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Titre: Lucifer et le Pouvoir Occulte
Auteur: Marquis de la Franquerie

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m arquis de la f ranquerie

1

Ouvrage hors commerce tiré à
2000 exemplaires
Exemplaire N° 000753

LUCIFER
&
LE POUVOIR OCCULTE

Les ouvrages de Monsieur de la Franquerie doivent être demandés
à l’auteur, sauf la plaquette sur Marie-Julie Jahenny qui doit l’être au
Secrètaire-Trésorier de l’Association des Amis de Marie-Julie Jahenny ;
Monsieur Giraud, rue des Illeaux à 85670 Palluau
Les corrections ont été apportées au document conformément à
l’ERRATUM inséré à la page 251 et 252 de l’ouvrage de référence.

Scan, ORC, mise en page - Janvier 2008

LENCULUS
Pour la Librairie Excommuniée Numérique des CUrieux de Lire les USuels

MARQUIS de la FRANQUERIE

LUCIFER
&
LE POUVOIR OCCULTE
LA JUDÉO-MAÇONNERIE, LES SECTES, LE MARXISME,
LA DÉMOCRATIE, SYNAGOGUE DE LUCIFER & CONTRE-Église

PRO MANU SCRIPTO PRIVATIM
Ouvrage non mis dans le commerce
réservé exclusivement aux amis de l’auteur

OUVRAGES DU MARQUIS DE LA FRANQUERIE

• La Vierge Marie dans l’histoire de France avec préface du Cardinal Baudrillart. Ouvrage couronné par l’Académie Française. 3ème édition illustrée
• La mission divine de la France.5ème édition.
• Mémoire pour la consécration de la France à saint Michel préfacé de s. exc. Mgr de la Villerabel,
archevêque d’Aix .3ème édition
• L’infaillibilité pontificale, le syllabus, la condamnation du modernisme & du sillon, la crise actuelle de
l’église. 2ème édition
• Le caractère sacré & divin de la royauté en France.
• Le sacré-cœur & la France.
• Saint Joseph illustré.
• Saint Rémi, thaumaturge & apôtre des francs.
• Jeanne d’Arc la pucelle, sa mission royale, spirituelle & temporelle.
• Louis xvi, roi & martyr. 5ème édition
• Madame Elisabeth de France. 3ème édition
• Saint Pie x, sauveur de l’église & de la France. 2ème édition
• Charles Maurras, défenseur des vérités éternelles.
En souscription
• La consécration du genre humain par Pie XII et celle de la France par le Maréchal Pétain au cœur
immaculé de Marie. Documents et Souvenirs.
• marie-julie jahenny : sa vie — ses revelations (illustré)
Adressez les commandes à :
Associations des amis de Marie-Julie Jahenny,
chez le Commandant Reynier, 5 rue de Bel-Air
(85400) Luçon - C.C.P. Nantes : 359-65-B

AVANT- PROPOS

La crise effroyable que subissent actuellement l’Église et la France — toujours unies dans
la prospérité comme dans le malheur — et que sont venus confirmer les élections du 10 Mai
1981 et trois jours après l’abominable attentat contre le Souverain Pontife prouvent à l’évidence que Lucifer règne présentement sur le monde comme il ne l’a jamais fait. Il est donc
plus utile que par le passé d’avoir quelques notions sur le chef des milices infernales, Lucifer,
et sur son plan de maîtrise du monde, comme aussi sur le culte qui lui est rendu ; Lucifer, qui
se croit déjà triomphant, mais est en réalité, à la veille de sa déroute, comme aussi l’Église et la
France — que certains croient près de la tombe — se trouvent, après l’expiation préalable et
nécessaire, à la veille de leur plus grand triomphe, grâce au Saint Pape et au Grand Monarque
qui vont assurer les Règnes du Sacré-Cœur du Cœur Immaculé de Marie et du Saint-Esprit.

chapitre premier
Au Surnaturel Divin s’oppose
Le Prénaturel Luciférien

Une étude approfondie de la situation actuelle du monde prouve que le Pouvoir occulte, la FrancMaçonnerie, les sectes, la démocratie, le marxisme et la révolution ne sont que les bras de la pieuvre
incarnant la Synagogue de Satan, c’est-à-dire la Contre-Église, et que tous aboutissent très réellement
au culte luciférien et en dépendent.
Dans cette étude, il y a un principe essentiel, fondamental, qui ne doit jamais être oublié sous peine
de ne rien pouvoir comprendre au grand drame et à l’histoire du monde :
De même qu’il y a le Surnaturel Divin, il y a son principe contraire : le préternaturel luciférien.
Pourquoi ce terme  : luciférien plutôt que préternaturel démoniaque ou préternaturel satanique
puisque le démon, Satan et Lucifer sont le même archange déchu ? C’est à dessein, car c’est plus spécialement sous le nom de Lucifer que le chef des milices infernales s’attaque à l’intelligence des hommes pour la séduire d’abord, la pervertir ensuite, et lui inculquer la haine de Dieu. Lucifer, l’Archange
de Lumière et le premier dans la création angélique par le rang, l’intelligence et la beauté, est l’ancien
Archange — déchu depuis lors — mais qui, tout déchu qu’il soit, conserve sa super-intelligence d’Archange de Lumière d’avant la chute, donc aussi d’archange de la séduction, parce que toute lumière ne
peut qu’attirer et séduire ... 
Lucifer, séduit lui-même par sa propre splendeur, perdu par son orgueil voulut se faire l’égal de Dieu
et refusa d’accepter la Volonté divine et de s’incliner devant l’Incarnation du Verbe Fils de Dieu, Dieu
Lui-même, dans le sein d’une créature humaine, Marie, la Femme et la Mère par excellence, restée Vierge parce que Mère de Dieu.
Toute l’histoire du monde n’est donc, en réalité, que celle de la lutte acharnée de Lucifer et de ses
suppôts contre Dieu et les enfants de Dieu, du mal contre le Bien, de la Révolte contre l’Obéissance, du
mensonge contre la Vérité. Lucifer le père de l’orgueil, du mensonge et de la haine, le chef des milices
infernales, l’archange déchu devient l’incarnation et le chef des ténèbres.
Le Révérend Père Monsabré, dans un discours en date du 28 Mai 1894, parlant de Lucifer, après
avoir critiqué très justement ceux qui parmi certains catholiques — libéraux ou modernistes bien entendu — nient l’existence ou l’action et la puissance du démon, disait :

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
« Partout et en tout on reconnaît son orgueilleuse domination et l’ambition qui le tourmente de
s’égaler à Dieu et de se mettre à Sa place ... On reconnaît son orgueil jaloux et son incurable ambition de
s’égaler à Dieu dans ces antres et ces temples de l’occultisme où le vrai Dieu s’appelle le mal, où Lucifer
est adoré sous le nom du Dieu bon, où d’abominables sectaires provoquent ses apparitions et l’honorent par les plus horribles blasphèmes, profanations et cruautés ... »(1)
On l’a dit avec raison, Lucifer est le singe de Dieu et, voulant s’égaler à Lui, il veut s’en arroger la puissance dans tous les domaines : et comme il a conservé ses facultés de premier Archange de Lumière :
intelligence, connaissance, puissance, etc.. il se joue des hommes et veut qu’ils lui rendent — à lui, l’incarnation du mensonge, du mal et de la haine, — le culte qu’ils ne doivent qu’à Dieu, leur Créateur —
Suprême Réalité, Suprême Vérité. Et comme la Messe est la reproduction et la continuation du Sacrifice
de la Croix — qui rachète et réconcilie l’homme avec Dieu, et donne à la créature, après son baptême,
le privilège de demeurer enfant de Dieu, — Lucifer, dans sa haine de Dieu et du Christ, a institué les
messes noires afin d’en faire la profanation la plus abominable, la plus abjecte et la plus sacrilège qui
soit : profanation d’une Hostie consacrée sur le corps d’une femme nue ; mais profanation qui constitue
en même temps la reconnaissance de la Présence Réelle puisqu’elle exige une Hostie consacrée, mais
manifestation de la haine poussée au paroxysme, à tel point que si ses adeptes n’ont pu se procurer —
par un vol ou autrement — cette Hostie consacrée, la messe noire doit alors être dite par un prêtre
défroqué parce qu’il conserve toujours le pouvoir de la transsubstantiation. Vous comprendrez qu’alors
.que dans le passé une Hostie était payée fort cher, aujourd’hui, du fait de la communion dans la main,
l’abominable tarif se soit effondré.
Ajoutons qu’au cours de ces messes noires, l’Hostie est poignardée par chacun des assistants et que
parfois le sang jaillit de l’Hostie ; ces profanations s’achèvent trop souvent dans d’infâmes orgies que la
bienséance ne permet ni de décrire, ni d’expliquer. C’est le plus souvent au cours de ces messes noires
que Lucifer apparaît et donne ses ordres à ses suppôts.

*  *  *
Le chanoine Ribet, dans son ouvrage fondamental, La Mystique Divine distinguée des contrefaçons
diaboliques et des analogies humaines, écrit qu’on reconnaît les contrefaçons diaboliques en ce qu’elles
sont l’inverse de celles de l’action divine :
« Il existe entre l’action divine et l’action diabolique le même rapport qu’entre Dieu et Satan.
« Dieu est vérité, sainteté, grandeur, bonté infinie. Il n’intervient surnaturellement auprès de l’homme que pour l’éclairer, le purifier, l’élever, le secourir ».
« Satan, lui, vit de mensonge, d’abjection, de haine, de jalousie, et il n’apparaît dans le monde de
l’homme que pour l’aveugler, le souiller, l’avilir et le perdre » (2).
Très justement, Michel Revers écrit dans un article sur le Réarmement moral, dans La Pensée Catholique, (n° 42 en 1956) (3) :
« Il est évident qu’à mesure que le corps mystique de Satan devient plus visible, son universalité
1  - R. Père Monsabré, L’Empire du diable, Revue Thomiste, 1894.
2  - Chanoine Ribet : op. cit. tome III, page 173.
3  - A l’avance, il décrit ce qui se passe dans l’Église depuis le règne de Paul VI, qui dans son discours aux Nations Unies
du 4 Octobre 1965 souhaitait l’instauration d’un gouvernement mondial et voulait promouvoir «un humanisme plénier»,
c’est-à-dire la réalisation totale du plan d’asservissement luciférien sur le monde ; ce qui aboutirait à la destruction de l’Église.
Nous renvoyons à la seconde édition de notre ouvrage, L’Infaillibilité pontificale ... et la crise actuelle de l’Église, notamment au
ch. IV, Le Complot de la Contre- Église.

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m arquis de la f ranquerie
organisée se dresse plus largement face à celle de l’Église. Non pas qu’il entre toujours en lutte ouverte
officielle, mais en essayant tout simplement de se substituer à elle, en offrant à son tour à l’humanité
en désarroi une idéologie salvatrice sans dogme, sans hiérarchie qui lui permette donc de l’accepter
facilement car il ne lui est demandé en fait ni obéissance, ni sacrifice, ni humilité foncière, mais seulement l’exaltation des valeurs humaines, des vertus humanitaires, le tout avec un spiritualisme vague qui
propose le recours au Dieu impersonnel des philosophes dont chacun peut interpréter les conseils de
direction qu’il soit chrétien, musulman, juif, bouddhiste, soufiste ou fétichiste, selon les lumières de la
« Guidance » ... :
« Armature rêvée pour le Gouvernement Mondial qui se prépare et devra, au jour espéré par les forces
sataniques, soumettre la destinée des hommes au « Princeps hujus mundi », le règne du Prince de ce
monde s’opposant à ce qui devrait être le Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ en vue d’obtenir la
fusion des religions, ou plutôt un humanitarisme teinté de religiosité et donc la destruction de l’Église
de Jésus-Christ.
Lucifer, se voulant roi du monde, ne se contente pas d’exiger et de recevoir de l’homme un culte
religieux. Pour que son triomphe soit total, il veut régner sur tous les domaines de l’activité humaine.
Pour y parvenir, il doit donc très spécialement régner sur la politique des nations, car tous les autres en
découlent. Il va donc tout faire pour diriger les hommes d’État afin d’amener les peuples sous son joug
et de les soustraire en même temps au Règne du Créateur. C’est ce que nous allons constater.

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CHAPITRE II
LA LUTTE DE MONSEIGNEUR JOUIN
CONTRE LE POUVOIR OCCULTE

La persécution anti-religieuse perpétrée par la Troisième République avait amené Monseigneur
Jouin, Curé de Saint Augustin à Paris, à en rechercher les causes. Il avait donc fondé en 1912, La Revue
Internationale des Sociétés Secrètes et la Ligue Anti-Judéo-Maçonnique le Franc Catholique. Il ne tarda
pas à constater l’exactitude de la déclaration d’un haut maçon qui avait affirmé que la république n’était
en réalité que la Franc-Maçonnerie à découvert. L’éminent prélat, complétant les études du Père Deschamps et de nos Seigneurs Meurin et Delassus, avait ainsi été amené à dénoncer dans sa revue et dans
ses nombreux ouvrages Le Péril Judéo-Maçonnique.
Survint en 1926 la douloureuse et — disons-le — scandaleuse condamnation de « l’Action française », basée sur des faux ; condamnation que dès Août 1923 j’avais connue avec précisions par une
haute personnalité de gauche — trois ans donc avant qu’elle ne se produisit ... Et tout se réalisa en effet
comme on me l’avait annoncé. Afin qu’aucune confusion ne puisse se produire, je tiens à préciser que
je n’ai jamais cru à la légitimité des prétendus droits des Orléans à la Couronne de France : le Droit et la
Morale ne pouvant permettre à l’assassin ni à ses descendants d’hériter de qui on a assassiné ... 
A ce moment — 1926 — du fait de son action de défense de l’Église et de la France contre les agissements du Pouvoir occulte et des sectes, Monseigneur Jouin eut, tout naturellement, à subir les persécutions du Cardinal Gasparri, Secrétaire d’État du Saint-Siège, qui était franc-maçon. Un comité de fidèles
fut alors constitué pour défendre le vénéré Prélat et je fus ainsi nommé Rédacteur en Chef de la Revue
Internationale des Sociétés Secrètes et chaque fois qu’il recevait à dîner des Cardinaux, Archevêques ou
Évêques de ses Amis — et ils étaient nombreux et les plus éminents — j’étais convié ; ce qui acheva de
me faire connaître d’Eux dans un climat de totale confiance. Inutile de dire que pour le jeune de vingt
cinq ans que j’étais, très ardent, c’était passionnant au plus haut point.
En outre, la Providence permit que je sois nommé au même moment Secrétaire de la Ligue Apostolique des Nations. Je constatai alors que même nos meilleurs Évêques n’étaient pas au courant des questions politiques, ni — hélas, trop souvent — maçonniques. Je résolus donc d’organiser un service de
renseignements pour les Évêques. Quand l’un d’Eux, parmi ceux que je connaissais bien, avait besoin
de documentation, je la lui fournissais ... Quand l’Assemblée des Cardinaux et Archevêques se réunissait à Paris, rue de Sèvres, chez les Pères Lazaristes, j’en voyais deux le matin avant leur réunion et deux
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L ucifer & le P ouvoir O cculte
le soir après, ce qui me permettait d’en voir chaque fois de douze à seize que je documentais et qui, de
leur côté, me mettaient au courant de bien des choses.
C’est ainsi que j’avais pu constater que nombre d’entre eux étaient très inquiets de la politique maçonnique et internationaliste du franc-maçon Gasparri, Secrétaire d’État de Pie XI. J’écrivis alors un
article, les dangers de la Politique internationaliste du Cardinal Gasparri, dans le Bloc Anti-révolutionnaire, de mars-avril 1928. Déjà dans le numéro de mars-avril 1927 du Bloc Catholique, j’avais mis en
garde à l’encontre de cette politique dans un article, L’Allemagne et le Vatican, puis dans plusieurs autres,
en juillet-août, Le Plan Judéo-Maçonnique contre l’Église ; en mars-avril 1929 sur Le prétendu règlement
de la Question Romaine, et l’année suivante, A propos du Concordat entre le Saint-Siège et la République
maçonnique ; enfin par ceux publiés en souvenir de Cardinaux ou Évêques que j’avais bien connus et vénérés : l’intrépide Évêque de Montauban, S. Exc. Monseigneur Marty (janvier 1929), le Cardinal Luçon,
le vaillant Archevêque de Reims pendant la première conflagration mondiale de 1914 à 1918, mort en
1930 et le prince des théologiens de l’époque, le Cardinal Billot, décédé en 1932 (4).
En outre, je pus fournir une importante documentation à Monseigneur Cholet — rapport qu’il
m’avait demandé et que je m’étais bien gardé de signer. Il le soumit à l’Assemblée des Cardinaux et
Archevêques qui chargea le Cardinal Binet, Archevêque de Besançon, de le remettre au Souverain Pontife ... Quelques mois après, le Cardinal Gasparri était limogé et remplacé par le Cardinal Pacelli, le futur
Pie XII de sainte mémoire ... Ne pensez pas que j’ai la prétention d’avoir obtenu ce résultat ; j’ai seulement ajouté une petite pierre à tant d’autres dont l’ensemble finit par obtenir le résultat nécessaire pour
la défense de la Vérité et de l’Église.
C’est à ce moment que Monseigneur Jouin reçut les Mémoires, de Clotilde Bersone, ancienne grande-prêtresse de Lucifer, convertie et cachée dans un couvent. Un jésuite, le Père Arnold Richard, était
entré en possession de ces Mémoires et, ayant vainement tenté d’obtenir que la Compagnie de Jésus les
publiât, décida alors de remettre le document à Monseigneur Jouin. Il demanda donc à son frère, qui
habitait à Aix en Provence et que je connaissais bien, de faire le nécessaire. Le principal collaborateur de
Monseigneur, l’Abbé Boulin — théologien éminent qui avait longtemps été à Rome et y avait collaboré
à la condamnation du Sillon — étudia la question. Le document ne pouvait être publié tel quel, car il
contenait des accusations d’assassinat contre quelques hommes politique français et étrangers encore
vivants. La publication, expurgée, parut en 1929 sous le titre, L’Elue du Dragon. Elle a été rééditée dernièrement.
Peu après la réception de ce document de la plus haute importance, Monseigneur Jouin en parla à
quelques Cardinaux et Évêques au cours d’un dîner auquel j’assistais ; il aborda la question précisément
parce que Clotilde Bersone avait été mêlée à un de ces drames politiques ; le Prélat, qui était ami du
Comte de Broqueville, nous raconta la confidence qu’il en avait reçue :
Un jour qu’il se trouvait au cercle à Bruxelles — alors qu’il était ministre des affaires Étrangères de
Belgique — le Comte de Broqueville fut abordé par un grand banquier juif international : « Pourrais-je,
Monsieur le Ministre, vous demander un service ? » Sur ses gardes, le Ministre répondit : « De quoi
4  - Monseigneur Marty, malgré l’interdiction des processions à l’extérieur des Églises, sortait mitre en tête et crosse en
main, chaque année le jour de la fête du Saint Sacrement. Le commissaire de police dressait procès-verbal que le vaillant
évêque n’a jamais payé. Nous avions été Lui demander sa bénédiction, ma jeune épouse et moi, pendant notre voyage de
noces.
– Le Cardinal Luçon m’avait copié de sa main quelques documents pour la publication de mon étude sur La Mission divine
de la France, et il m’avait reçu à Reims, au cours d’une période d’officier de réserve.
– Le Cardinal Billot, lors de la première édition de La Mission divine de la France, en 1926, m’avait écrit que l’un des meilleurs
chapitres était celui intitulé : Le plus grand des châtiments : la république ; il m’avait reçu à San Galloro, le 19 juillet 1930.
En nous accueillant, le Révérendissime Père Saubat et moi, immédiatement il me demanda : « Et l’Action Française ? ».
Comme je le rassurais, sa figure s’illumina et il me dit : « Ah ! Tant mieux. Qu’elle tienne, il le faut ! »

