Texte La Burbanche tahoma Patrice Touchet 20150307 PDF


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La Burbanche
Cette commune s’étire le long de la profonde cluse des Hôpitaux qui sépare le
massif de Portes de celui de Saint-Sulpice. La caractéristique de cette commune
est la dispersion de ses hameaux, éloignés du bourg principal et leurs
différences d’altitude. Le paysage a beaucoup évolué au fils des siècles :
autrefois très verdoyant avec de belles forêts, favorisant jadis la culture de la
vigne, il se désertifie peu à peu.
Pour retracer l’histoire des hommes qui ont habité la vallée, il faut remonter
aux temps préhistoriques. Des éléments retrouvés dans la grotte du Pontet
permettent d’affirmer qu’elle était occupée de 1300 à 900 avant Jésus-Christ.
Cette cluse profonde et sauvage fut un territoire Séquane. Elle a vu passer
l’exode des Helvètes avant l’arrivée des Romains en l’an 27 avant J.C. jusqu’au
V e siècle. Les invasions se succédèrent ensuite : en 456 les Huns , de 430 à 534
les Burgondes , en 733 les Sarrasins , en 839 les troupes du royaume de
Bourgogne et enfin les Hongres. A partir de 1070 et jusqu’en 1601, La
Burbanche comme l’ensemble du Bugey dépendit de la maison de Savoie. En
1653, lors du partage des terres du comté de Rossillon « La Burbanche et les
Hôpitaux » sont attribués au seigneur de Groslée. En 1722, le prieuré de la
Burbanche est vendu au Sieur Martin Genand qui devient seigneur de cette
paroisse dont les limites sont sensiblement celles de la commune actuelle.
Deux faits importants ont marqué l’époque contemporaine :
- La construction de la ligne de chemin de fer entre 1855 et 1857 qui
employa, pour l’aménagement puis pour l’entretien, une grande part de la main
d’œuvre locale. Le choix de l’emplacement de la gare ayant engendré une
animosité entre les habitants de la Burbanche et des Hôptitaux, c’est
finalement la proposition de la compagnie PLM qui fut retenue. Les travaux
d’installation furent terminés en juin 1903.
- La construction de l’usine électrique de la Tufière qui fournit le courant au
village depuis 1915.
- Depuis 1995, les travaux les plus importants concernent la protection des
captages et le ralentissement de la circulation sur la RN504, (sécurité oblige).

La population de « Burbanchois » qui était de 90 habitants au XVI e siècle est
montée jusqu’à 683 habitants en 1856 et a ensuite rapidement décrue, mais
elle triple presque en période de vacances. Ce déclin, est la conséquence de
l’exode rural général mais aussi de la pauvreté des sols. Il a été accéléré par la
présence de la ligne de chemin de fer et surtout par la destruction du vignoble
du fait du phylloxéra à la fin du XIX e siècle. La guerre de 1914 – 1918 coûta la
vie à 14 personnes et durant la Seconde Guerre Mondiale, la Résistance y
déploya une grande activité, particulièrement le long de la voie ferrée
empruntée par les convois allemands. En 1944, elle fit sauter le pont de la
Tufière. Les quatre hameaux sont très différents de la commune tant par leur
altitude que par leur histoire. Il reste sur place des exploitations agricoles et
des gîtes ruraux. Chacun à sa manière vaut la peine d’être visité. Dans la cluse
ses Hôpitaux on recense de nombreuses grottes, cavités et failles.
La Tufière et sa cascade a fourni dès 1915 l’électricité aux communes de La
Burbanche, Prémillieu, Cormaranche, Champdor, Rossillon, Cheignieu,
Contrevoz, et St. Germain-les-Paroisses. Actuellement elle produit l’équivalent
de 100 tonnes/pétrole par an. Les deux lacs : le lac Collet et le lac Warnery
occupent la plus grande partie de la profonde gorge des Hôpitaux, Longés par
la RN 50. Ils appartiennent tous les deux à des propriétaires privés et si la
pêche y est gérée par la société de St. Rambert la baignade y est strictement
interdite et les abords sont privés. Outre la Chapelle de la Forest dont il reste
des vestiges au niveau de l’actuel cimetière, l’église de La Burbanche est une
exception par sa taille (37 mètres de long sur 14 de large) pour un village. La
luminosité y est parfaite et le mobilier particulièrement bien conservé. On y
trouve en particulier une statue de Vierge Noire et un cadeau de l’empereur
Napoléon III qui, ayant passé une nuit au château de La Burbanche, envoya un
dais de procession, aujourd’hui classé Monument historique et conservé dans
sa caisse d’origine elle-même classée à l’inventaire des Objets d’art.
Les bâtiments publics ont compté jusqu’à trois écoles, une à La Burbanche,
une aux Hôpitaux et une à Tare. Aujourd’hui, la population burchanchoise
compte deux écoliers qui sont transportés par le car à l’école de Contrevoz. Il
est vrai que la population du village se compose à 80% de retraités. Les 20%
de personnes actives travaillent soit à Belley soit à Lyon où elles se rendent en
prenant le train à Tenay.
La commune dispose d’une mairie et d’une salle polyvalente aménagée dans
l’ancienne école.

Il existe sur le territoire de la Burbanche des traces du passé : le Pont « du
Ga », des bacs et des fontaines dans chaque hameau, et comme un peu partout
dans le Bas Bugey, des fours qui ont été au nombre de six jusqu’au milieu du
siècle. En ce qui concerne les édifices privés, on trouve encore un certain
nombre de bâtiments caractéristiques : ainsi des exploitations agricoles avec
de grandes portes de grange en bois et parfois des bâtiments avec une entrée à
un niveau supérieur, accessible par un escalier extérieur, mais l’édifice le plus
remarquable est sans aucun doute le château qui date du XVI e siècle et dont
la tour en fer à cheval a été modifiée en 1815 et la cour surbaissée. Les
maisons du Genand se trouvaient autrefois dans l’enceinte du château mais
elles ont été reconstruites à l’extérieur à la suite d’un incendie.
Le charme principal de La Burbanche réside dans la diversité entre le chef lieu
et les hameaux qui, compte tenu de leur éloignement et de leur différence
d’altitude, ont « des personnalités » très variées.

Texte de Danielle DURAND (Le Progrès – 19 juillet 2001)


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