusant avec nos mains ou en donnant des coups de pied. ( si nous avons
encore un de nos bâtons de ski ou de randonnée. Sondons la neige dans
plusieurs directions jusqu'à ce que nous voyions ou devinions l'air libre, puis
creusons dans cette direction.
• Si nous sommes complétement ensevelis, il est à craindre, si nous sommes trop
grièvement blessés, que nous ne soyions pas en état de nous en tirer tout seuls ( si
nous le pouvons, creusons un petit trou et crachons dedans. En tombant, la salive
devrait nous donner la direction du sol. Creusons alors dans l'autre sens sans
perdre de temps)
- Précautions prendre.
1- Ne jamais partir seul en randonnée à pied ou à ski dans une zone à risques
2- Si nous en disposons, nous munir d'une sonde d'avalanche - ce sont de solides
tronçons d'aluminium qui s'emboitent pour former une sonde de 1,80 à 2,40
mètres de long.
3- S'informer de la météo ( les avalanches se forment en général dans les zones
recouvertes d'une couche de neige fraîche, sur les pentes abritées du vent, l'aprèsmidi par temps ensoleillé. Souvent, elles se produisent sur les pentes de 30° à 40°
qui sont justement les plus fréquentées.
Si nous sommes témoins d'une avalanche, prévenir les secours immédiatement,
Cherchons ensuite près des arbres et des bancs, c'est là que se trouvent le plus
souvent des
poches d'air où sont ensevelies les victimes. Tout sauveteur devrait être équipé d'une
petite pelle rétractable pour pouvoir creuser rapidement s'il repère quelqu'un.

Soigner une gelure.
Une gelure est le résultat du gel des molécules d'eau dans les cellules de la peau,
par très basse température. Elle se caractérise par un aspect blanc cireux de la peau,
qui devient dure et insensible. Dans les cas les plus graves, elle prend une couleur
bleu foncée et la gangrène peut survenir qui aura pour conséquence l'amputation.
Généralement, ce sont les doigts, les orteils, le nez, les oreilles et les joues qui sont
atteints. Une gelure ne peut être traitée que par un médecin. Mais, en cas
d'urgence, suivez ces quelques recommandations.
- Ôter les vêtements mouillés et mettre la partie atteinte au sec et au chaud
- Plonger la ( les) zone(s) touché (ées) dans de l'eau chauffée à 37° ou appliquer
des compresses chaudes pendant une demi-heure
- S'il n'y a pas d'eau chaude à proximité, envelopper doucement la partie atteinte
dans une couverture chaude.
- Eviter le contact direct avec la chaleur, feu de bois, réchaud électrique, plaque
chauffante...
- Ne pas dégeler la partie touchée s'il subsiste un risque qu'elle regèle
- Ne jamais frictionner une peau gelée ni la frotter avec la neige
- Prendre un analgésique comme l'aspirine pour atténuer la douleur due au
réchauffement ( le réchauffement est suivi d'une sensation d'intense brûlure. la
peau cloque, les tissus s'enflent et prennent une couleur rouge, bleu ou violette.
Lorsque la peau rosit et que revient la sensibilité, la partie atteinte est dégelée)
- Appliquer un pansement stérile sur les parties atteintes (placer les bandes stériles
entre les orteils ou les doigts. Eviter de heurter les ampoules, envelopper les zones
réchauffées pour qu'elles ne refroidissent pas et éviter de bouger les zones dégelées.
- Faire appel à un médecin le plus rapidement possible.
- Comment prévenir onglée et gelure.
• Par temps froid, bien couvrir les extrémités et ne pas les laisser refroidir
• Porter des vêtements fourrés et masquer le visage
• Préférer les mitaines aux gants et ne pas découvrir les oreilles
• Faire régulièrement des pauses pour réchauffer les extrémités.

Soigner les piqûres d'insectes.
Piqûres de guêpes, de moustiques et autres bestioles peuvent, si l'on n'y prend
garde, gâcher un séjour en montagne. C'est pour ça qu'il est recommandé de
connaître quelques astuces pour éviter d'être piqué ou pour calmer la douleur a
posteriori.
Le meilleur moyen d'éviter les moustiques, c'est de s'enduire de produits ( huiles
ou pommades ) répulsifs qui éloignent les petites bêtes. Ils se vendent en pharmacie
en vente libre, ce qui ne vous empêche pas de demander conseil au pharmacien. Des
répulsifs naturels existent dans la nature comme les extraits de lavande ou
d'eucalyptus, de la citronnelle, encore faut-il bien les connaitre et savoir les les
préparer. Mais vous devez savoir que ces derniers ne dissuadent que les insectes.
Pour ce qui est des abeilles et des frelons, par exemple, le meilleur moyen de les
éviter c'est de ne pas les provoquer, de ne pas les déranger pendant qu'ils butinent,
ne pas passer près des ruches, redoubler de précautions quand le temps est
orageux...etc
Que faut-il faire en cas de piqûre? Pour pouvoir apporter les bons soins ou les soins
qu'il faut, il faut toujours identifier quel est l'auteur de l'agression.
- Si c'est une abeille ou une guêpe, la piqûre qui est douloureuse provoque un
oedème, et l'abeille, en plus, laisse son dard (signature) dans la peau. Extraire le
dard, ensuite désinfecter la plaie. les personnes allergiques réagissent par de la
fièvre ou même une syncope. Ce que l'on a de mieux faire, dans ce cas, c'est de les
transférer rapidement dans un centre de soins.
- Si c'est une piqûre d'insecte ou de taon, appliquer une pommade apaisante. Si
vous n'avez pas de pommade à portée de de la main, utiliser du vinaigre ou des
fleurs de lavande.
- S'il s'agit de tiques, bestioles qui s'accrochent à la peau pour sucer le sang de leur
hôte, les anesthésier avec du coton imbibé d'éther, ensuite les retirer avec précaution.
Si on les arrache trop brutalement, la tête reste accrochée la peau, ce qui risque de
provoquer une infection. Désinfecter ensuite la plaie.
- Si ce sont des morsures de serpents, sachez d'abord qu'elles sont trop peu
fréquentes et très rarement mortelles. Donc pas de panique. Elles provoquent de
fortes douleurs, des rougeurs, un oedème, et, sur la peau, l'on peut distinguer la
trace des crochets. N'aspire surtout pas le venin comme tu le vois dans les films! À
défaut d'une pompe aspi-venin, placer un garrot au dessus de la morsure et
transporter la victime chez les médecin dans un délai de 20 minutes maximum.
- Quand c'est les plantes qui vous piquent comme les orties, les échardes...etc, il est
relativement facile d'y remédier en frottant les parties touchées avec du vinaigre et
ne pas oublier de désinfecter ensuite.

Sources.
1.
2.
3.
4.

Guide du randonneur de la fédération française de randonnée
Dr Randall Simons, docteur en médecine.
John Linder, société météorologique américaine, Denver- Colorado.
John Linder, Club de montagne du Colorado, directeur de la Wilderness
Survival School.
5. Jim Frankenfield, Directeur du Centre Cyberspace Snow and Avalanche
Corvalis – Oregon
6. Doctissimo.fr


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