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m arquis de la f ranquerie
s’agit-il ? » — « On me propose pour ma galerie de tableaux une toile qu’on m’assure être d’un grand
maître et j’aimerais avoir votre avis ». — Le banquier dont il s’agit avait en effet une galerie réputée de
maîtres hollandais et flamands et le Ministre était un des meilleurs connaisseurs amateurs de ces écoles.
Il accepta. Ayant été voir le tableau proposé, il dit au banquier : « Surtout, n’achetez pas, c’est un faux ».
— Le banquier, reconnaissant à juste titre, exprima le désir de le remercier. Mais, évidement le Ministre
en exercice ne pouvait accepter aucun cadeau, fut-il très légitime, ce qui eut été le cas, il refusa. Trois fois
le banquier revint à la charge ; chaque fois même refus. Alors le banquier dit au Ministre : « Monsieur
le Ministre Vous en ferez ce que vous voudrez : dans le creux de l’oreille : vendez toutes vos valeurs
américaines ; vous les rachèterez dans quinze jours ».
Quelques jours après, le Président des États Unis, Garfield, était assassiné, ce qui entraîna une dégringolade des valeurs américaines. Après l’assassinat, ce banquier, rencontrant au Cercle le Comte de
Broqueville, eut l’audace de lui dire :
« Eh bien, Monsieur le Ministre, et mon tuyau ? »
— « Vous saviez donc ? »
— « Nous devons tout savoir ! » répondit cyniquement le banquier.
Tout à l’heure vous comprendrez pourquoi je vous rapporte ce fait.
Je vous citerai maintenant un autre assassinat dont les conséquences furent terribles et qu’annonça
La Revue Internationale des Sociétés Secrètes, du mois d’août 1912 :
« Peut-être s’expliquera-t-on aussi un jour ce propos tenu par un haut maçon en Suisse à l’égard de
l’Archiduc héritier d’Autriche :
« Il est bien, c’est dommage qu’il soit condamné. Il mourra sur les marches du Trône ».
De fait, en juin 1914, l’Archiduc Héritier, François-Ferdinand, était assassiné à Sérajevo, par le juif
Princip, et cet assassinat entraînait la première conflagration mondiale. Assassinat annoncé deux ans
auparavant.
Faut-il ajouter que les deux tentatives d’assassinat dont ont été victimes le Président Reagan puis le
Souverain Pontife sont deux exemples caractéristiques de l’action du Pouvoir occulte. Pour le premier,
la Trilatérale avait placé l’un des siens comme Vice-Président des États Unis afin qu’il recueille le pouvoir à la mort du Président, et que l’auteur de l’attentat était le fils d’un ami de ce vice-président ... Pour
Jean-Paul II, sa disparition devait permettre à celui qui, sous le règne de Paul VI, avait tant travaillé en
faveur de l’Ost-Politik, de diriger l’Église pour le plus grand profit de ce même Pouvoir occulte ... .

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CHAPITRE III
LA MISSION DU PEUPLE JUIF DANS LE PLAN DIVin, LE
REFUS DE SES CHEFS TALMUDISTES ET KABBALISTES
EN A FAIT LE SOLDAT DE LUCIFER ; SON PLAN D’ASSERVISSEMENT DU MONDE PAR LES HÉRÉSIES, LES SECTES
ET LA RÉVOLUTION

Etudions l’Histoire :
Dans le plan divin, sous l’Ancien Testament, le peuple Juif devait être, par excellence, le Peuple de
Dieu comme la France sous le Nouveau était destinée à être Son Royaume privilégié.
C’est au regard de la théologie qu’il faut étudier le problème, ainsi que l’a fait — après tant d’autres —
le Père Menvielle, car « il est aussi fondamental que l’Histoire elle-même ... Le peuple Juif est un peuple
sacré, choisi par Dieu d’entre les peuples, pour accomplir la mission salvatrice de l’humanité, qui est de
nous apporter dans sa chair le Rédempteur ».
« Unique lignage sacré de la terre. Et parce que lignage sacré, le seul qui doive se perpétuer à travers
l’Histoire comme un témoignage charnel de Celui en qui sont bénis tous les lignages de la terre ... Le
lignage Juif est le mystère de grandeur et de misère. Parce que ce lignage nous a apporté le Rédempteur,
mais le Rédempteur placé comme pierre d’achoppement au monde, le Christ a été aussi (ce qui est
juste) achoppement pour ce lignage qui apporta son Sang. Aussi, ceux de ce lignage qui ont cru en Lui
sont devenus tronc et racine de l’olivier frondescent qui est l’Église. Ceux de ce lignage qui ont rejeté le
Christ sont devenus cep et racine de la vigne qui ne porte plus que des raisins sauvages. (Isaïe, V, 4) »
« Ce peuple, devenu grand (uniquement) par Celui qui sort de ce lignage, se changera en misérable
par le rejet volontaire qu’il fera du Christ ; pire encore : logiquement, théologiquement ce peuple juif,
infidèle dans sa majorité à sa raison d’être — du fait et comme conséquence de cette infidélité — devait
avoir pour mission nouvelle sacrée et diabolique (tout à la fois) de corrompre et de dominer tous les
peuples ... et de devenir inéluctablement le soldat par excellence de Lucifer auquel, par son reniement,
il s’était livré.
« Il importe de nous pénétrer de ce Mystère de Grandeur et de Perfidie du Juif. Le Juif qui n’adhère
pas au Christ est (fatalement) un être d’iniquité, il est un être de perfidie et ne peut faire autre chose
dans le cours de l’Histoire que de persécuter le Christ ... C’est son destin. Parce que la raison d’être de

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
cette race, c’est le Christ ».
Il s’en suit donc que, depuis le Calvaire, « le monde a été livré à deux forces véritablement opposées :
la force juive et la force chrétienne ... Tout ce qui n’est pas du Christ et pour le Christ se fait en faveur du
Judaïsme. De là vient que la déchristianisation du monde va de pair avec sa judaïsation.
« Pourquoi ne peut-il y avoir que ces deux modes ? Parce que ce sont les seuls voulus par Dieu. Ce
sont les seuls théologiques » (5).
Le Juif qui s’est refusé à reconnaître le Christ comme le Messie devait donc inéluctablement tomber
sous le joug démoniaque, luciférien, et devenir son plus puissant auxiliaire, son soldat le plus actif et le
plus haineux. Tel est le problème.
« Nul ne peut nier le fait qu’il a existé et qu’il existe toujours un problème juif. Depuis la répudiation
d’Israël, il. y a mille neuf cents ans, les juifs ont été disséminés dans toutes les directions et, en dépit de
toutes les difficultés et de toutes les persécutions dont ils ont été l’objet, ils se sont établis comme une
puissance effective au sein de toutes les nations » (6).
Il est donc normal qu’à partir de sa chute, le Juif se soit trouvé à l’origine de toutes les hérésies, comme à celle de toutes les sectes. L’Histoire le montre indubitablement et lui-même est le premier à le
reconnaître.
Lors du Concile Vatican II, il a été distribué aux Pères Conciliaires une plaquette — à eux seuls
réservée, L’Action Judéo-Maçonnique dans le Concile. Cette plaquette, cite des conversations tenues
au cours d’une réunion secrète des B’nai B’rith, à Paris, vers 1935, et publiées à l’époque en Angleterre.
Rappelons que l’Ordre des B’nai B’rith est un ordre maçonnique exclusivement composé de Juifs et
qu’il est l’émanation directe du Pouvoir Occulte qui veut diriger le monde et, pratiquement, n’y a que
trop réussi.
Citons cette plaquette, ou du moins ces conversations des B’nai B’rith :
« Tant que subsistera parmi les gentils une quelconque conception morale de l’ordre social, et tant
que toute Religion, tout Patriotisme, toute dignité n’auront pas été liquidés, notre règne sur le monde
ne pourra venir ... Nous avons encore un long chemin à suivre avant de pouvoir détruire notre principal
opposant : l’Église Catholique.
« Nous devons graver en nos esprits que l’Église Catholique est l’unique institution qui s’est dressée
et se dressera sur notre chemin aussi longtemps qu’elle existera. Par son travail méthodique et par ses
enseignements éducatifs et moraux, l’Église catholique va maintenir chez ses fils une mentalité telle
qu’elle les rendra beaucoup trop respectueux d’eux-mêmes pour qu’ils se soumettent à notre domination et au futur Roi d’Israël.
« Pour cette raison, nous nous sommes attachés à trouver le meilleur chemin pour attaquer efficacement l’Église dans ses fondements mêmes. Nous avons répandu l’esprit de la Révolution et du faux
libéralisme parmi les nations des gentils afin de parvenir à les convaincre de s’éloigner de leur Foi et de
les amener à avoir honte de professer les préceptes de leur religion et d’obéir aux commandements de
leur Église. Nous avons amené bon nombre de ceux-ci (les gentils) à se transformer en athées, et qui
plus est, à se glorifier de descendre du singe (les Darwinistes). Nous leur avons inculqué de nouvelles
théories, en réalité impossibles à réaliser, telles que le communisme, le socialisme et l’anarchisme, qui,
maintenant, servent nos projets. Les gentils, stupides, les ont acceptées avec grand enthousiasme, sans
même se rendre compte que ces théories sont nôtres et qu’elles constituent notre plus puissant instru5  - R. P. Menvielle, Les Juifs dans le mystère de l’Histoire, préface de la 3ème édition, et pages 19, 20 et 25 -27.
6  - Catholic Gazette, février 1936, The Jewish peril and the catholic Church

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m arquis de la f ranquerie
ment contre eux-mêmes ... 
« Nous avons couvert l’Église catholique des plus abominables calomnies. Nous avons falsifié son
histoire et sali ses plus nobles activités. Nous lui avons imputé la méchanceté de ses ennemis et nous
avons attiré ces derniers plus près, à nos côtés ... Nous avons transformé son clergé en objet de haine et
de ridicule ... Nous avons réussi à faire considérer la pratique de la religion catholique comme un anachronisme et une perte de temps ... 
« Et les gentils, dans leur stupidité, ont prouvé être plus bêtes que ce que nous pensions et espérions ... ils ne valent pas mieux qu’un troupeau de brebis. Laissons-les paître dans notre champ jusqu’à
ce qu’ils soient assez gros pour être sacrifiés à notre futur roi du monde ... 
« Nous avons fondé de nombreuses associations secrètes qui travaillent pour notre finalité, sous nos
ordres et direction. Nous avons fait un honneur, un grand honneur aux gentils en leur permettant de se
joindre à nous dans nos organisations qui, grâce à notre or, sont aujourd’hui plus florissantes que jamais.
Maintenant, il reste dans notre secret que ces gentils qui, en s’unissant à nous, trahissent leurs propres
et plus précieux intérêts, ne doivent jamais savoir que de telles associations sont de notre création et
servent nos projets ... 
« L’un des triomphes de notre franc-maçonnerie est que ces gentils qui arrivent à être membres de
nos loges, ne peuvent jamais soupçonner que nous les utilisons pour construire leurs propres prisons
sur les terrasses desquelles nous allons ériger le trône de notre roi universel d’Israël ; et jamais ils ne
doivent savoir que nous leur faisons forger les chaînes de leur propre servitude à notre futur roi du
monde ».
Et le rapport B’nai-B’rith continue :
« Nous allons maintenant exposer la façon dont nous avons avancé dans notre œuvre pour accélérer
la ruine de l’Église catholique et comment nous avons pénétré dans ses plus intimes cercles, amenant
même une partie de son clergé à se transformer en pionniers de notre cause ... »
 ... Nous avons pris des mesures pour provoquer une scission au sein de l’Église catholique. Permettez-moi de vous expliquer comment ceci fut réalisé.
« Nous avons poussé quelques-uns de nos fils à s’intégrer au corps catholique avec la mission explicite de travailler beaucoup plus efficacement pour la désintégration de l’Église catholique, en créant en
son sein des situations scandaleuses. En cela nous avons suivi le conseil de notre prince des Juifs qui
dit si sagement : Faites de quelques- uns de nos fils des cardinaux et des évêques pour qu’ils détruisent
l’Église ... 
« Nous sommes les pères de toutes les révolutions, y compris de celles qui parfois se tournèrent
contre nous. Nous sommes les maîtres suprêmes de la guerre et de la paix. Nous pouvons nous enorgueillir d’être les créateurs de la Réforme ; Calvin fut l’un de nos fils ; il était d’origine juive et fut habilité
par l’autorité juive et stimulé par la finance juive pour remplir son rôle dans la Réforme. »
« Martin Luther fut influencé par ses amis juifs, et son complot contre l’Église se vit couronné de
succès, grâce au financement juif ... »
« Grâce à notre propagande, à nos théories du libéralisme et à nos fausses interprétations de la liberté,
les esprits de nombreux gentils furent préparés pour embrasser la Réforme ; ils se séparèrent de l’Église
pour tomber dans notre piège. Et de ce fait l’Église catholique fut sensiblement affaiblie et son autorité
sur les rois des gentils a pratiquement été réduite à rien. »
« Nous sommes reconnaissants aux Protestants ... , de l’admirable appui qu’ils apportèrent dans notre lutte contre la puissance de la civilisation chrétienne et dans nos préparatifs pour l’avènement de
21

L ucifer & le P ouvoir O cculte
notre suprématie sur le monde entier et sur les royaumes des gentils. »
« Nous avons réussi à détruire la majorité des trônes européens. Le reste suivra dans un très proche
avenir. La Russie a déjà accepté notre règne. La France avec son gouvernement maçonnique se trouve
en notre pouvoir. L’Angleterre dépendante de notre finance se trouve sous nos talons ; et notre espoir
pour la destruction de l’Église catholique se trouve dans le protestantisme. L’Espagne (7) et le Mexique
sont deux instruments en nos mains. De nombreux autres pays, y compris les États Unis d’Amérique,
sont déjà soumis à nos plans.
« Mais l’Église catholique est toujours vivante ... Nous devons la détruire sans merci et sans le moindre retard. La plus grande partie de la presse mondiale est sous notre contrôle ; faisons en sorte qu’elle
excite violemment la haine du monde contre l’Église catholique. Intensifions nos activités pour empoisonner la moralité des gentils ; ceux-ci doivent êtres amenés à détester le patriotisme et l’amour de
leurs familles, à considérer leur foi comme une honte, leur obéissance à l’Église comme une servitude
dégradante, de façon à ce qu’ils deviennent sourds aux appels de l’Église et aveugles à ses avertissements
contre nous ... »
« Rappelons-nous que tant que nos ennemis de l’Église catholique seront actifs, nous ne pourrons
jamais devenir les maîtres du monde ... et rappelons-nous également que le futur Roi d’Israël ne règnera
jamais sur le monde tant que le pape de Rome ne sera pas détrôné, de même que tous les autres monarques des gentils régnants sur la terre » (8).

Le plan juif de domination connu
depuis des siècles
Sans doute, certains mettront en doute qu’il existe un plan du Pouvoir Occulte pour dominer le
monde et détruire l’Église de Jésus-Christ. Ce plan est pourtant connu depuis des siècles par des documents juifs ; citons la réponse du Prince des Juifs de Constantinople, en date du 21 de Casleu 1489, aux
Juifs d’Arles, envoyant l’avis des grands satrapes et rabbins, dont voici quelques passages : (Revue des
études Juives, 1880) ;
« Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs (leurs
biens) ... « Faites vos enfants médecins et apothicaires, afin qu’ils ôtent aux chrétiens leur vie ... 
« Faites vos enfants chanoines et clercs, afin qu’ils détruisent leurs églises ... 
« Faites en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires
des États, afin que, en mettant les Chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde, et vous puissiez
vous venger d’eux.
« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que,
d’abaissés que vous êtes, vous arriverez au faîte de la puissance ».
Lutostansky, dans son ouvrage, aujourd’hui quasi introuvable, Le Talmud et les Juifs, publie le dessein
du Serpent symbolique qui indique la réalisation progressive du plan juif d’asservissement du monde.
Bostunic, à son tour, dans La Vérité sur les Protocols Sionistes, complète Lutostansky ; enfin Monseigneur
Jouin, dans Les Protocols de 1901, (9) le reproduit à son tour ; il modifie simplement une des dates, l’arri7  - Rappelons que ce document a été publié en 1936, donc avant l’arrivée au pouvoir du Général Franco qui a puissamment
contribué à sauver la Chrétienté et a donné, à ce moment, un coup d’arrêt brutal à l’expansion du communisme et de la révolution, ce pourquoi nous lui devons notre vive reconnaissance et nos prières. Depuis sa mort ; le libéralisme et la démocratie
ayant repris les rênes du pouvoir, la monarchie ne durera pas, le Pouvoir occulte y redevenant tout puissant.
8  - L’action Judéo-Maçonnique dans le Concile, p. 6 à 11 citant Catholic Gazette, de février 1936 (voir note 6 ci-dessus)
9  - Mgr Jouin, Les Protocols de 1901 de G. Butmi, pp. 152 à 160 et 206.

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m arquis de la f ranquerie
vée à Londres :
Parti de Jérusalem, le serpent arrive successivement :
à Athènes en 429 avant Jésus-Christ,
à Rome, sous Auguste,
à Madrid, en 1552,
à Londres, sous Cromwell en 1648,
à Paris, en 1789, 1801 avec la révolution,
à Berlin, en 1871 avec l’établissement de l’empire allemand,
à Petrograd, en 1881,
à Moscou, Kiev et Odessa en 1905,
à Constantinople, en 1910 avec les Jeunes Turcs
enfin son retour à Jérusalem, en 1920, enserrant ainsi l’Europe, et par elle le monde, pour les
mieux asservir et les étouffer dans ses anneaux lucifériens.
Monseigneur Landrieux, Évêque de Dijon, a publié en 1921 chez Lethielleux, un ouvrage fort documenté, L’Histoire et les Histoires dans la Bible. Il écrit :
« Deux faits sont avérés : d’une part, le peuple juif est le seul qui ait survécu, avec l’Église, à toutes les
révolutions, à tous les cataclysmes, indestructible, insubmersible comme elle ; d’autre part, à toutes les
époques, on a vu l’Anti-christianisme agriffé aux flancs de l’Église.
« Ce cheminement parallèle, à travers les siècles, de l’Antichristianisme et du Juif ne nous permet pas
d’en inférer, sans autre preuve, que l’Antichristianisme est l’œuvre du Juif ; mais il donne pour le moins
à réfléchir, surtout depuis que l’Histoire est sur la piste d’une influence occulte permanente, que trahissent partout son style et sa facture, dans une curieuse unité d’esprit, de plan et de méthode, et qu’il ne
s’agit plus que de lui enlever son masque pour connaître son nom ... »

Le Talmud
Et l’éminent Évêque constate :
« Entre temps, la doctrine ésotérique des Pharisiens avait été consignée dans une volumineuse compilation, rédigée par les Chefs du Grand Conseil, à Tibériade d’abord, puis à Babylone, et qu’on appela
le Talmud.
« Il devenait difficile, en effet, sinon impossible, de diffuser plus longtemps la pensée secrète de la
Secte, au sein da tant de groupes épars par une simple initiation verbale.
« Il fallait un texte écrit.
« Œuvre de haine et d’impiété, le Talmud consacra définitivement l’apostasie du Judaïsme moderne . (10)
1

10  - Il y aurait une étude fort intéressante à faire sur l’origine de l’apostasie du Judaïsme. La langue des Hébreux avait une
double signification, car chaque lettre correspondait à un nombre. Il est donc vraisemblable que par la science des nombres,
on pourrait, semble-t-il, arriver à montrer que depuis Adam, en passant par Elie, Moise et d’autres Prophètes, directement
inspirés et instruits par Dieu Lui-même, les grandes vérités éternelles se transmettaient de bouche à oreille et que c’est à dessein que Dieu désigna la race des Grands Prêtres et les Prophètes, afin que la tradition et ces Vérités ne soient ni perdues ni
falsifiées. On devrait ainsi retrouver, depuis l’origine de l’Humanité, le dogme du Dieu UN en Trois Personnes (dogme de la
Trinité), ainsi que la véritable chronologie de la Bible et même de l’Histoire du monde. Grands Prêtres et Prophètes étaient
des initiés à la Science du Tétragramme, la Science par excellence d’Israël. Il est logique que tout l’Ancien Testament soit
tourné vers le Christ Sauveur, Fils de Dieu, Dieu Lui-même, né d’une Vierge, Myriam — Marie. Il semble que cette vérité
ait été conservée intacte jusque et y compris le Grand Prêtre Shiméon le Juste, mais qu’à partir de son successeur la lumière
miraculeuse du Temple s’éteignit car, semble-t-il, la vérité se serait obscurcie ou aurait été reniée d’où en punition la grande

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
« Il n’est pas, comme on pourrait le croire, une rallonge malvenue de la Bible, maladroite plutôt que
malveillante : il en est la déformation systématique. Sous le couvert d’une interprétation sournoise, il la
dénature et la discrédite, pour achever de ruiner la tradition et l’orthodoxie mosaïque. »
« L’Histoire Sainte », c’est-à-dire la notion de Dieu et de l’action de Dieu est noyée, maquillée, caricaturée dans un fouillis de fables ridicules, d’outrages et de blasphèmes ignobles contre Jésus-Christ et
la Sainte Vierge. »
« Mais l’orgueil de la race, avec l’idée maîtresse de domination universelle, y est exaltée jusqu’à la
folie, jusqu’au crime. »
« Pour le Talmudiste, l’humanité se réduit au Peuple Juif. Les non-juifs ne sont pas des hommes. Ils
sont de nature animale, semence de bétail. Ils n’ont aucun droit. Les lois morales qui règlent les rapports
des hommes entre eux, les préceptes du Décalogue n’obligent pas vis-à-vis d’eux, mais seulement entre
juifs. Contre le Goy, tout est permis, le vol, la fraude, le parjure et le meurtre » (11).
G. Butmi, qui a publié les Protocols en 1901, cite le célèbre hébraïsant, Alexis Siméonovitch Chmakov, qui dans son ouvrage, Les Juifs et la liberté, écrit :
« Si le Talmud est l’âme du Juif (le Juif d’après le Christ, bien entendu), la Kabbale est celle du Talmud, et un vrai juif ne peut pas ne pas être Kabbaliste ».
Et Monseigneur Jouin ajoute :
tribulation de la captivité de Babylone et la prise de Jérusalem.
Les Abbés Joseph et Augustin Lémann, Israélites convertis, reconnaissent, à propos du Messie attendu, trois périodes dans
l’histoire du peuple de Dieu après la ruine de Jérusalem en l’an 70.
Tout d’abord une période d’inquiétude : avec le Temple qui brûle, disparaissent les fameuses généalogies qui, conservées
dans le Temple, avec un soin jaloux, servaient à distinguer la tribu de Juda de toutes les autres familles. A dater de cette
perte commence pour les familles juives une situation de ténèbres, de confusion inextricable. Où est la famille de David de
laquelle doit sortir le Messie : nul ne saura plus le dire.
2° Une période de désespoir et de silence, au cours de laquelle les Juifs, dispersés dans le monde, veulent conserver leurs
coutumes au milieu des autres peuples, d’où « les GHETTOS ou juiveries, positivement voulues par les Juifs comme par les
Chrétiens », c’est alors que « le rabbanisme, redoutant l’influence des controverses catholiques, prend alors une résolution
désespérée, mais habile : celle d’interdire, d’étouffer et d’enterrer la question messianique » parce qu’ils sont obligés de reconnaître, comme le déclare rabbi Bava « Tous les termes qui étaient marqués pour la venue du Messie sont passés », d’où
les « anathèmes » une deuxième mesure rabbanique plus radicale encore, fut de faire oublier la question messianique en
substituant, à l’étude de la Bible, l’étude du Talmud.
3° Enfin la Période de rationalisme et d’indifférence, qui « regarde le Messie comme un mythe » ... « Le Messie, mais ce
n’est pas une personne ! Voilà pourquoi nos pères l’ont attendu en vain durant quatre mille ans. Le Messie, c’est une idée, le
Messie, c’est un règne, le règne universel du monothéisme ou de l’unité de Dieu et le règne universel de la fraternité et de
la liberté des peuples ... Le Messie devient alors l’émancipation de 1789, la raison humaine parvenue à son état viril. Mais les
Abbés Lémann prouvent que le Messie n’est ni un mythe, ni une idée et que le prétendre c’est briser avec toutes les traditions
juives. La Cause des restes d’Israël produite au Concile Œcuménique du Vatican sous la bénédiction de S.S. le Pape Pie
IX, pages 11 à 17.
Sur le Talmud l’étude et la traduction des Abbés Auguste Rohling et Maximllien de Lamarque, Le Juif talmudiste (1878 à
Münster et 1888 en français aux Éditions Action et Civilisation à Bruxelles) est indispensable et montre à quel point les
rabbins auteurs du Talmud ont volontairement fait dévoyer le peuple élu de sa mission, et l’ont poussé à des aberrations et à
un racisme exacerbé défini par Isaac Blumchen dans son livre Le Droit de la Race supérieure, publié à Cracovie chez Isidor
Nathan Goldhust en Mai 1914, de notre ère 5.674. Signalons aussi du même auteur A nous la France, traduit du yiddish en
1913. On ne peut que recommander également l’ouvrage d’Auguste Cavalier et P. d’Halterive, Israël aux mystérieux destins
(1933) et celui de Flavien Brenier, Les Juifs et leTalmud, à la ligue anti-maçonnique, à Paris, en 1913.
11  - Mgr Landrieux, évêque de Dijon, l’Histoire et les Histoires dans la Bible, Paris, Lethielleux, 1921, p.8 et suite.
Dans un tout autre domaine, il convient de citer également trois auteurs :
– 1° Fernand Crombette, La Révélation de la Révélation, et les différentes études de cet auteur qui a eu l’idée de commencer la retraduction de la Bible par le copte, ce qui permet d’éclairer magnifiquement les parties restées obscures.
– 2° Jean-Gaston Bardet, Le Trésor secret d’lshraél, et Ishraél connais ton Dieu.
– 3° H. Brahy, Le prophète Élie et la véritable chronologie de la Bible, et Le véritable secret de la Grande Pyramide de Kéops et
du Grand Sphinx de Giseh.

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m arquis de la f ranquerie
« La Kabbale cependant a bien peu de rapport avec la doctrine de Moïse ; elle est un mélange de
doctrines secrètes de Babylone et d’Egypte, déformées par les Juifs à leur façon, sous l’influence de leur
haine pour le Christianisme. Eliphas Lévi, une autorité juive en cette matière dit que la haute magie,
cachée sous le nom de Kabbale, et exposée dans les hiéroglyphes sacrés des anciens temples, de même
que dans le rite peu connu jusqu’à présent de la Maçonnerie ancienne et moderne ... Les Associations
Maçonniques lui devaient leurs mystères et leurs symboles » (12).
Monseigneur Jouin constate que les frères G. et N. L. Butmi dans leurs ouvrages, La Franc-Maçonnerie et la trahison de l’État et Les Juifs dans la Maçonnerie, font « remarquer fort justement que, malgré
les progrès de la science, les rabbins et les Juifs kabbalistes désireux de maintenir leur pouvoir sur les
esprits, se sont adonnés à la « Kabbale de gauche », c’est à dire à la magie, à la démonologie, à l’évocation des esprits, à la sorcellerie, au spiritisme, à toutes sortes de surexcitations maladives, afin d’asservir
les esprits faibles qui ont perdu, pour une raison ou une autre, le bienfaisant appui de la Vraie Foi. On
comprend que de telles études, loin de servir le vrai Dieu, conduisent directement à l’adoration des
forces occultes et au culte du démon » (13).
Les frères Butmi écrivent :
« La Kabbale de gauche, citée plus haut, est la base de la doctrine des Maçons, de même que de
toutes les sociétés secrètes appelées à la vie par l’infiltration des Juifs dans les milieux chrétiens. Le but
symbolique de la Maçonnerie est la reconstitution du Temple de Salomon, mais le but secret, qui est
sous-entendu, est la destruction de l’Église Chrétienne et de tous les États Chrétiens, afin de remplacer
la lumineuse foi chrétienne par les mystères obscurs de la Kabbale, et de soumettre tous les peuples
chrétiens au joug kabbalistique des Juifs. Pour arriver à ces fins, la Maçonnerie, dès son installation
dans tous les pays, pénètre par l’intermédiaire de ses agents, toutes les couches de la société, parvient
à faire occuper les plus hauts postes de l’État (ajoutons aujourd’hui : et de l’Église, de toutes les Églises Chrétiennes) par ses membres ... et provoquer chez tous les peuples de l’Univers des émeutes, des
insurrections, des révolutions. Elle propage, par tous les moyens, le mépris du devoir et de la Patrie ; la
négligence envers la famille, envers la foi. La Maçonnerie s’efforce également d’obtenir, pour les Juifs,
l’égalité des droits et l’établissement du gouvernement constitutionnel, sous l’étiquette duquel elle promet aux nations des bienfaits de toutes sortes ; ces bienfaits ne sont en réalité, que l’asservissement du
peuple, de l’État, de l’Église enfin à cette Constitution Maçonnique, légalisée à Londres en 1720, par les
statuts d’une société secrète anglo-juive, ayant pour but le culte du diable » (14).
Et très justement Butmi ajoute (ceci dès 1901)
« Le sens du mot gauche, en latin sinistra, sinistre, macabre, est également digne d’attention, car le
Christ a dit qu’au jour du jugement dernier, le Fils de Dieu mettrait à sa droite les brebis, c’est-à-dire
ceux qui auront suivi Ses commandements, et à gauche, les boucs c’est-à-dire ceux qui auront rejeté Sa
divine doctrine (Matt. XXV, 33) ; ainsi, la gauche signifie ceux qui rejettent le Christ, qui Lui sont hostiles, de même qu’à la vérité. Les partis conduits par les juifs, les Maçons ou autres hérétiques judaïsants
se font appeler les gauches, afin de souligner aux initiés des mystères de la Kabbale leur hostilité envers
le Christ et la Vérité, et leur adhésion au culte du diable et du mensonge. C’est de !à que provient l’hosti12  - Mgr Jouin, Les Protocols de 1901 de G. Butmi, 1922 pp. 11, 12. Voir aussi Gougenot des Mousseaux, Le Juif, le Judaïsme
et la Judaïsation des Peuples chrétiens, p. 514.
Faut-il rappeler que, pendant la Commune à Paris, en 1871 ; des révolutionnaires les gardes rouges d’aujourd’hui — montaient la garde devant l’Hôtel des Rothschild pour le protéger ... ? Et que le Journal communiste L’Humanité, a été fondé
par les juifs multi-millionnaires : Lévy-Brahm, Dreyfus, Élie-Rodriguez, Salomon Reinach, Blum, Casewitz, Lucien Herr,
Sachsi.
13  - Ibid note 12.
14  - G. Butmi : op. cit. pp. 28 à 30.

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lité de tous les partis de gauche pour l’Église et leur adhésion aux Juifs, de même que la fausseté de leurs
promesses et leur haine pour les partis de droite, partisans du Christ et de la Vérité »(15).
Bernard Lazare, dans L’Antisémitisme, son histoire et ses causes, page 307, ose écrire :
« Sans la Loi, sans Israël pour la pratiquer, le monde ne serait pas ; Dieu le ferait rentrer dans le
néant ; et le monde ne connaîtra le bonheur que lorsqu’il sera soumis à l’Empire universel de cette
Loi ». (C’est-à-dire à l’empire des juifs)
Citons la préface de son livre ; parlant de l’hostilité que les Juifs s’attirèrent de la part de tous les
peuples et en tous temps, il écrit :
« Il m’a semblé qu’une opinion aussi universelle que l’antisémitisme, ayant fleuri dans tous les lieux
et dans tous les temps, avant l’ère chrétienne et après, à Alexandrie, à Rome, et à Antioche, en Arabie
et en Perse, dans l’Europe du Moyen-Age et dans l’Europe moderne, en un mot, dans toutes les parties
du monde où il y a eu et où il y a des Juifs, il m’a semblé qu’une telle opinion ne pouvait être le résultat
d’une fantaisie et d’un caprice perpétuel, et qu’il devait y avoir à son éclosion et à sa permanence des
raisons profondes et sérieuses ».
et étudiant « les causes générales de l’antisémitisme » (dans son chapitre premier, il reconnaît : « Il
faut donc que les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidé en Israël même et non chez
ceux qui le combattirent » et il conclue : « parce que partout, et jusqu’à nos jours, le Juif fut un être
insociable » (16).
Inassimilé parce qu’inassimilable le juif, reconnaît Bernard Lazare non seulement est un être insociable, Anarchiste, cosmopolite, agent révolutionnaire mais conservateur vis-à-vis de lui-même.
« Pourquoi était-il insociable ? Parce qu’il était exclusif, et son exclusivisme était à la fois politique
et religieux, ou pour mieux dire, il tenait à son culte politico-religieux, à sa loi ... Partout ils voulaient
rester juifs, et partout ils obtenaient des privilèges leur permettant de fonder un état dans l’État ...
» (17).
Ailleurs il poursuit, parlant du peuple juif :
« Peuple énergique, vivace, d’un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux autres nations,
le peuple Juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la domination puisque par
ses origines, par sa religion, par sa qualité de race élue qu’il s’était de tout temps attribuée, il se croyait
placé au dessus de tous. Pour exercer cette sorte d’autorité, les Juifs n’eurent pas le choix des moyens.
L’or leur donna un pouvoir que toutes les lois politiques et religieuses leur refusaient. Détenteurs de
l’or ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient ... Ils entrèrent dans les sociétés modernes non comme des hôtes, mais comme des conquérants ... Ils firent la seule conquête pour laquelle
ils étaient armés ... » (page 223)
« Le jour ou le Juif a occupé une fonction civile, l’État Chrétien a été en péril ... L’entrée des Juifs
dans la société a symbolisé la destruction de l’État, de l’État Chrétien, bien entendu ». (id. p. 361)
Citons S. P. Chajès, un B’nai B’rith, dans L’Almanach national Juif, année 5682.
«  Notre impérialisme est le seul qui puisse impunément défier les siècles, le seul qui n’ait pas à
craindre de défaite, qui sans s’égarer et invinciblement marche à son but d’un pas lent mais ferme ».
L’un des chef du Judaïsme, Alfred Nossig, écrit dans Integrales Judentem (Le Judaïsme intégral) :
« La communauté Juive est plus qu’un peuple au sens moderne politique du mot. Elle est la dé15  - IG. Butmi : op. cit. pp. 28 à 30.
16  - id. pages 11 et 12.
17  - id. pages 11 et 12.

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positaire d’une mission historiquement mondiale, je dirais même cosmique, que lui ont confiée ses
fondateurs Noë et Abraham, Jacob et Moïse ... 
« Elle forme un noyau inconscient de notre être, la substance commune de notre âme ... 
« La conception primordiale de nos ancêtres a été de fonder non une tribu mais un ordre mondial
destiné à guider l’humanité dans son développement.
« Voilà le vrai, l’unique sens du choix des Hébreux en tant que peuple élu ... Gesta naturæ per Judeos, voilà la formule de notre histoire ... Ordre spirituel destiné à guider le développement de l’humanité. (pp.1 à 5)
« Déjà approche le temps de la reconnaissance et de la fraternité des peuples. Déjà flambe à l’horizon l’aurore de NOTRE JOUR ». (id p. 21)
Et il précise, ce qu’il n’est pas inutile de méditer après l’arrivée au pouvoir des marxistes en France :
« Le socialisme et le mosaïsme ne sont nullement des programmes qui s’opposent. Entre les idées
fondamentales des deux doctrines, il y a au contraire, une concordance frappante ... Le mosaïsme est
le socialisme dégagé des utopies et de la terreur du communisme, ainsi que de l’ascèse du Christianisme ... 
« Le mouvement socialiste moderne est pour la plus grande partie une œuvre des Juifs. Ce furent
les Juifs qui y imprimèrent la marque de leur cerveau ... 
« Le socialisme mondial actuel forme le premier stade de l’accomplissement du mosaïsme, le début
de la réalisation de l’état futur du monde annoncé par nos prophètes.
« Ce n’est que lorsqu’il y aura une ligue des nations ... que nous pourrons espérer que les Juifs seront à même de développer sans entrave en Palestine leur état national.
« C’est pourquoi tous les groupes Juifs quels qu’ils soient, Sionistes ou adeptes de la Diaspora, ontils un intérêt vital à la victoire du socialisme ; ils doivent l’exiger non seulement par principe, non seulement à cause de son identité avec le mosaïsme, mais aussi par principe tactique ... » (68, 71, 74, 79)
Citons le Jewish World, du 9 février 1883 :
« Le grand idéal du Judaïsme n’est pas que les Juifs se rassemblent un jour dans quelque coin de la
terre pour des buts séparatistes, mais que le monde entier soit imbu de l’enseignement Juif et que dans
une fraternité universelle des nations ... un plus grand Judaïsme en fait — toutes les races et religions
séparées disparaissent ... Ils font plus par leur activité dans la littérature et dans la science, par leur
position dominante dans toutes les branches de l’activité publique, ils sont en train de couler graduellement les pensées et les systèmes non Juifs dans des moules Juifs ».
Et aussi le discours prononcé à Prague, en 1869, par le rabbin Reichhorn sur la tombe du grand rabbin Siméon Ben Ihuda :
« Tous les cent ans, nous les Sages d’Israël, nous avons accoutumé de nous réunir en Sanhédrin, afin
d’examiner nos progrès vers la domination du monde que nous a promise Jehovah, et nos conquêtes sur
la chrétienté ennemie.
« Cette année, réunis sur la tombe de notre vénéré Siméon Ben Ihuda, nous pouvons constater avec
fierté que le siècle écoulé nous a rapprochés du but et que ce but sera bientôt atteint.
« L’or a toujours été la puissance irrésistible. Manié par des mains expertes, il sera toujours le levier
le plus puissant pour ceux qui le possèdent et l’objet d’envie de ceux qui ne le possèdent pas. Avec l’or,
on achète les consciences les plus rebelles, on fixe le taux de toutes les valeurs, le cours de tous les produits ; on subvient aux emprunts des états qu’on tient ensuite à sa merci.
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«  Déjà, les principales banques, les bourses du monde entier, les créances de tous les gouvernements sont entre nos mains.
« L’autre grande puissance est la presse. En répétant sans relâche certaines idées, on arrive à les
faire admettre comme vérité. Le théâtre1 rend des services analogues. Partout, le théâtre et la presse
obéissent à nos directions.
« Par l’éloge infatigable du régime démocratique, nous diviserons les chrétiens en partis politiques,
nous détruirons l’unité de leurs nations, nous y sèmerons le désordre. Impuissants, ils subiront la loi
de notre banque, toujours amie, toujours dévouée à notre cause.
« Nous pousserons les Chrétiens aux guerres, en exploitant leur orgueil et leur stupidité. Ils se massacreront et déblaieront la place où nous pousserons les nôtres.
« La possession de la terre a toujours procuré l’influence et le pouvoir. Au nom de la justice sociale,
de l’égalité, nous morcellerons les grandes propriétés. Nous en donnerons des fragments aux paysans
qui les désirent de toutes leurs forces et qui seront bientôt endettés par l’exploitation. Nos capitaux
nous en rendront maîtres. Nous serons à notre tour des grands propriétaires et la possession de la terre
nous amènera le pouvoir. Efforçons-nous de remplacer l’or par le papier-monnaie. Nos caisses absorberont l’or et nous réglerons la valeur du papier, ce qui nous rendra maîtres de toutes les existences.
Nous comptons parmi nous des orateurs capables de persuader les foules. Nous les répandrons parmi
les peuples pour leur énumérer les changements qui doivent réaliser le bonheur du genre humain. Par
l’or et par la flatterie, nous gagnerons le prolétariat. Celui-ci se chargera d’anéantir le capitalisme
aryen. Nous promettrons aux ouvriers des salaires qu’ils n’ont jamais osé rêver, mais nous élèverons
en même temps le prix des choses nécessaires, tellement que nos profits seront encore plus grands.
« De cette manière, nous préparerons les révolutions que les Chrétiens feront eux-mêmes et dont
nous récolterons les fruits.
« Par nos railleries, par nos attaques, nous rendrons leurs prêtres ridicules et odieux, leur religion
aussi ridicule et odieuse que leur clergé. Nous serons alors maîtres de leurs âmes. Car notre pieux attachement à notre religion, à notre culte, en prouvera la supériorité, ainsi que celle de nos âmes.
« Nous avons déjà établi des hommes dans toutes les situations importantes. Efforçons-nous de
fournir aux goym, des avocats et des médecins. Les avocats sont au courant de tous leurs intérêts. Les
médecins, une fois dans les maisons, deviendront des confesseurs et des directeurs de conscience.
« Mais, surtout, accaparons l’enseignement. Par là, nous répandrons les idées qui nous sont utiles
et nous pétrirons les cerveaux à notre gré.
« Si l’un des nôtres tombe malheureusement dans les griffes de la justice, courons à son aide. Trouvons autant de témoignages qu’il en faut pour le sauver de ses juges, en attendant que nous soyons
nous-mêmes les juges.
« A l’heure voulue, fixée d’avance, nous déchaînerons la révolution qui, ruinant toutes les classes
de la société, nous asservira définitivement les Aryens ».
Citons enfin l’appel de Crémieux aux Juifs du monde lors de la fondation de l’Alliance Israélite Universelle :
« L’union que nous désirons fonder ne sera pas une union française, anglaise, irlandaise ou allemande, mais une union juive universelle.
« D’autres peuples et races sont divisés en nationalités ; nous seuls n’avons pas de citoyens, mais
exclusivement des coreligionnaires.

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m arquis de la f ranquerie
« En aucune circonstance un Juif ne deviendra l’ami d’un Chrétien ou d’un Musulman avant qu’arrive le moment où la lumière de la foi juive, la seule religion de la raison, brillera sur le monde entier.
« Dispersés parmi les autres nations, qui depuis un temps immémorable furent hostiles à nos droits
et à nos intérêts, nous désirons premièrement être et rester immuablement Juifs.
« Notre nationalité, c’est la religion de nos pères, et nous ne reconnaissons aucune autre nationalité.
« Nous habitons des pays étrangers, et ne saurions nous inquiéter des ambitions changeantes de
pays qui nous sont entièrement étrangers, pendant que nos problèmes moraux et matériels sont en
danger.
« L’enseignement juif doit s’étendre à toute la terre ; Israélites ! Quelque part que le destin vous
conduise, dispersés comme vous l’êtes sur toute la terre ; vous devez toujours vous regarder comme
faisant partie du peuple élu.
« Si vous vous rendez compte que la foi de vos pères est votre unique patriotisme ;
« Si vous reconnaissez qu’en dépit de nationalités que vous avez adoptées vous restez et formez
toujours et partout une seule et unique nation ;
« Si vous croyez que le Judaïsme est la seule et unique vérité religieuse et politique ;
« Si vous êtes convaincus de cela, Israélites de l’univers, alors, venez, entendez notre appel, et envoyez nous votre adhésion ».

Les Protocols des Sages de Sion
Il convient également d’étudier les Protocols des Sages de Sion (18).
Roger Lambelin en donne l’origine :
« Les Associations sionistes tinrent un congrès à Bâle en 1897, et y jetèrent les bases d’un programme de conquêtes dont les succès précédemment obtenus justifiaient l’amplitude. Ce programme n’indiquait pas seulement des objectifs successifs à atteindre ; il préconisait aussi les méthodes à suivre, les
règles tactiques à observer. Les diverses sections du congrès rédigeaient des procès-verbaux de leurs
séances, appelés protocols, destinés à être communiqués à certains initiés et à conserver la trace de ces
conciliabules secrets ».
Dans le compte-rendu de la première séance, il est déclaré, page 42 et 43 (19) :
« Par la loi de nature, le droit réside dans la force.
« La liberté politique est une idée, non une réalité ... 
« L’idée de la liberté est irréalisable, parce que personne ne sait en user avec juste mesure ... »
Dans la huitième séance la proclamation que le peuple juif est le peuple élu et que les non-juifs n’ont
qu’une intelligence bestiale (p.65 — 66)
« Par notre influence, l’application des lois des Goïm s’est trouvée réduite au minimum ; leur prestige
18  - De nombreuses éditions ont été publiées dans de nombreux pays. Depuis le 10 août 1906 le British Museum en possède
un exemplaire d’une seconde édition sous le numéro 3926 — D 17. Les Juifs en ont nié l’authenticité par intérêt ; mais
rappelons le fameux procès de Berne — qui dura plus de quatre ans — dans lequel les juifs voulurent prouver la non-authenticité des Protocols et qui se termina par l’échec complet de ceux-ci. Depuis lors la réalisation dans les faits des Protocols est
pratiquement achevée, c’est la meilleure preuve de leur authenticité.
19  - Toutes nos références et la pagination sont tirées des Protocols des Sages de Sion, d’après Butmi et publié par la Revue
Internationale des Sociétés Secrètes, en 1934, qui est la seconde édition de celle de Monseigneur Jouin en 1922.

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
est miné par les interprétations libérales que nous y avons introduites. Les questions les plus importantes de principes politiques et moraux sont résolues par les tribunaux dans le sens que nous leur prescrivons ; ils jugent les procès du point de vue que nous leur faisons suggérer par des hommes de paille, par
l’opinion de la presse, ou par d’autres moyens auxquels nous n’avons pas l’air de participer. Les sénateurs et l’administration supérieure suivent aveuglément nos conseils et nos indications. Je vous donne
ici une nouvelle preuve de la pauvreté du cerveau bestial des goïm, incapable d’analyse et d’observation
et plus encore de prévoir les conséquences d’un tel état de choses.
« L’esprit des goïm est purement bestial : il voit mais ne prévoit point et ses inventions sont exclusivement d’ordre matériel. Il découle clairement de tout cela que la nature elle-même nous a prédestinés pour diriger les goïm et gouverner le monde ; »
Dans la neuvième séance (p.66 à 69) :
« En remaniant les lois dans un sens libéral, on s’habitue à y introduire de nouvelles exigences, ensuite l’inexécution de ces lois conduit au relâchement, puis à l’anarchie. C’est alors qu’étant fait souverains de l’univers, rois en réalité, quoique non couronnés, nous pourrons affermir notre despotisme,
déjà puissant parce qu’il est invisible, et, partant, irresponsable. Au lieu de nous incomber, la responsabilité appartiendra à ceux des représentants des peuples qui, inconsciemment, et bien entendu, sans
en connaître le but, exécutent notre programme ... En cas de protestation contre nos ordres, ils seraient condamnés au repos éternel ... » (et on rappelle la mort des présidents Carnot, Félix Faure et
Mac Kinley envoyés ad patres par le couteau, le poison ou la balle).
« C’est grâce à la presse que nous avons ramassé l’or, bien qu’il fallut parfois le prendre dans des
torrents de sang et de larmes, mais la fin justifie les moyens. Cette presse qui « incarne le triomphe
de la liberté du caquetage ». « Il nous en coûte le sacrifice de beaucoup des nôtres, et chacune de ces
victimes vaut devant Dieu des milliers de goïm. »
Dans la dixième séance (p.70 et 71) :
«  Aux temps où les peuples considéraient leurs souverains comme une pure manifestation de la
volonté divine, ils se soumettaient sans murmures à l’autorité des monarques, mais du jour où nous
leur avons suggéré la notion de leurs propres droits, ils commencèrent à considérer leurs souverains
comme de simples mortels, l’onction sacrée cessa d’être regardée comme divine par le peuple auquel
nous avons enlevé sa foi ; dès que nous eûmes ébranlé la croyance en Dieu le pouvoir fut jeté au ruisseau, il devint la propriété publique dont nous nous emparâmes. ... Nous sommes trop puissants, il faut
compter avec nous. Les puissances ne peuvent conclure le moindre traité sans que nous y participions
secrètement. « Le Seigneur a dit : « Par Moi règnent les rois ». Nos prophètes nous ont dit que nous
avons été choisis par Dieu Lui-même pour régner sur toute la terre. C’est pourquoi Dieu nous a doués
de génie. Il faut que nous puissions mener à bonne fin notre tâche qui est la conquête du monde par
des moyens pacifiques ».
Et ils préconisent la corruption de l’opinion publique et la destruction de l’initiative personnelle en
dressant les Goïm les uns contre les autres :
« Sur un tel terrain, l’inimitié des Goïm les amènera à se trahir entre eux à notre profit. La différence
des points de vue est la meilleure créatrice des malentendus et des haines. Par ce moyen, nous sèmerons
les dissensions dans tous les partis ; nous désagrégerons toutes les forces collectives qui refusent de
nous obéir et de se soumettre à nous, et nous découragerons toute initiative personnelle susceptible
d’entraver notre œuvre ...
«  Tout cela, à la fin des fins, nous servira à lasser les Goïm à ce point que nous les obligerons à
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m arquis de la f ranquerie
nous offrir le pouvoir international, pouvoir qui, par ses tendances et sa préparation, est susceptible
d’englober sans heurts toutes les forces gouvernementales du monde et de former un Supergouvernement ».
Dans la onzième Séance (p.74 à 80) :
« Le plan du gouvernement doit résider dans un seul cerveau ... Seul le Souverain doit le connaître, ses administrateurs doivent, sans les discuter, exécuter les parties qui leur en sont communiquées
quand il est besoin ... »
« Quand nous eûmes contaminé l’organisme gouvernemental par le libéralisme, ce poison mortel,
tout l’ensemble de la vie politique des États fut modifié ; tous furent atteints d’une maladie mortelle : la
décomposition du sang. Il ne reste plus qu’à attendre la fin de leur agonie.
« Le libéralisme engendre des gouvernements constitutionnels qui remplacèrent les autocraties. Une
constitution n’est guère autre chose qu’une école de discorde, de querelles, de mésintelligence, de dissentiments, d’agitations stériles ; de tendances de partis, de tout ce qui sert à affaiblir l’activité de l’État.
« La tribune, comme la presse, a condamné les gouvernements à l’inaction et à l’impuissance ; par là
même, ils devinrent inutiles ; c’est ce qui, dans beaucoup de pays déterminera leur chute. Il devint alors
possible d’inaugurer l’ère républicaine ; nous remplaçâmes le représentant de la nation par sa propre
caricature : un Président de République, pris dans la foule, au milieu de nos créatures, de nos esclaves ...
Telle fut la première mine posée sous les États des peuples goïm
« Nous machinerons l’élection de présidents ayant dans leur vie un Panama quelconque ; avec ces
tares dans leur passé, ils seront de fidèles exécuteurs de nos ordres, redoutant la révélation des dites tares
et intéressés à conserver les privilèges du poste de président.
« La Chambre des Députés aura à élire, à protéger et à défendre les présidents, mais nous la priverons
du droit de proposer des lois et de les modifier, car ce droit sera la prérogative du président responsable,
dont le pouvoir deviendra, bien entendu, la cible de toutes les attaques ; mais nous lui accorderons pour
se défendre, le droit d’en appeler directement à la décision du peuple (C’est-à-dire d’avoir recours à un
plébiscite), sans passer par l’intermédiaire de ses représentants car le peuple, c’est-à-dire la majorité de
la foule, est notre serviteur aveugle.
« Nous accorderons au président le droit de proclamer la loi martiale ; nous motiverons ce droit par
le fait que le président, en tant que chef de toutes les armées du pays, en peut disposer pour défendre la
constitution républicaine, dont la protection lui incombe, puisqu’il en est le représentant responsable.
« Il est évident que sous un pareil régime, la clef du Saint des Saints sera entre nos mains ; sauf nousmêmes, personne ne pourra diriger le pouvoir législatif.
« De plus, on retirera à la Chambre le droit d’interpellation sur les mesures gouvernementales à prendre, sous prétexte de sauvegarder le secret politique, secret dont le président aura la responsabilité ... 
« Nous obligerons de réduire à quelques mois la durée des sessions parlementaires permanentes. En
outre le président de la république, en sa qualité de chef du pouvoir exécutif, aura le droit de convoquer
ou de dissoudre les Assemblées parlementaires, et en cas de dissolution d’ajourner la convocation d’un
nouveau parlement ... 
« Le président de la République interprétera à notre gré celles des lois existantes qui peuvent être
interprétées de différentes façons. Il pourra aussi les annuler en cas de nécessité ... 
« Par ces moyens, nous annulerons, petit à petit tout ce que nous avons été contraints d’instituer
jusqu’à présent et nous procéderons, lorsque sonnera l’heure de remplacer les gouvernements par notre

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
pouvoir autocrate, à l’abrogation imperceptible de toute constitution.
« Il est possible que notre Souverain autocrate soit reconnu Souverain de tout l’univers, même avant
l’abrogation des Constitutions. Cette reconnaissance peut avoir lieu au moment où les peuples, exaspérés par les désordres et la faillite morale de leurs gouvernements quels qu’ils soient, s’écriront : « Déposez-les tous, et donnez-nous un seul chef, un Roi de l’univers, fut-il du sang de Sion, qui saura nous unir
et abolira les causes de nos discordes, à savoir : les frontières, les nationalités, les religions et les dettes
nationales ; un roi, enfin, qui nous ramènera le calme et la paix que nous ne pouvons obtenir avec nos
gouvernements et nos représentants qui nous sacrifient toujours à leurs intérêts personnels.
« ... Afin de pouvoir exprimer de tels désirs, il faut troubler sans cesse les rapports des peuples entre
eux et avec leurs autorités gouvernementales. Tout le monde sera ainsi épuisé par les discordes, l’hostilité réciproque, les rivalités, et même par le martyre et par l’extermination des peuples connus pour
leur longanimité, par la famine, par l’inoculation de maladies contagieuses, dont le contrepoison n’est
connu que de nos savants, par la misère, afin que les goïm, n’entrevoyant pas d’autre issue, se rendent à
notre domination financière et à celle de nos monopoles. Il ne faut pas leur laisser de répit ... » (20)
Dans la douzième Séance (pp. 80 à 82), sous le titre : Les Bases de la nouvelle Constitution, et avec
comme sous- titre : Moyens et détails de notre Révolution :
« Nous nous occuperons des détails du plan, ce qui est indispensable pour effectuer dans le sens qui
nous est favorable, le changement du mécanisme des machines gouvernementales.
« Éclaircissons les questions qui concernent la liberté de la presse, le droit des associations, la liberté
de conscience, les droits électoraux et tant d’autres questions qui devront disparaître du répertoire humain, ou bien, être radicalement modifiées dès le lendemain de l’avènement au pouvoir du Souverain
international.
« C’est à ce moment là que, d’un seul coup, il faudra promulguer tous nos décrets et les appliquer
rigoureusement ... 
« Il nous est nécessaire qu’au moment de son avènement, à l’heure même de sa proclamation, les
peuples, encore ahuris par le coup d’État et saisis par la stupéfaction et la terreur, comprennent que
notre puissance est si invulnérable et si forte qu’en aucun cas nous ne compterons avec eux et ne
prendrons en considération leurs protestations ou leurs avis ... Il faut qu’ils sachent que nous avons
pris d’un seul coup ce qu’il nous fallait du pouvoir lequel nous ne partageons avec personne. Alors de
crainte et de terreur, ils fermeront volontairement les yeux et attendrons les événements ... »
Dans la treizième Séance (pp. 83 à 89) :
« La presse sert à exciter furieusement les passions utiles à nos desseins ou à l’égoïsme des partis.
Nous la musellerons définitivement ... 
Et ils avouent les procédés qu’ils ont utilisé (page 88) :
« Il existe déjà de nos jours dans le journalisme une solidarité maçonnique qui a son mot d’ordre ...
Aucun journaliste ne peut être du nombre des célébrités littéraires si son passé ne garantit pas sa soumission à nos directives et à notre mot d’ordre. La misère, la vanité, l’orgueil et autres défauts sont
les gages de l’obéissance d’un journaliste qui court après le succès et la cause de la soumission à cette
solidarité maçonnique en question. Ce sont là les clefs qui ouvrent l’entrée du domaine littéraire : Ce
domaine est resté fermé à un certain nombre de grands esprits, qui insoumis à nos ordres, ne purent
20  - L’extermination a été tentée sinon réalisée par l’Allemagne d’abord, puis par la Russie Soviétique et l’inoculation de
maladies contagieuses également par l’Allemagne lors de la première conflagration mondiale, donc, après la publication des
Protocols entrés à la National Galery à Londres en 1906.

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m arquis de la f ranquerie
y pénétrer ».
Dans la quatorzième Séance (page 91) :
« Tant qu’il ne sera pas sans danger de confier des postes officiels en vue à nos frères juifs, nous les
donnerons à des hommes dont le passé et le caractère sont tels qu’un abîme les sépare du peuple, et
qu’au cas où ils contrarieraient nos intérêts ou enfreindraient nos ordres, ils seraient exposés aux poursuites judiciaires ou à l’exil pour les abus dont ils se sont rendus coupables et que l’on découvrirait de
sorte qu’ils seront obligés de défendre nos intérêts comme les leurs ».
Dans la quinzième Séance (pp. 91 à 96) :
« Quand nous aurons conquis définitivement le pouvoir au moyen des coups d’État, préparés partout simultanément, pour le même jour ; après qu’on aura reconnu une fois pour toutes l’incapacité des
gouvernements existants des Goïm ... Nous exterminerons toute graine d’insurrection et de conspiration contre notre gouvernement.
« D’abord nous exécuterons sans pitié tous ceux qui ne prendront pas les armes en faveur de l’établissement de notre pouvoir.
« La fondation d’une société secrète sera punie de mort, tandis que les sociétés secrètes déjà existantes, qui nous sont connues et ont servi, seront dissoutes ; nous exilerons sur des continents éloignés
ceux des Maçons qui en savent trop long ... ou bien, nous réduirons leur nombre ... 
« Nous leur avons fait enfourcher un dada, le rêve de substituer à l’individualité humaine l’unité
symbolique du collectivisme. On peut compter à coup sûr qu’ils ne comprennent pas que cette idée
suggérée par nous va à l’encontre de la loi fondamentale de la Nature qui, depuis la Création, enfante
chaque être différent de tous les autres dans le but de donner à chacun son individualité. Le fait que
nous avons pu amener les Goïm à un tel aveuglement prouve à quel point leur développement cérébral est comparativement inférieur au nôtre ; leur cerveau est au niveau de celui des animaux ; c’est la
preuve de notre élection et c’est là ce qui nous donne la garantie du succès.
« Vous voyez par cet exposé combien nos Sages étaient clairvoyants lorsqu’ils élaboraient les plans
d’asservissement des Goïm et nous donnaient cette maxime de ne pas nous arrêter devant les moyens,
nous recommandant de ne pas tenir compte du nombre des victimes sacrifiées à la réalisation de notre
cause utile et sérieuse. Nous n’avons pas compté les Goïm qui tombaient sur notre chemin, mais, en
revanche, nous avons gardé les nôtres et leur avons donné dans le monde une situation à laquelle ils ne
pouvaient même pas songer au moment où nos Sages avaient composé un millier d’années d’avance
un plan d’action. Le nombre restreint de victimes que nous avons eu, malgré tout, à sacrifier parmi les
nôtres, a sauvé notre race de la destruction.
« La mort est une fin inévitable pour chacun de nous ; mieux vaut la hâter pour ceux qui entravent
notre œuvre que pour nos frères qui en sont les artisans ».
Dans la seizième Séance (pages 96 à 101) :
« ... Toute clémence est un relâchement permettant au criminel d’escompter l’impunité.
« Notre absolutisme sera logique à tous égards, et, partant inflexible dans tous ses règlements ... Nous
supprimerons le droit d’appel ... un tel gouvernement a, sur les ignorants, le droit du plus fort. Il doit
en user pour diriger l’humanité vers le régime désigné par la Nature elle-même, celui de l’obéissance ...
Nous serons donc cet être supérieur : le plus fort ; nous le serons de façon absolu, sacrifiant, sans hésiter,
tous ceux qui nuiront à nos plans ou enfreindront nos règlements, parce que la tâche éducatrice consiste
à exterminer le mal et toute opposition par des châtiments exemplaires.

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
« Le jour où le roi d’Israël, le roi de la maison de David, posera sur sa tête la couronne offerte par
l’Europe, il deviendra le patriarche du monde ... »
Dans la dix-septième séance (pages 101 à 103) :
« Nous mettrons bien en relief les erreurs des gouvernements des Goïm ; nous soulèverons contre
eux un tel dégoût que les peuples préféreront la tranquillité et la paix dans l’esclavage aux droits de la
fameuse liberté qui les a tant martyrisés durant des siècles et qui a épuisé les sources mêmes de l’existence humaine ... 
« Nos philosophes discuteront et critiqueront toutes les lacunes des croyances des Goïm ; mais les
Goïm ne pourront en user à l’égard de notre religion, car personne n’en connaît les secrets, sauf nos
talmudistes et nos rabbins, et ceux-là ne les trahiront jamais parce que c’est en eux que réside toute la
force de notre pouvoir sur nos ouailles.
« C’est surtout dans les pays dits avancés que nous avons créé une littérature stupide, ordurière et
répugnante ... 
Dans la dix-huitième séance (pages 103 à 106) :
« ... Ce qui concerne la politique n’est accessible qu’à ceux qui la dirigent depuis des siècles, suivant
un plan déterminé, à ceux qui l’ont créée et mise en usage comme on le fait d’un char dans lequel on
mène les gens qui ne savent pas où ils vont.
« Mais pour qu’ils ne s’adonnent pas trop au travail cérébral et ne soient pas entraînés à agir, nous
avons organisé pour eux toutes sortes de lieux de plaisir qu’ils s’empressent de visiter ... . Nous détournerons ainsi définitivement les esprits de la discussion dont nous désirerons nous occuper exclusivement. Les hommes, se déshabituant de plus en plus d’avoir une opinion indépendante dans les
questions sociales, se mettront à l’unisson avec nous, parce que nous serons les seuls à lancer des idées
nouvelles, par l’intermédiaire de ceux avec lesquels nous ne semblerons pas être du même avis.
« Quand notre pouvoir sera reconnu et le gouvernement international établi, le rôle des utopistes
sera terminé ; mais, pour l’instant, ils sont encore utiles, parce qu’ils orientent les esprits vers des théories fantastiques, soi- disant avancées, et les détournent de la réalité. Nous avons réussi à tourner toutes
les têtes par l’idée du progrès. Il ne s’en est pas trouvé une seule chez les Goïm capable de s’apercevoir
qu’il n’y a qu’une seule vérité, qu’en tant que vérité, elle ne peut progresser ; que le progrès est un éloignement de la vérité afin que personne ne puisse la connaître, sauf nous, les élus de Dieu, les gardiens
de la vérité sur le mystère des relations humaines et de leur bien, de cette vérité que nous tenons cachée jusqu’au moment de notre victoire définitive et de notre conquête pacifique de l’univers.
« Qui donc se doutera ... que toutes ces erreurs ont été créées et machinées par notre programme
éducatif, selon le plan politique élaboré par nos Sages, Salomon à leur tête, pour la conquête pacifique
de l’univers au profit de notre couronne — celle de la maison du roi David.
« Il ne sera pas désirable pour nous que subsiste une autre religion que la nôtre, celle qui n’adore
qu’un seul Dieu a qui est lié notre destin et, par nous, le destin du monde entier, puisque, d’après notre
religion, nous sommes le peuple élu de Dieu. C’est pourquoi nous devons nous efforcer d’effacer de la
terre, AVANT L’ARRIVÉE DE CE JOUR, toutes les autres religions » (21).
Dans la dix-neuvième séance (pages 106 à 109) :
« Au temps de notre règne, dans le but de détruire toutes les forces collectives excepté la nôtre, nous
commencerons par rendre inoffensives les universités qui sont les premiers degrés du collectivisme.
Nous rééduquerons leur personnel dans un esprit nouveau ... 
21  - C’est nous qui mettons en majuscules.

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«  Toutes les sources de l’enseignement seront centralisées entre les mains du gouvernement ... 
« A présent que nous sommes en force, nous n’avons pas besoin de Goïm penseurs, mais il nous
faut des travailleurs, ces matérialistes de tout temps, consommateurs avides de tous les biens terrestres ».
Dans la vingtième séance (pages 110 à 113) :
« Si pendant notre règne, nous avons à renforcer les moyens de protection de notre pouvoir, nous
provoquerons un mécontentement simulé dans divers groupements ... C’est ainsi que nous aurons le
fil pour motiver des perquisitions ... Nous nous débarrasserons ... de nos adversaires, en donnant pour
raison qu’ils s’étaient rendus à l’appel d’agents provocateurs.
« Le prestige du pouvoir exige que chacun puisse se dire : « Si le Roi le savait ! ... » ou bien : « Le
Roi le saura ».
« Bien entendu, nous avons prêché le contraire aux Goïm, et nous voyons bien maintenant où nos
conseils les ont conduits ».
« Nous serons sans pitié pour les crimes politiques, car si nous admettons les circonstances atténuantes pour les crimes de droit commun, il n’y aura aucune excuse pour ceux qui s’occupent de questions
auxquelles si ce n’est le gouvernement, nul ne peut rien comprendre ».
Dans la vingt et unième séance (pages 115 à 117) :
«  Notre pouvoir sera glorieux parce qu’il sera puissant ... (il) sera l’arbitre de l’ordre dans lequel
réside le secret du bonheur des peuples. Le prestige de cette puissance leur inspirera une adoration mystique ; ils s’inclineront devant elle ; la véritable force conserve toujours son droit ».
Et dans l’édition de Nilus : « UNE VRAIE PUISSANCE NE DOIT Céder DEVANT AUCUN
DROIT, PAS MÊME DEVANT CELUI DE DIEU ».
Dans la vingt-deuxième séance (pages 117 et 118) :
« Le souverain qui remplacera tous les gouvernements aujourd’hui existant et agissant dans les sociétés démocratisées par nous, QUI ONT RENIÉ JUSQU’A LA NOTION DU POUVOIR DIVIN ET
DU SEIN DESQUELLES SORT LE FEU DE L’ANARCHIE, notre souverain devra avant tout éteindre cette flamme dévorante ; c’est pourquoi il sera obligé d’exterminer de telles sociétés ... 
« Cet élu de Dieu, chargé de mission divine, écrasera les forces insensées, guidées par l’instinct et
non par la raison, par la bestialité et non par l’humanité ; ces forces qui se manifestent par le pillage et la
rapine, sous le masque des principes de la justice et du droit.
« Ces mêmes forces ont détruit partout l’ordre social ; mais leur rôle ne sera terminé que le jour où,
grâce à leur destruction, on pourra instaurer le trône du Roi d’Israël.
Dans la vingt-troisième séance (pages 118 à 120) :
« Je passerai aujourd’hui à la question des moyens à employer pour fortifier les racines dynastiques
du Roi David (22) jusque dans les couches les plus profondes de la terre. Notre procédé consistera dans
les mêmes principes qui ont assuré à nos Sages la direction de toutes les affaires mondiales, c’est à dire la
direction de l’éducation de la pensée humaine et l’organisation de toute la politique mondiale.
« Plusieurs membres de la famille de David seront préparés pour régner et pour gouverner les peuples. On préparera les Rois pour les peuples et leurs successeurs seront choisis non par droit d’hérédité
directe, mais en raison de leurs capacités. Ils seront initiés aux mystères les plus secrets de la politique,
22  - Dans l’édition de Nilus, il y a : « pour qu’elle (la dynastie de David) puisse durer jusqu’à la fin des temps ».

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c’est à dire à nos plans de gouvernement, en prenant toute précaution pour que nul autre qu’eux ne les
puisse connaître. La tâche de gouvernement ne peut être confiée à des non-initiés aux-dits mystères et
à l’art de les mettre en pratique sans que personne n’en pénètre le but ... 
«  Les plans d’action du moment actuel, et a plus forte raison ceux de l’avenir, seront inconnus
même des hommes qu’on appelle les proches conseillers de notre Roi qui, seul, avec ses maîtres, ses
initiateurs, saura ce qui est préparé pour un avenir prochain.
« Tous verront le Souverain maître de lui-même par son inébranlable volonté ; il sera comme la personnification du destin aux voies inconnues. Nul ne sachant quel but visent les ordres du Roi, n’osera
faire obstacle à ce qui est préparé d’avance dans le secret.
« Je répète qu’il est évidemment indispensable que l’intelligence du Souverain soit à la hauteur de la
majesté du plan gouvernemental ; c’est pour cela qu’il ne montera sur le trône qu’après avoir été soumis
par nos Sages à une épreuve intellectuelle. « 
Dans la vingt-septième séance (pages 140 à 145) :
« Nous avons enchaîné les peuples aux durs travaux par la misère plus fortement qu’ils ne l’avaient
été jadis par le servage et l’esclavage dont ils parvinrent à s’affranchir tandis qu’ils ne sauraient se libérer
de la misère. Les droits inscrits par nous dans la Constitution sont pour les masses purement fictifs et
non réels. Ces droits sont l’expression d’une idée tout à fait impossible à réaliser.
« Qu’importe au travailleur courbé sous le poids de son labeur, ou au prolétaire opprimé par son sort
que les bavards aient reçu le droit de pérorer, les journalistes le droit d’écrire toutes sortes de stupidités à
côté de questions sérieuses, si le prolétariat ne tire de la Constitution d’autre profit que celui de ramasser les miettes de notre table, que nous lui jetons pour qu’il vote nos lois et élise nos agents. Les droits
républicains sont pour le travailleur une amère ironie, car la nécessité du travail quotidien l’empêche
en réalité d’en tirer aucun avantage, tandis qu’ils lui enlèvent la garantie d’un salaire fixe et assuré en
l’obligeant à dépendre des grèves organisées tantôt par les patrons, tantôt par les camarades, que nous
excitons quand nous avons besoin de détourner les esprits des affaires courantes et d’introduire imperceptiblement quelques mesures qui nous soient favorables.
« Sous notre direction, les peuples et les gouvernements ont exterminé l’aristocratie qui était leur
appui, leur défense et qui — dans son propre intérêt — avait pourvu à leurs besoins. C’est pourquoi ils
sont tombés aujourd’hui sous le joug de profiteurs enrichis et de parvenus qui pèsent sur le travailleur
comme un fardeau impitoyable.
« Nous nous présentons comme les libérateurs des travailleurs en leur proposant d’entrer dans les
rangs de nos armées de socialistes, d’anarchistes et de communistes (23), que nous soutenons toujours
au nom de notre prétendu principe de solidarité fraternelle, la Maçonnerie sociale. L’aristocratie qui, de
droit, bénéficiait du travail de l’ouvrier, avait intérêt à ce qu’il fut bien nourri, en bonne santé et vigoureux.
« Tandis que, au contraire, nous avons tout intérêt à voir notre ouvrier affamé et débile parce que
les privations l’asservissent à notre volonté et que, dans sa faiblesse, il ne trouvera ni vigueur ni énergie
pour nous résister.
« La famine confère au capital des droits plus puissants sur le travailleur que n’en a jamais conféré à
l’aristocratie le Pouvoir du Souverain. Par la misère et par les haines qu’elle suscite, nous manœuvrons
les masses et nous nous servons de leurs mains pour écraser ceux qui nous gênent.
« Quand viendra l’heure du couronnement de notre maître universel, DE LA FAMILLE DE DA23  - C’est nous qui soulignons.

36

m arquis de la f ranquerie
VID, ces mêmes mains balayeront tout ce qui pourrait lui faire obstacle ... 
« Les hommes ignorant les exigences de la nature et l’importance de chaque caste voudraient sortir
de leur milieu, parce qu’ils ressentent de l’inimitié envers toute condition qui leur semble supérieure à
la leur.
« Cette inimitié s’accentuera davantage lorsqu’éclatera la crise économique qui arrêtera les transactions financières et toute la vie industrielle. Cet événement jettera simultanément dans la rue et dans
tous les pays d’Europe d’immenses foules de travailleurs.
« Vous comprenez avec quelle joie ils se précipiteront pour verser le sang de ceux qu’ils ont jalousés
dès l’enfance.
« Ils ne toucheront pas aux Nôtres, parce que, connaissant le moment de l’attaque, nous prendrons
des mesures pour nous défendre comme nous l’avons fait au temps de la commune de Paris. » où l’hôtel de Rothschild a été gardé par les révolutionnaires.
« Nous avons convaincu les Goïm que le progrès les conduirait au règne de la Raison. Notre Despotisme sera de nature à pouvoir pacifier par de sages rigueurs toutes les révolutions : il éliminera le
libéralisme de toutes nos institutions.
« A mesure que nous inculquions aux Goïm des idées de libéralisme, les peuples s’aperçurent qu’au
nom de la Liberté, le Pouvoir faisait des concessions ... ils se ruèrent contre le Pouvoir ; mais semblables
à tous les aveugles, ils se heurtèrent à d’innombrables obstacles et se précipitèrent à la recherche d’un
guide : tombant entre nos mains, ils déposèrent leur mandat aux pieds de nos agents.
« Depuis ce moment, nous les conduisons de déception en déception pour que finalement ils renoncent à tout en faveur du Roi despote, issu du sang de Sion, que nous préparons pour le monde.
« Actuellement, en tant que force internationale, nous sommes invulnérables : si un État goïm nous
attaque, d’autres nous soutiennent. La bassesse illimitée des peuples goïm rampant devant la force, sans
pitié pour la faiblesse et pour les moindres fautes et indulgents pour les crimes, refusant de se soumettre
à un régime juste, mais patients jusqu’au martyre devant la violence d’un audacieux Despotisme, voilà
ce qui nous assure l’invulnérabilité ... 
« Le mot « liberté » met en conflit l’humanité avec toutes les puissances, même avec celles de Dieu
et de la Nature. C’est pourquoi, à notre avènement au Pouvoir, nous devrons effacer le mot même de
« liberté » du vocabulaire humain, comme étant le symbole de la force bestiale qui transforme les foules
en fauves altérés de sang ... »
Enfin, dans la septième séance (pages 62 et 63) :
« Nous avons déjà pris soin de discréditer le clergé des goïm et de ruiner ainsi sa mission qui aurait
pu nous être un obstacle. L’influence des prêtres sur les peuples va décroissant tous les jours.
« La liberté de conscience est partout proclamée, par conséquent il n’y a plus que quelques années
qui nous séparent de l’effondrement de la foi chrétienne, notre plus redoutable adversaire par ses théories sur le surnaturel et la vie future ... Nous avons à ce point restreint le champ d’action du cléricalisme
que son influence s’exercera à rebours de ce qu’elle a fait jusqu’ici (24).
« Quand sonnera l’heure de procéder à la destruction de la cour Pontificale, le doigt d’une main
invisible indiquera aux masses le Vatican, et lorsque celles-ci se précipiteront à l’assaut nous nous présenterons comme ses soi-disant protecteurs pour empêcher une trop forte effusion de sang. Cet acte
nous ouvrira les portes ; nous pénétrerons dans la place et nous n’en sortirons qu’après avoir sapé
24  - C’est nous qui mettons en gras ; mais quand nous écrivons en majuscules c’est que le texte est souligné dans le texte
des Protocols.

37

L ucifer & le P ouvoir O cculte
toute la puissance qu’elle contient.
« Le Roi des Juifs sera ce que naguère avait été le Pape. Il deviendra le Patriarche universel de l’Église Internationale, INSTITUÉE PAR NOUS ... » (25)
Enfin, (pages 148 à 151), après avoir décrit par le fameux serpent symbolique la conquête du monde
par les chefs de Sion (à ne pas confondre avec le mouvement sioniste), le traducteur précise que les
Procès verbaux des séances et le tracé du plan « ont été soutirés des coffres secrets de la Grande Chancellerie Sioniste » (réalisation commencée depuis l’an 929 avant Jésus-Christ) et donne les précisions
suivantes :
« Pour que cette marche se fasse sans entraves, les mesures suivantes ont été prises, afin de former et
d’éduquer les Juifs pour que cette œuvre difficile soit habilement exécutée.
«  Avant tout, on obtint, par des artifices, l’isolement des Juifs, afin que nul ne pénètre dans leur
milieu et n’y surprenne les secrets de leur travail patriotique, si nuisible pour les pays qui les ont hospitalisés. On leur déclare, prophétiquement, qu’ils sont les élus de Dieu Lui-même pour posséder la terre
comme un royaume indivisible, En outre, on leur inculque l’idée que seuls les Juifs sont les enfants de
l’Éternel et qu’ils sont les seuls dignes d’être appelés des Hommes, que le reste des humains ne furent
créés que comme bêtes de somme et des esclaves des Juifs, et que la figure humaine ne leur a été donnée
que pour rendre leurs services moins dégoûtants aux Juifs, services nécessaires pour bâtir le trône de
Sion sur tout l’Univers. (Voir Sanh., 91, 21 et 1051)
« En plus de cela, on les a persuadés qu’ils étaient des êtres supérieurs, sortes de surhommes, qu’ils
ne pouvaient se marier à des représentants de la race du bétail qu’étaient les autres peuples, n’étant en
comparaison avec les Juifs que des bêtes. De telles idées, enseignées dans les écoles publiques et secrètes, et dans les familles Juives, furent la cause de la haute opinion de leur supériorité sur le reste de
l’humanité, la cause de leur propre divinisation, comme étant de droit les fils de Dieu. (Voir : Jihal., 67,
1 ; Sanh., 58, 2)
« Cet isolement des Juifs a été également aidé par le système du Kahal, qui oblige tout Juif de soutenir
ses congénères, indépendamment ce l’assistance que ceux-ci reçoivent de la section locale de Sion ... 
« L’influence des idées citées plus haut détermina la vie matérielle des Juifs. Considérant tous les
non-Juifs comme leurs bêtes de somme (Voir : Orach-Haïm, 14,1 ; Eben-Gaetzer, 44, 8-24 ; lébamot,
98, 25 ; Xétubot, 3, 34 ; Sanhédrin, 74, 30 ; Kiduchin, 68) créées pour glorifier Sion, les Juifs les traitent
comme des animaux ; ils regardent la propriété et même la vie de ces peuples comme leur propre bien et
en disposent à leur gré, quand ils peuvent le faire impunément. Leur administration sanctionne ces actes par l’absolution de tous les crimes commis par les Juifs à l’égard des non-Juifs ; cette absolution a lieu
le jour du lom-Kipour (Nouvel An Juif) ; tout en les absolvant, on les autorise à en faire autant l’année
qui commence. En plus de cela, voulant exciter l’intolérance et la haine de son peuple envers les autres,
l’administration de Sion permettait, de temps à autre aux Chrétiens de découvrir certaines ordonnances
du Talmud et créait ainsi l’antisémitisme. Les manifestations antisémites servaient la cause de Sion en
attisant dans les cœurs des Juifs la haine contre les autres peuples et en provoquant chez quelques hommes, utiles à leur cause, la pitié envers une race, soi-disant, injustement persécutée ; ce sentiment a attiré
beaucoup de personnes dans les rangs des serviteurs de Sion.
« L’antisémitisme, en persécutant et terrorisant la population juive (les chefs de Sion n’ont jamais
souffert de l’antisémitisme, ni en ce qui concerne leurs lois, leur autonomie ou l’intégrité de leur institution), la maintenait dans la subordination à ses chefs qui ont su défendre à temps leur peuple, ce qui
25  - Ibid. note 24

38

m arquis de la f ranquerie
n’a rien d’étonnant, puisqu’ils ont lancé eux- mêmes contre lui les antisémites, comme des limiers, qui
faisaient rentrer leur troupeau, le rendant obéissant et prêt à exécuter aveuglement les ordres de Sion.
Mais le plus grand mérite de l’antisémitisme devant Sion est celui d’avoir dispersé le peuple juif dans
tous les coins du monde, ce qui a permis de créer une union sioniste universelle. Actuellement, cette
union a levé son masque, car elle a conquis la situation du Super-Gouvernement vers laquelle elle se
dirigeait, manœuvrant à son gré, imperceptiblement, pour les non-Juifs, tous les fils qui relient les Chancelleries du monde entier. A présent, le trône solide est élevé pour Sion, il ne reste qu’à y faire asseoir le
Roi d’Israël.
« Ce royaume n’aura pas de frontière, parce qu’il a su se situer internationalement ... 
« ... Le régime gouvernemental le plus souhaitable pour Sion est le régime républicain, parce qu’il
laisse la pleine liberté d’action aux armées de Sion : aux anarchistes de la pensée et à ceux de l’action,
appelés socialistes ».
La traduction de ces documents est indiquée : Traduit du français, 1901, le 9 décembre.
Quelles meilleures preuves d’authenticité des Protocols d’une part que leur entière conformité avec
tous les documents émanants des plus hautes autorités juives, et d’autre part que leur réalisation rigoureuse de la plupart des projets qui y étaient annoncés, depuis leur publication à date certaine par leur
dépôt à Londres en 1906 ! ... 
Tel est l’effroyable tyrannie que le gouvernement Juif talmudiste mondial a la prétention de vouloir
imposer au monde.
C’est clair, précis. Les illusions, devant ces textes, ne sont pas permises. Et pour y parvenir, on veut
que les hommes deviennent des robots incapables de raisonner et qu’on pourra mener ainsi comme des
moutons. Le Talmud ne dit-il pas que seuls les Juifs sont des hommes, que les autres ne sont que du bétail ... et qu’en conséquence tout est permis à leur égard. On comprend alors la loi Veil sur l’avortement,
puisque les petits chrétiens en gestation ne sont, à leurs yeux, que de futures petites bêtes sur lesquelles
ils ont droit de vie et de mort ... 
De tous les documents qui précèdent et qui émanent des plus hautes autorités juives, il résulte donc
qu’il y a péril extrême pour des Pays chrétiens à ce que des Juifs, s’ils sont talmudistes, ce qu’on ne peut
jamais savoir, soient ministres ou occupent des postes importants dans les ministères comme aussi dans
l’armée, l’affaire Dreyfus l’a montré.
Faut-il rappeler quelques noms de Juifs membres de précédents ministères : Blum (26), Mendés-France, Debré, Stirn, Léo Hamon, Lionel Stoléru, Maurice Schuman, etc..  ... Il serait fort utile d’étudier leur
action. Il faudrait aussi rechercher les inspirateurs des lois les plus perverses et les plus dangereuses au
point de vue national. Nous n’en citerons que deux : la loi Crémieux sur le divorce et la loi Veil sur l’avortement, sans oublier toutes les lois anti-cléricales inspirées par la Franc- Maçonnerie télécommandée
par les Juifs, eux-mêmes inspirés par Lucifer ... 
Rappelons qu’un des ministres socialistes actuels, Mexandeau, avait déclaré en 1977 à Tribune Juive,
que si les traitements des professeurs et maîtres de l’Enseignement privé n’étaient plus assurés par l’État,
du moins les écoles juives bénéficieraient d’un traitement de faveur ... 
A l’étranger, mentionnons les faits suivants :
C’est le juif Princip qui a assassiné l’Archiduc Héritier François-Ferdinand d’Autriche.
C’est le juif Kerensky qui succéda à l’Empereur Nicolas II et ouvrit la voie aux Soviets. Il s’appelait
26  - C’est le juif Léon Blum qui conseillait la prostitution aux jeunes filles et prônait l’inceste dans son scandaleux ouvrage
Du Mariage, qu’il prit soin de faire rééditer alors qu’il était président du Conseil en France.

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
Aaron Kirbiz.
C’est le juif Sverdlof qui, de Moscou, a commandé l’ignoble assassinat de la Famille Impériale de
Russie à Ekaterinenbourg et que cette abominable boucherie a été exécutée par les juifs Yourovski et
Golostcheguine.
C’est le juif Helphand, appuyé par le demi-juif Bethmann-Hollweg, qui a obtenu de Ludendorf la
traversée de l’Allemagne en wagon plombé par Staline en vue de déclencher la révolution russe.
Ce sont les juifs Bela Kun et Tibor Szamuelly qui étaient les chefs du sanglant bolchevisme hongrois.
Ce sont les juifs Liebknecht, Rosa Luxemburg et Kurt Eisner qui dirigeaient le spartakisme allemand.
Etc. ... En fait quinze millions de juifs — une race et une religion — dirigent le reste du monde pour leur
seul profit ! Quelle disproportion !
Bernard Lazare, juif, reconnaît dans son livre sur L’histoire de l’anti-sémitisme et ses causes
(page 135) :
« Partout ils voulaient rester juifs et partout ils obtenaient des privilèges leur permettant de fonder
un État dans l’État ».
Ajoutons, pour éclairer les événements actuels du Liban et l’action du Gouvernement Begin en Israël
que les chefs du judaïsme mondial ont toujours été plus ou moins hostiles à l’établissement d’un État
Juif en Palestine. Citons le Jewish World, de février 1883 :
« Le grand idéal du judaïsme n’est pas que les Juifs se rassemblent un jour dans quelque coin de la
terre pour des buts séparatistes, mais que le monde entier soit imbu de l’enseignement juif et que dans
une fraternité universelle des nations — un plus grand Judaïsme en fait — toutes les races et religions
séparées disparaissent.
« En tant que peuple cosmopolite les Juifs font plus. Par leur activité dans la littérature et dans la
science, par leur position dominante dans toutes les branches de l’activité publique, ils sont en train
de couler graduellement les pensées et les systèmes non juifs dans des moules juifs » (27). Et ce pour
aboutir au règne du Roi d’Israël et à son Gouvernement mondial, et donc pas seulement sur la petite
Palestine ... qui constitue plutôt un obstacle à la réalisation du plan juif d’asservissement du monde
entier ... 

*
**
Certains crieront à l’antisémitisme. Ce serait une erreur fondamentale. En effet, on ne doit pas
confondre le peuple Juif avec les Kabbalistes, talmudistes et membres du Kahal car ceux-ci ont voulu, et
n’y ont que trop réussi, détourner le Peuple Élu de sa mission divine et, malgré les Saintes Écritures qui
ont annoncé et décrit le Christ, ont refusé de Le reconnaître comme le Messie annoncé et attendu, et
ils ont inculqué à ce malheureux peuple trompé par ses chefs religieux l’idée de domination mondiale ...
Que les Peuples Chrétiens se préservent de ce plan d’asservissement non seulement est légitime, c’est
même leur devoir formel et absolu.
Par contre avoir la haine du juif en tant que Juif serait abominable et criminel.
Avec Charles Maurras, citons encore l’auteur Juif, Bernard Lazare, qui écrit dans son livre L’Antisémitisme, son histoire et ses causes, pages 168 et 169 :
« Les Juifs sont aux deux pôles de la société contemporaine. Ils ont été parmi les fondateurs du capi27  - Cité par Léon de Poncins dans Israël destructeur d’Empire, p. 94.

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m arquis de la f ranquerie
talisme industriel et financier et ils ont protesté contre le capital. A Rothschild correspondent Marx et
Lassale. Au combat pour l’argent, le combat contre l’argent et le cosmopolitisme de l’agioteur devient
l’internationalisme prolétarien et révolutionnaire ».
Après cet aveu de Bernard Lazare, Maurras constate :
« Le corps des nations contemporaines ainsi rongé en haut par l’argent, en bas par la révolution ces
deux puissances juives jouent de concert. Elles jouent d’autant mieux que les Nations et les États sont
moins unis, moins organisés, plus déprimés moralement ».
Et il conclue très judicieusement et avec une parfaite modération :
« Il y a plus qu’un péril Juif : un Règne Juif. La question doit être posée avec clarté, vigueur et calme.
Elle intéresse la liberté, l’ordre, le salut des nations ... »
Le journal Le Monde dans son éditorial du 12 Août 1982 relate les déclarations du premier Ministre
Israélite, à l’occasion de l’inadmissible attentat de la Rue des Rosiers à Paris contre un restaurant juif
et, avec raison critique fortement Monsieur Begin qui s’est dit : « prêt à appeler la jeunesse de notre
peuple, en France, à défendre la vie des Juifs et leur dignité ». On ne savait pas, écrit Le Monde, que
le premier ministre israélien se considérait comme responsable des tâches de police ailleurs que chez
lui ... ou au Liban, et encore moins que les Français juifs ne devaient pas être considérés comme une partie du peuple de France, mais d’un autre. Faudra-t-il parler, après les querelles déjà tristes sur la double
appartenance, de « simple appartenance au profit de l’État juif ? » Dans ce cas il conviendrait alors de
revenir à la position occupée par les Juifs sous l’Ancien Régime où ils étaient « Sujets Français, mais
pas citoyens Français » et n’avaient logiquement aucun pouvoir politique dans le pays. Les lois d’alors
étaient sensées : elles reconnaissaient une nation juive, car une nation juive existait en réalité. Voilà ce
qu’il ne faut point se lasser de répéter ».
Et il ajoute :
« La qualité de Français n’appartient pas de droit naturel à tout homme. L’humanité veut que nous
assurions aux Juifs qui résident chez nous la sécurité, le respect, la bienveillance, la justice, avec toute
l’amitié possible. Il n’est pas juste de décerner le titre de Français et le droit au gouvernement de la
France à ceux qui ne sont pas en règle avec la nature et l’histoire des Français ... Il ne s’agit pas de flétrir
une race. Il s’agit moins encore de persécuter ou de diffamer une religion, il s’agit de garder un peuple,
le peuple Français, du voisinage d’un peuple qui, d’ensemble vit en lui comme un corps distinct de
lui ... »
Saint Paul, qui fut l’apôtre par excellence des gentils, a eu une compréhension continuellement douloureuse du problème de ses frères de race, les Juifs. Il le dit textuellement dans son Épître aux Romains
dans laquelle après avoir exposé la question  : «  Dieu a tout enfermé dans l’incrédulité afin de faire
miséricorde à tous » ; puis il annonce leur retour : « Si leur faute a été la richesse du monde et leur
diminution la richesse des païens, combien plus en sera-t-il de leur plénitude ! ... Si leur perte a été la
réconciliation du monde, que sera leur admission, sinon une résurrection d’entre les morts ? ... »
L’action des Chrétiens doit donc être toujours inspirée et guidée par la charité et la prière afin que
cesse leur incrédulité et qu’ils puissent être de nouveau entés. Les Catholiques doivent toujours se
conformer au Décret du Saint Office en date du 25 Mars 1928 :
« L’Église Catholique, en effet, a toujours eu coutume de prier pour le peuple Juif, qui fut jusqu’à Jésus-Christ le dépositaire des divines promesses, nonobstant son aveuglement subséquent, voire à cause
de cet aveuglement. Mû par la même charité, le Siège Apostolique a protégé ce peuple contre les vexations injustes, et de même qu’il réprouve toutes les jalousies et les inimitiés entre les nations, de même
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ou davantage encore condamne-t-il la haine à l’égard du peuple jadis élu de Dieu, à savoir cette haine
qu’on à coutume de désigner à présent en langue vulgaire sous le nom d’antisémitisme ».
Le devoir formel et impérieux est donc de prier pour que les égarés soient éclairés et reviennent à
la Vérité et, par amour de Dieu, de les aimer en Dieu. Et comme les dons de Dieu et les vocations attribuées par Lui sont sans repentance, le Créateur a suscité une branche de la Race de David, et donc de la
Race même du Christ, pour protéger Son Église et assurer Son triomphe ... C’est la mission de la Race
des Rois de France.
La meilleure preuve que nous ne sommes pas anti-sémite est que, catholique royaliste français, nous
affirmons que la Race des Rois de France est celle même de Notre-Seigneur Jésus-Christ et que c’est là
le plus grand honneur de nos Rois. Or Notre-Seigneur était de race juive ! ... et que nous disons formellement que le devoir est de prier pour que les brebis égarées rentrent au bercail divin ... 
Par contre, on comprend qu’à l’égard des juifs talmudistes et kabbalistes, Notre Seigneur ait déclaré
à une stigmatisée, Marie-Julie Jahenny, le 18 Janvier 1881
« Dans Ma sagesse éternelle, J’ai le dessein de réserver la vie à un nombre immense de Juifs, car, au
jour de Ma réjouissance, Je veux les confondre. L’œil impie de toutes ces âmes restera ouvert car Je veux
qu’il voie Ma puissance ... 
Je leur réserve de voir de leurs yeux l’astre radieux que Je ferai sortir du fond de l’exil (le Grand Monarque) sous un épouvantable orage de feu et sous les signes de Ma colère ».

*
**

CHAPITRE IV
LA FRANC-MAÇONNERIE FONDÉE ET
DIRIGÉE PAR LE POUVOIR JUIF

Passons maintenant plus spécialement à la Maçonnerie.
La Franc-Maçonnerie se compose, en fait, de deux organisations distinctes. En bas, et ignorant
l’autre, la Maçonnerie symbolique composée des trois grades d’apprenti, compagnon et maître. Cette
Maçonnerie là n’a d’autre but que d’étudier ses membres pour y recruter ceux qui seront considérés par
leur valeur, leur intelligence et leur dévouement comme susceptibles d’accéder à la Haute Maçonnerie
et à ses grades supérieurs qui effectivement dirige la première, car c’est elle seule qui agit et se réunit en
chapitres ou consistoires : maçonnerie essentiellement occultiste et qui touche au Luciférisme : on l’appelle celle des arrières loges. Son existence est prouvée par les articles 356 et 357 des Statuts et règlements
généraux de l’ordre maçonnique en France.
Copin-Albancelli, dans Comment je suis entré dans la Franc-Maçonnerie et comment j’en suis sorti,
raconte que le F∴ Amiable lui proposa d’entrer dans la Maçonnerie supérieure :
« J’eus à ce sujet, avec lui, une longue conversation au début de laquelle je commençai par hésiter,
en raison du discrédit dans lequel sont tenus les hauts grades dans la Maçonnerie inférieure. Mais le
F ∴ Amiable m’expliqua que si on laissait les bas gradés se méprendre sur la véritable importance des
hauts gradés, c’était par tactique, afin de n’éveiller ni leurs curiosités ni leurs inquiétudes ; mais qu’on se
réservait de les instruire au moment voulu, s’ils étaient jugés dignes » (28).
Pierre Virion écrit :
« Pour remonter à l’origine de courants ou de campagnes déversés sur le monde, il faut atteindre,
autant qu’il est possible, jusqu’aux hautes maçonneries et à certaines sociétés occultes. Là, le jeu du
secret et la pénétration des grades plus élevés dans les loges inférieures permettent de transmettre des
consignes et d’irradier jusque dans le public des influences descendues de centres plus élevés. C’est un
phénomène classique dans ces sociétés secrètes dont le propre n’est pas d’être nécessairement clandestines. Tout au long de leur histoire, les maçonneries ont été soumises à ce téléguidage » (29).
La Franc-Maçonnerie, comme il a été vu précédemment, n’est que l’un des bras de la pieuvre dont la
28  - Chez Perrin à Paris, 1905, pages 61 et 62.
29  - Pierre Virion, Les forces occultes dans le monde moderne, p. 1 et 2.

43

L ucifer & le P ouvoir O cculte
tête est le Pouvoir Occulte aux mains des Juifs, qui possèdent l’argent, et dont Lucifer est l’inspirateur,
l’intelligence et le chef. Les rites maçonniques, nous l’avons vu également, sont inspirés de la Kabbale
juive et c’est très justement que Monseigneur Meurin l’appelle la Synagogue de Satan, et avec non moins
de raisons que la plupart des Papes, de Clément XII à Paul VI, et très spécialement Léon XIII dans l’Encyclique Humanum genus, ont formellement condamné la Franc-Maçonnerie et les diverses sectes et
interdit aux catholiques d’en faire partie sous peine d’excommunication (30). Nous y reviendrons par la
suite. Pierre Virion continue :
« La Kabbale, la doctrine des Rose-Croix inspirèrent (les sectes) dès le début. Au XVIIIème siècle, le
Swedenborgisme marque de son empreinte les loges Nord-Européennes, le Martinisme du juif Martinez Vesces et l’Illuminisme du juif Weishaupt.
Arrêtons-nous un peu à Weishaupt. Il écrit :
« Les Francs-Maçons doivent exercer l’empire sur les hommes de tout état, de toute nation, de toute
religion, les dominer sans aucune contrainte extérieure, les tenir réunis par des liens durables, leur inspirer à tous un même esprit, dans le plus grand silence et avec toute l’activité possible, diriger tous les
hommes sur la terre pour le même objet. C’est dans l’intimité des Sociétés Secrètes qu’il faut savoir
préparer l’opinion » (31).
De son côté, Maurice Talmeyr, qui luttait contre la Franc-Maçonnerie, décrit la manœuvre et sa terrible efficacité : « Lorsque des hommes sont ostensiblement d’une secte ou d’une école, lorsqu’ils se
reconnaissent pour en être, l’opinion est prévenue contre leur esprit de corps, elle est en garde. Mais des
hommes que rien ne montre unis entre eux, qui ne savent pas eux-mêmes s’ils le sont, mais qui pensent
et jugent de même sur tout, ces hommes là réalisent précisément ce qu’il s’agit de réaliser, c’est à dire
un consensus. Un consensus artificiel, un consensus fabriqué, mais qui semble spontané et qui impressionne fortement » (32).
Et Weishaupt donne le mot d’ordre mensonger :
« Notre doctrine est cette doctrine divine telle que Jésus-Christ l’enseignait à Ses disciples, celle
30  - Condamnations des Sectes par les Souverains Pontifes :
 — 1738, 28 avril, Clément XII, Encyclique In Eminenti, valable à perpétuité : « S’ils ne faisaient point le mal, ils ne
haïraient pas la lumière ... »
• 18 mai 1751 Benoît XIV, Encyclique Providas.
• 13 septembre 1821 Pie VII, Bulle Ecclesiam a Jesu Christe.
• 13 mars 1826 Leoni XII, Bulle Quo graviora.
• 4 mai 1829 Pie VIII ; Encyclique Traditi humilitati nostræ.
• 15 août 1832 Grégoire XVI, Encyclique Mirari vos.
• 9 novembre 1846 Pie IX ; Encyclique Qui puiribus et quatre autres condamnations. Bref, Ex Epistola qui déclare : « Ces sectes coalisées forment la Synagogue de Satan ». (26 octobre 1865)
• 20 avril 1884 Léon XIII, Encyclique Humanum genus.
• 1950 Pie XII, note rappelant aux évêques que les Canons 684 et 2335, qui excommunient, sans distinction de rit,
tous ceux qui donnent leur nom à la Franc-Maçonnerie. Cela était une réplique au bruit qui courait selon lequel
certain rit maçonnique n’était plus en opposition avec l’Église. (note publiée dans l’Osservatore Romano).
1974 Paul VI Lettre du Cardinal Seper, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, au Cardinal Krol, Président de la
Conférence épiscopale des États-Unis. Lettre publiée dans La Documentation Catholique du 20 octobre 1974.
On annonce que le nouveau Droit Canon supprime l’excommunication pour les catholiques entrant dans la franc-maçonnerie. Cela ne peut surprendre quand on a eu entre les mains une liste d’évêques francs-maçons publiée par plusieurs bulletins,
notamment en Italie, et que dans cette liste se trouve l’actuel secrétaire d’état, Casaroli ... Cela vient confirmer tout ce que
l’on dit sur l’entourage actuel du Saint Père, car cela constitue une trahison formelle et cela expliquerait — comme cela se
chuchote, que Jean-Paul II, constatant qu’il ne peut plus gouverner l’Église, profite des voyages qu’on lui fait faire pour rappeler quelques vérités au peuple chrétien ... 
31  - Écrits originaux de l’Ordre et de la secte des Illuminés, 1787 à Munich, par l’Imprimeur de la Cour. Réédité par Henry
Coston en 1979.
32  - Maurice Talmeyr, Comment on fabrique l’opinion.

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dont développait le vrai sens dans ses discours secrets :
« ... Il enseigna à tout le genre humain le moyen d’arriver à la délivrance ... Personne n’a frayé à la
liberté des voies aussi sûres que notre Grand Jésus de Nazareth ... »3
A-t-on jamais entendu parler des Discours secrets de Notre Seigneur ? Qu’a-t-il dit au Sanhédrin, Lui
qui ne ment pas : « J’ai parlé ouvertement au monde ; J’ai toujours enseigné dans la Synagogue et dans
le Temple où tous les Juifs s’assemblent et Je n’ai rien dit en secret ».
Voilà comment ces gens-là écrivent l’Histoire et la falsifient. Menteurs, ils ne sont que cela. Lucifer,
leur chef, n’est-il pas le père du mensonge ? ... 
Par manque de raisonnement et de foi, trop de chrétiens se laissent impressionner par leurs mensonges.

La Franc-Maçonnerie dans
l’Histoire de France
Etudions plus spécialement l’action du Pouvoir Occulte et de la Franc-Maçonnerie dans l’Histoire
de France.
En 1715, à la mort de Louis XIV, et malgré le Testament du Roi, le duc d’Orléans, un débauché sans
convictions religieuses, usurpe la Régence de l’Enfant-Roi et laisse les incrédules et les libertins préparer
le terrain aux Sociétés Secrètes. Pour la première fois, au Sacre de Louis XV, âgé de cinq ans, donc ce
n’est pas lui qui est responsable, la Consécration du Royaume à saint Michel n’est pas renouvelée ; dès
lors la porte est ouverte à Lucifer et à ses suppôts ; le résultat ne se fait pas attendre.
1717, à Londres, se réunissent les délégués de toutes les sectes secrètes : kabbalistes juifs, alchimistes,
rose-croix, débris des Templiers, occultistes, etc. ... Le Gouvernement Anglais, appuyé par le Gouvernement Prussien, gagnés tous les deux, protestants qu’ils sont, aux projets criminels du Pouvoir Occulte,
fonde, dans toute l’Europe, entre 1725 et 1750, les loges maçonniques où se préparera le travail secret
destiné à saper les Gouvernements des Puissances Catholiques qui doivent être renversés, et à diriger
les autres dans le sens voulu par Lucifer.
La langue française, étant la plus universellement répandue parmi tout ce qui pense, va servir de
canal pour pervertir les élites dans le monde : les francs-maçons Voltaire, d’Alembert, Diderot, etc. ...
tous imprégnés des doctrines lucifériennes, composent l’Encyclopédie. Leur travail de trahison leur est
grassement payé. Le franc-maçon Voltaire, qui eut l’audace de féliciter Frédéric Il de sa victoire contre la
France, recommande à ses amis : « Mentez, mentez sans cesse, il en restera toujours quelque chose ! »
et il se vante « d’écraser l’Infâme » et, pour lui, l’Infâme, c’est Dieu !
Diderot, de son côté, écrit en 1768 : « Le genre humain ne sera heureux que quand on aura étranglé
le dernier roi avec les boyaux du dernier prêtre ! »
Un futur conventionnel, Mercier, dans un ouvrage aujourd’hui introuvable, L’an 2.440, écrit dans le
chapitre intitulé, Pas si éloigné qu’on le pense : « La Souveraineté absolue est abolie par les États Généraux, la Monarchie n’est plus, la Bastille est renversée, les monastères sont abolis, les moines mariés, le
divorce permis, le Pape dépossédé de ses États. O, Rome, que je te hais ... »
Ainsi, dès la fin du règne de Louis XV, toute la Révolution est annoncée. Quand Louis XVI monte
sur le Trône, la Maçonnerie, par l’intermédiaire de Turgot, cherche à dissuader le Roi de se faire sacrer
afin de séculariser la Royauté Très Chrétienne, et, comme ce dernier maintient la cérémonie essentielle
qui fait du Roi de France le Représentant de Dieu sur terre dans l’ordre temporel et le premier des
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Souverains, le Pouvoir Occulte fait afficher sur les murs de Reims, le jour du Sacre, la menace suivante :
« Sacré le 11, massacré le 12 ». Et d’Alembert écrit au Roi de Prusse son dépit de voir que la philosophie
n’est pas encore assez puissante pour empêcher cette cérémonie.
La secte redouble d’efforts : pour décerveler les esprits, elle fonde partout des Sociétés de lecture
et de pensée, et fait imprimer à Londres et en Hollande d’innombrables pamphlets et libelles contre
la Royauté et l’Église que ses affiliés distribuent secrètement jusque dans les campagnes. Après la mort
du Cardinal de Fleury, qui avait vu clair dans son jeu, elle pousse ses créatures dans les postes les plus
importants. Bientôt de nombreux ministres font partie des Loges, le clergé et jusqu’à des évêques sont
affiliés ; la censure des livres est dirigée par un initié et, pour se procurer les fonds nécessaires à sa propagande luciférienne, la secte réussit à faire nommer à la garde du Trésor Royal un de ses membres :
Savalette de Lange.
Dès 1781, dévoilant douze ans à l’avance le culte de la déesse raison et la profanation dont la basilique sera l’objet, le Père Beauregard, à Notre Dame de Paris, s’écrie :
« Oui, c’est au Roi et à la Religion que les philosophes en veulent ; la hache et le marteau sont dans
leurs mains ; ils n’attendent que l’instant favorable pour renverser le Trône et l’autel ... Et, toi, divinité
infâme du paganisme, impudique Vénus, tu viens ici même prendre audacieusement la place du Dieu
vivant ... »
Les Convents de Wilhemsbad, en 1782, et de Francfort, en 1786, décrètent l’assassinat de Louis
XVI, si bien qu’en 1789, à l’ouverture des États Généraux, Mirabeau, l’un des hauts initiés, désignant le
Roi du doigt, dira tout haut : « Voilà la Victime ! »
Au retour du Convent de Francfort, le Comte de Virieu, enfin désabusé, dira :
« Je ne vous révélerai pas ce qui s’est passé. Ce que je puis seulement vous dire c’est que tout ceci
est autrement sérieux que vous ne pensez. La conspiration est si bien ourdie qu’il sera, pour ainsi dire,
impossible à la Monarchie et à l’Église d’y échapper », et il se retira aussitôt de la secte dès qu’il comprit
qu’elle poursuivait la ruine de la Religion, le déshonneur de la Reine et la mort du Roi.
Mirabeau a dit que la Maçonnerie connaissait « le caractère, la justesse d’esprit et la fermeté de la
Reine » aussi, ajoute-t-il : « C’était donc elle qui serait le premier objet de l’attaque comme la première
et la plus forte barrière du Trône et comme la sentinelle qui veille de plus près à la sûreté du Monarque ».
De fait, la secte monte alors de toute pièce l’Affaire du Collier pour déshonorer la Reine dans l’opinion publique et discréditer du même coup la Monarchie et l’Église. L’historien Funck-Brentano prouve irréfutablement l’innocence de la Reine Marie-Antoinette et ajoute : « La vertu même de la Reine, sa
pureté leur étaient une insulte et c’est cette pureté qu’ils s’efforcent de détruire aux yeux du peuple. Mais,
dès lors, la brèche est ouverte dans le « front populaire de la Monarchie ».
Soutenue par les subsides du futur citoyen Egalité, Philippe d’Orléans, comme aussi par ceux du
Comte de Provence, la Maçonnerie répand à profusion des pamphlets et des libelles infâmes contre la
Reine, pendant que les Cagliostro, Saint-Germain, Balsamo et autres agents du Pouvoir Occulte achèvent de tourner les têtes par le spiritisme, tout comme, de nos jours, ils déboussolent les esprits avec les
Adventistes, les Témoins de Jéhovah, l’hindouisme, les sectes comme celle de Moon et autres, et depuis
peu le Pentecôtisme, le Charismatisme, etc. ... sans oublier tous les groupements lucifériens sur lesquels
nous allons revenir.
Le travail de perversion générale des esprits étant suffisamment avancé, le Grand-Orient, en juin
1788, envoie à toutes les loges de province les Instructions secrètes pour déclancher la révolution en
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m arquis de la f ranquerie
1789.
« Aussitôt que vous aurez reçu le paquet ci-joint, vous en accuserez réception. Vous y joindrez le serment d’exécuter fidèlement et ponctuellement tous les ordres qui vous arriveront sous la même forme,
sans vous mettre en pensée de savoir de quelle main ils partent ni comment ils vous arrivent. Si vous
refusez ce serment ou si vous y manquez, vous serez regardé comme ayant violé celui que vous avez
fait à votre entrée dans l’Ordre des Frères. Souvenez-vous de l’AQUA-TOPHANA ; souvenez-vous des
POIGNARDS qui attendent les traîtres ! »
« A ce moment, il y a 629 loges en France, dont 63 à Paris, 442 en province réparties dans 282 villes,
39 aux colonies et 69 dans l’Armée et la Marine, qui, toutes, obéissent au même mot d’ordre secret.
« Ce sont les loges qui préparent les élections aux Assemblées des Notables et qui, ayant obtenu
la convocation des États Généraux, rédigent les Cahiers de doléance, tous dans les mêmes termes en
Bretagne comme en Bigorre, en Dauphiné comme en Alsace ou dans l’Ile de France, et font élire les
initiés : sur 605 députés, 477 sont francs-maçons. Un peu plus tard à la Convention, 27 prêtres apostats
siégeront ! (33)
« La prise de la Bastille devait être le signal de la Révolution. Alors on put assister à ce spectacle :
« Les Français d’alors semblent obéir à une sorte d’harmonie pré-établie qui leur fait faire les mêmes
actes et prononcer les mêmes paroles partout, en même temps, et qui connaît les faits et gestes de tels
bourgeois du Dauphiné ou de l’Auvergne, sait l’histoire de toutes les villes de France au même moment » (34).
Partout le mot d’ordre maçonnique s’exécutait.
Avec emphase, les manuels scolaires parlent de la « bataille de Valmy » comme d’une victoire héroïque qui a changé la face du monde ! Que fut-elle en réalité : une ample comédie, un simulacre de bataille
organisé et arrêté d’avance entre le duc de Brunswick, grand-maître de la franc-maçonnerie allemande
(qui commandait l’Armée Prussienne à cette pseudo-bataille) et Mirabeau, un des chefs de la Maçonnerie en France. Pour l’exécution de son plan la secte avait besoin de proclamer à tous les échos du monde
que les petits soldats de l’An II avaient héroïquement vaincu la vieille Garde de Frédéric Il ! Comédie
qui serait bouffonne si les résultats n’en avaient été aussi tragiques pour la France et pour le monde.
Une des devises de la Maçonnerie était : « Lilia destrue pedibus ! » et lors de la cérémonie initiatique de l’un des hauts grades de la secte, celui de Chevalier-Kadosch, le récipiendaire devait jurer haine
à la Papauté et à la Royauté (française) et plonger un poignard dans le cœur de deux mannequins couronnés, l’un d’une tiare et l’autre de la Couronne de France.
Le Manuel d’histoire de la Franc-Maçonnerie Française, reconnaît : « La Société des Jacobins, qui a
été le grand auteur de la Révolution Française, n’était que l’aspect extérieur de la Loge Maçonnique ».
(p. 41)
Toute la révolution est essentiellement maçonnique et donc satanique, luciférienne.
« On ne saurait mettre en doute que la Révolution, qui fit tomber la tête du Roi n’ait voulu abattre le
principe de l’Autorité Divine » (35).
C’est ce que reconnaît le Pape Pie VI, futur martyr, lui aussi, de la Révolution, dans son Allocution
sur le Martyre de Louis XVI :
« Après avoir aboli la Monarchie, le meilleur des gouvernements, (la Convention Nationale) avait
33  - de la Franquerie, La Mission Divine de la France, pp. 154 à 158.
34  - Augustin Cochin & G. Charpentier, La campagne électorale de 1789 en Bourgogne.
35  - Abbé Auguste Delassus, Louis XVI et sa Béatification.

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transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se
forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de choses par la vérité ... .
« Qui pourra jamais douter que ce Monarque n’ait été principalement immolé en haine de la Foi et
par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques ».
L’abbé Joseph Lémann écrit très justement dans La Prépondérance juive, (pages 1 et 2) :
« Deux faits d’une incalculable gravité se juxtaposent au début de la Révolution française : le renvoi
du Christ et l’admission des Juif ... 
« Premier fait historique : Le Christ rejeté en tête de la déclaration des droits de l’homme ;
« Second fait historique : Les Juifs admis dans la société, en vertu de cette même déclaration des
droits.
« Ces deux faits, enchaînés l’un à l’autre, rappellent un contraste douloureux du passé ; la préférence
donnée à Barrabas sur Jésus ; conséquemment l’échange de Barrabas contre Jésus, puisque l’auguste
fils de David appartenait, en propre, au peuple d’Israël, par Son sang, Ses miracles, Son patriotisme. Ils
rappellent cette préférence, cet échange ; hélas ! Ils devaient aussi faire entrer le peuple français dans des
phases de déception, de décadence et d’appauvrissement, où les Juifs ont marché les premiers ... »
Par l’assassinat monstrueux de son Roi, la France a renié le Pacte plus que millénaire qui la liait au
Christ. Le Pouvoir Occulte avait réalisé la première partie de son plan luciférien : elle avait proclamé
les Droits de l’Homme, lesquels, dit le Cardinal Pie, ne sont que « la négation formelle des Droits de
Dieu » (36) et jeté bas le plus puissant appui et le rempart temporel de l’Église de Jésus-Christ !
La Révolution dite française ! Permit à Lucifer de poser des jalons très importants et de répandre
en Europe, puis dans le monde, les principes de mort qui logiquement devaient lui permettre, à plus ou
moins longue échéance, de réaliser son but.

*
**
Les Hauts Initiés du Pouvoir Occulte
à la tête des gouvernements
Au XIXème siècle, le Pouvoir Occulte va placer ses adeptes à la tête de la plupart des Gouvernements.
En France, il fait tomber la Monarchie en 1830 et instaure une Monarchie usurpatrice avec un Orléans qui n’est plus le Roi de France mais devient roi des Français ; puis un carbonaro, le second Napoléon ; enfin le pire : la république, incarnation de la haine de Dieu.
En Angleterre, les premiers Ministres Palmerston, puis le juif Disraéli (37).
36  - Le Cardinal Pie, lors de l’audience que Napoléon III lui accorda le 14 mars 1859.
37  - L’Angleterre a toujours été le principal ennemi héréditaire de la France et le roi d’Angleterre se permettait de s’intituler
Roi d’Angleterre et de France. Sans remonter jusqu’à Jeanne d’Arc, ni même jusqu’au siège de La Rochelle sous Louis XIII,
ouvrons l’Histoire à la fin du règne de Louis XIV. Quatre ans après avoir signé la paix avec la France au Traité de Ryswick,
qui termine la Guerre de la Ligue d’Ausgsbourg. A l’occasion de l’affaire de la Succession d’Espagne, la perfide Albion rompt
la paix, et devient l’âme de la coalition contre la France qu’elle veut abattre définitivement et qui se terminera par les traités
d’Utrecht et de Rastadt qui permettront au Protestantisme de porter un coup terrible aux puissances catholiques. Avant la
conclusion de la paix, successivement disparaîtront
• le 14 avril 1711, le Grand Dauphin ;
• le 18 février 1712, le Duc de Bourgogne, fils aîné du précédent ;
• Fin 1712, le duc de Bretagne, fils aîné du précédent ;

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En Prusse, qui va devenir Allemagne : Bismarck ;
En Italie : Cavour, appuyé par Garibaldi et ses bandes révolutionnaires et anarchistes, etc. ... 
Résultat : Abaissement des Puissances Catholiques au profit des Puissances protestantes ou révolu• 1714, le duc de Berry, troisième fils du Grand Dauphin, qui, par suite de la mort de son frère aîné, et de la
renonciation de son frère cadet, le duc d’Anjou, devenu Roi d’Espagne, était le régent présomptif du futur
Louis XV ;
• 1715, Louis XIV, qui tombe subitement malade et meurt quelques jours après.
Sans en avoir la preuve, on peut se demander si ces morts, celle du Roi et de trois héritiers de la Couronne sont naturelles
ou si, plus vraisemblablement, elles n’ont pas été provoquées. D’autant plus que lors des Apparitions de la Sainte Vierge
à Benoîte Rencurel, au Laus, de 1684 à 1709, l’ange précise : Qu’on pria et qu’on fasse prier Dieu ... afin que personne ne
puisse trahir le Roi ... que ses ennemis ont grand désir de l’empoisonner ... s’il venait à mourir, ce serait un grand malheur
pour la France ... »(voir Annales de Notre- Dame du Laus, février 1935 : La Reine du Ciel protectrice de la France, de 1684 à
1709, par Pierre Médan, pages 1 à 4)
Sous Louis XV, la duplicité anglaise se manifeste éclatante ; après avoir poussé la France à déclarer la guerre à l’Autriche, pour
affaiblir par leur rivalité les puissances catholiques, elle se joint à l’Autriche contre la France pendant que les loges et les philosophes démantèlent la foi et l’intelligence des français par L’Encyclopédie. Le Roi est amené à avoir une double politique
étrangère, Le Secret du Roi. Mais la France y perdra le Canada et les Indes, au Traité de Paris.
Louis XVI, ayant redressé la situation, reconstitué la Marine et complété le Pacte de Famille, peut appuyer l’Indépendance
Américaine. Alors, Lord Chatam, lancera aux Communes ce cri d’angoisse et de haine qui annoncera et confirmera le plan
de destruction de la France et de sa Monarchie : « La gloire de l’Angleterre est passée ; elle faisait hier la loi aux autres ;
aujourd’hui elle doit la subir. L’Angleterre ne parviendra jamais à la suprématie des mers tant que la dynastie des Bourbons
existera ! »
Huit ans après, la Révolution commence, Louis XVI monte sur l’échafaud et la Monarchie des Bourbons disparaît. Remontent-ils sur le Trône et redressent-ils le Pays après les désastres de la Révolution et de l’Empire et donnent-ils à la France
l’Algérie, contrairement à la volonté de l’Angleterre, celle-ci les renverse à nouveau en 1830 pour faire arriver au pouvoir la
monarchie usurpatrice des Orléans, puis l’ancien carbonaro devenu empereur, dont elle tirera les ficelles.
Dès 1846, Lord Palmerston expose le plan de destruction de la France, plan qui sera divulgué par le journal anglais Le Globe,
le 12 mai 1848, qui préconise la rupture avec la Russie, réalisée par la guerre de Crimée ; la réunion des principautés italiennes — ce qui sera exécuté au profit de la Maison de Savoie ; enfin l’unité allemande constituée en Empire — ce que la Guerre
de 1870 assurera au profit de la Prusse protestante dont le roi sera élevé à l’Empire ... 
Le Sun — journal anglais — dans son numéro du 17 décembre 1899 annonce le démembrement de la France qu’il dit devoir
être réalisé en 1910, et donne la nouvelle carte de l’Europe où le nom de la France a disparu.
Les événements survenus en France, depuis l’élaboration de ce plan diabolique, qui prévoyait non seulement les événements
extérieurs mais aussi les luttes intestines, confirment son exécution : les Loges provoquent, ou au moins soutiennent la lutte
des classes, la rivalité des partis politiques, la persécution anti-religieuse, la destruction du patriotisme, la diminution de nos
forces militaires et navales et l’anti-militarisme érigé en vertu ; etc. ... œuvre systématiquement poursuivie par la Troisième
République et qui devait aboutir au plus grand désastre de l’Histoire de France en 1940, avec — fil d’Ariane caractéristique — le projet d’union anglo-française sous le giron de la perfide Albion. Projet à rapprocher de cette déclaration de Lord
Palmerston à la Chambre des Communes : « Les deux pays (Angleterre et la France) n’ont qu’un seul et même cabinet, dont
quelques membres habitent les rives de la Seine et les autres celles de la Tamise ». Comme aussi de celle du Prince consort
Albert : « La France est prête à faire tout ce que nous voudrons ». Dans Lavisse Seignobos, La Révolution de 1848, Le Second
Empire, pp.303-309
On conçoit que, dans ses Révélations, Marie-Julie Jahenny, la stigmatisée bretonne, ait reçu pour la France la mise en garde
suivante : « La France devra toujours se méfier de l’Angleterre ! »
Sur ce sujet, voir les ouvrages suivants :
–  E.Morand, L’Angleterre maîtresse des destinées de la France, Edition du Colombier Paris 1939.
–  J. Saintoyant, Une Œuvre maçonnique en France, chez Guilleminot et de Lamothe Paris-Limoges, Un aspect de la politique
anglaise, Id, 1941
Ch. Fronzac, Le Fil d’Ariane «(Il leur fallait que la France mourut)» 1944.
–  Emile Flourens, La France conquise : Edouard VII et Clemenceau. Ouvrage que l’Ambassade d’Angleterre a fait rafler le jour
de sa publication, et qui est devenu quasi-introuvable, même dans les bibliothèques publiques.
–  Oscar Havard, La Révolution dans nos ports de guerre, 1912
–  Pouget de Saint André, Les Auteurs cachés de la Révolution Française, Paris Perrin 1923.
–  Max Doumic, La Franc-Maçonnerie est-elle juive ou anglaise ?, 1906. L’auteur n’a pas compris que si l’Angleterre a, en
effet, été la grande organisatrice de la Franc-Maçonnerie dans le monde, elle était elle-même le grand instrument de la domination du Pouvoir Occulte et des Juifs.
–  Pierre Fleurines, Les Anglais sont-ils nos amis ?, Baudinière 1941
–  Henri Valentino, Les Anglais et nous, Jean Renard, 1941.
–  Edmond Caraguel, Angleterre contre la paix, Chez Baudinière 1933 et 1940.

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L ucifer & le P ouvoir O cculte
tionnaires.
L’Église, désarmée préventivement par la chute du Roi de France, perd son Pouvoir Temporel, sauvegarde de son pouvoir spirituel ! Les États de l’Église sont rattachés au royaume révolutionnaire d’Italie.
L’Autriche catholique est vaincue à Sadowa et la France à Sedan.
L’Unité Allemande et l’Unité Italienne sont achevées et les Armées de ces deux pays, sur le Continent, jointes à la Flotte anglaise sur les Océans, sont destinées dès lors à assurer la maîtrise du Pouvoir
Occulte sur le Monde.

**
*
Le désastre de 1870 et la Commune avaient provoqué en France un sursaut qui eut pu assurer son
salut : une Chambre monarchiste fut élue, et la Providence avait suscité à ce moment comme Chef de
la Maison Royale de France un Prince accompli en la personne de Monsieur le Comte de Chambord,
dont le Pape Pie IX avait dit :
« Tout ce qu’il dit est bien dit ; tout ce qu’il fait est bien fait. »
Un Prince qui avait solennellement proclamé le programme qui, s’il avait été appliqué, eut assuré le
Salut de la Chrétienté et de la France en même temps que le règne de Dieu :
« Pour que la France soit sauvée, il faut que Dieu y rentre en Maître pour que j’y puisse régner en
Roi ! » (au Comte de Mun, le 20 novembre 1878)
« On dit que l’Indépendance de la Papauté m’est chère et que je suis résolu à lui obtenir d’efficaces
garanties. On dit vrai. La liberté de l’Église est la première condition de la paix des esprits et de l’ordre
dans le monde ». (à M. de Carayon-Latour, le 8 mai 1871)
Et dans une autre circonstance :
« La vérité nous sauvera, mais la vérité toute entière. Oui l’avenir est aux hommes de foi, mais à la
condition d’être en même temps des hommes de courage ne craignant pas de dire en face à la révolution
triomphante ce qu’elle est dans son essence et à la contre-révolution ce qu’elle doit être dans son œuvre
de réparation et d’apaisement ».
Ce magnifique programme était en irréductible opposition avec celui du Pouvoir Occulte. Ce dernier devait donc, à tout prix et par tous les moyens s’opposer à la restauration monarchique en France.
Alors, l’un des chefs de la Secte, le Prince de Bismarck, chancelier de Guillaume Ier, intervient ; il
envoie les instructions suivantes à l’ambassadeur d’Allemagne à Paris, le Comte d’Arnim :
« ... Nous devons enfin désirer le maintien de la République en France pour une dernière raison
qui est majeure ; la France monarchique était et sera toujours catholique ; sa politique lui donnait une
grande influence en Europe, en Orient et jusque dans l’Extrême-Orient. Un moyen de contrecarrer son
influence au profit de la nôtre, c’est d’abaisser le Catholicisme et la Papauté, qui en est la tête. Si nous
pouvons atteindre de but, la France est à jamais annihilée. La Monarchie nous entraverait dans cette
tentative ; la république nous aidera.
«  J’entreprends contre l’Église Catholique une guerre qui sera longue et peut-être terrible ... On
m’accusera de persécution et j’y serai peut-être conduit ; mais il le faut pour achever d’abaisser la France
et établir notre suprématie religieuse et diplomatique, comme notre suprématie militaire ... 
« Eh bien ! Je le répète : ici encore les républicains nous aideront ils jouent notre jeu ; ce que j’attaque

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